Retards, wagons saturés, manque d’information… Les habitués de cette ligne du matin n’en peuvent plus. L’un d’eux a noté un an de dysfonctionnement et alerté la Région et la SNCF. En vain.
« On voyage dans de telles conditions qu’on ne peut même plus partir serein au travail. » À 47 ans, Yves en a assez de cette ligne de TER Nantes - Presqu’île qu’il fréquente depuis 12 ans.
« Depuis fin 2016, je n’ai pas connu un seul jour sans problème, c’est catastrophique. Tout s’est dégradé : des retards, des changements de quai au dernier moment, des rames surchargées. Les gens sont à bout et la réaction pourrait vraiment être plus violente car on se moque vraiment du monde. »Ce fonctionnaire habite près de La Baule et travaille dans le centre-ville nantais. Avec la bienveillance d’autres passagers, il note, photographie et alerte sur ce qui se passe.
45 minutes assis par terre
La ligne ciblée : celle qui permet d’arriver avant 8 h à Nantes (départ du Croisic à 6 h 36). Et celle du retour après 17 h.
« Ils sont passés de deux rames à une seule et c’est bondé. Tous les jours, des gens se retrouvent à voyager 45 minutes debout ou assis par terre. Vous imaginez ce que ça donne en plus le lundi matin avec les étudiants qui ont leurs affaires pour la semaine ! » Pour 165 € d’abonnement, ces usagers estiment que le service n’est pas à la hauteur. «
Aucune remise, aucun geste commercial face un service qui n’est pas assuré correctement. »Yves a interpellé les élus, le ministère des Transports, le directeur régional TER, la présidente de Région. Aucune réponse.
« Tous les jours depuis deux mois, j’envoie des tweets pour dénoncer nos conditions de transports. Et rien ! »La fourniture du matériel roulant relève de la Région Pays de la Loire mais pas l’organisation du trafic qui est du ressort de la SNCF. Et là aussi ça pêche.
« On a une impression globale de pagaille et de désorganisation. » Comme ce vendredi soir d’octobre 2017 où les passagers ont dû changer de quais deux fois à Nantes avant de partir, puis prendre un second train à Saint-Nazaire pour continuer vers la Presqu’île. Ils estiment aussi
« l e système d’information défaillant avec des retards non expliqués, des messages contradictoires… »Les horaires sont aussi concernés par cette grogne. Avant la réorganisation de 2017, les habitants de la Presqu’île pouvaient être à 8 h à leur travail à Nantes puisque le TER arrivait à 7 h 48.
« Sans raison logique, ils l’ont reculé de cinq minutes (7 h 53)
! Et Comme ça dérape jusqu’à 7 h 55, voire 8 h, on ne peut plus arriver à l’heure à son travail. »Le retour à partir de 17 h n’est guère plus brillant
« Ce cadencement a changé mi-2017 et le départ est passé de 17 h 19 à 17 h 01. C’est beaucoup trop tôt. On doit attendre le train de 18 h 02 pour rentrer chez nous. »Contactées vendredi, ni la Région ni la SNCF n’ont répondu à nos demandes d’explication.
Une pétition vient d’être lancée sur change.org. Les autres témoignages sont recueillis par Yves à l’adresse levoyageur@protonmail.ch .
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