EN IMAGES. Le métro de Rennes déroule son viaduc
Modifié le 30/01/2018 à 07:41 | Publié le 30/01/2018 à 07:00
:1108661252: :1055048808: https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/video-le-metro-de-rennes-deroule-son-viaduc-5531873
Modifié le 30/01/2018 à 07:41 | Publié le 30/01/2018 à 07:00
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Les travaux du viaduc de la ligne B du métro vont rapidement entrer dans leur dernière phase. La fin de la pose du tablier est prévue pour la fin du mois de février.
Depuis octobre 2015, c’est un chantier hors norme qui a pris ses quartiers à l’est de Rennes et sur la commune de Cesson-Sévigné. Depuis, l’impressionnant viaduc de la future ligne B du métro déploie son tablier, la structure qui supportera les rames du CityVal, dans le ciel de la métropole. Impossible de passer à côté lorsque l’on s’aventure près des Buttes de Coësmes.180 personnes à pied d'oeuvre
Ferraillage, bétonnage, fabrication des piles et des voussoirs, pose du tablier… Le chantier est encore dans son « activité de pointe ». Environ 180 personnes y sont à pied d’œuvre. « 150 compagnons et une trentaine d’encadrants, en comptant les sous-traitants », détaille Frédéric Philippeau, chargé du viaduc pour la Semtcar, l’organisme chargé du pilotage de la réalisation de la ligne B pour le compte de Rennes métropole.2 395 mètres
Tout s’y fait en flux tendu. Même les piles et les voussoirs en béton qui constituent le tablier sont fabriqués sur place, sur la base-vie située à l’extrémité nord-est. En fin de semaine dernière, il en restait seulement 17 à façonner, à raison de 3 à 4 par jour, sur les 973 nécessaires à la réalisation de l’ouvrage.
Durant de long mois, le viaduc s’est déployé dans le ciel de la capitale bretonne. I | Philippe Chérel / Ouest-France
Tous les éléments constitutifs des 2 395 mètres de viaduc seront donc terminés dans quelques jours. « Il reste quatre tabliers à poser sur les trente-six. La poutre de lancement (qui sert à poser ces tabliers) est à l’aplomb de la station Beaulieu-Université, très proche de son terminus, sur le parking du Crous », explique Frédéric Philippeau. La fin de la pose du tablier est prévue pour fin février, début mars au plus tard. Il viendra alors au contact de l’ouvrage de transition - également en cours de travaux - qui permettra de faire la liaison avec la partie en tranchée couverte.
Durant de long mois, le viaduc s’est déployé dans le ciel de la capitale bretonne. I | Philippe Chérel / Ouest-FranceDifficultés
Mise au point, approvisionnement au niveau du ferraillage, destruction de deux piles pour non-conformité, etc. : tout ne s’est pas fait sans difficulté. « C’est un chantier particulièrement complexe du fait de la finesse de l’ouvrage, de sa géométrie et de son architecture soignée ». Sans parler des conditions météo : « La poutre de lancement ne peut pas être utilisée quand on a plus de 40 km/h de vent. » C’est arrivé régulièrement.
Durant de long mois, le viaduc s’est déployé dans le ciel de la capitale bretonne. I | Philippe Chérel / Ouest-FranceCrescendo
Il a également fallu s’adapter à la poutre de lancement. « C’est un outil qui n’avait pas été utilisé en France depuis plusieurs dizaines d’années », rappelle Frédéric Philippeau. Pour le pont de l’île de Ré, par exemple. « Ce sont des savoir-faire et des métiers à réapprendre. » Une fois cette phase de rodage passée, le chantier est allé crescendo. « D’autant que la partie rennaise est en ligne droite, c’est plus simple que les virages de la partie cessonnaise ».
Vue aérienne pris depuis un drone, au niveau de l’avenue des buttes de Coëmes. | Thomas BREGARDISEt après ?
Et ensuite ? Après la pose du tablier, trois mois seront encore nécessaires pour terminer les divers équipements de l’édifice. En plus de la pose d’écrans architecturaux latéraux, éléments esthétiques destinés à masquer les passerelles et les chemins de câbles indispensables au système pour fonctionner. « Ils sont en béton fibré ultra-haute performance (BFUP), le même matériau utilisé pour la façade du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCem) à Marseille », détaille Frédéric Philippeau. Il en reste aujourd’hui la moitié à poser.
Vue aérienne pris depuis un drone, au niveau de l’avenue des buttes de Coëmes. | Thomas BREGARDIS
Durant ces trois mois, il faudra également installer tous des écrans acoustiques sur les façades intérieures, réaliser l’étanchéité complète sur l’ensemble de l’ouvrage, et poser un béton de protection. Enfin, il s’agira, pour les entreprises qui prennent part au projet, de remettre en état les différentes emprises de chantier. Il y a encore du pain sur la planche.
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