Nantes-Paris. on aimerait bien apprécier le train

[size=30]Covoiturer ou prendre le train ?
Exemple : organisant un week-end à Paris un mois à l’avance au départ de Nantes, je veux réserver un train dès le vendredi soir pour un retour dimanche après-midi. À l’aller, il m’en coûtera entre 35 € (offre Ouigo) et 61,30 €. Je peux également prendre le bus pour 24,99 €, mais il faut compter 5 h 30 de trajet pour se retrouver à 22 h 30 à Bercy… Et pour un billet de train modifiable, l’aller simple se chiffre entre 77 € et 98,70 €… Gloups !
Pour le retour, il faut encore compter entre 35 € et 65 € et jusqu’à 77 € pour un billet modifiable. Soit un prix moyen de 98,15 € pour mon aller-retour en transport en commun.
Un tarif qui plane bien plus bas que les 472 € proposés par Air France pour un vol aux mêmes horaires, mais c’est tout de même plus de 20 € au-dessus du même trajet en covoiturage. La voiture partagée reste encore moins chère.[/size]

[size=30]Et le week-end ?[/size]

[size=30]Bien sûr, en regard des 170 € estimés (1) pour un aller-retour Nantes-Paris en voiture, sans compter les frais de parking, les tarifs les plus bas de la SNCF restent compétitifs. Mais dès que l’on met deux personnes dans cette même voiture, ce qui est souvent le cas dans le cadre d’un week-end, le voyage en mode diesel devient plus rentable et le trajet en train presque un luxe.
Et la carte week-end ? Le tarif moyen d’un aller-retour revient effectivement à 66 € au lieu de 88 €, et le sésame, qui coûte la bagatelle de 75 €, est amorti en deux trajets. Problème : pour la SNCF, contrairement à la majorité des Français, le week-end ne commence pas dès le vendredi soir… Pour l’escapade de trois jours, on repassera ![/size]

[size=30]Pas mieux ailleurs[/size]

[size=30]La SNCF n’est pas la seule à pratiquer des tarifs relativement élevés. Pour des trajets avec le même kilométrage que Nantes-Paris, tels qu’un Rome-Bologne ou un Brême-Berlin, nos voisins européens ne sont pas beaucoup mieux. Dommage qu’à l’heure où chacun est invité à moins prendre sa voiture, le principal levier d’action, à savoir l’accessibilité financière, ne soit que guère envisagé. D’autant qu’avec un État actionnaire principal, les Français contribuent déjà largement par l’impôt au bon fonctionnement de leur Société nationale des chemins de fer français.
⁽¹⁾ Calcul du site ViaMichelin pour un trajet Nantes-Paris avec une voiture de type routière roulant au diesel.
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