Alençon. Un collectif dénonce une menace sur la ligne Caen-Le Mans-Tours
06.10.2019
Vendredi 4 octobre, le Collectif citoyen de défense des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes s’est rendu à la gare d’Alençon. L’objectif ? Sensibiliser les usagers et dénoncer les prochains changements d’horaires des trains.
« Signez la pétition contre la suppression de trains ! » Réunis devant la gare d’Alençon vendredi 4 octobre, les membres du Collectif citoyen de défenses des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes ne chôment pas. Ils expliquent leur démarche, tracts et pétition en
main. Derrière ce calme apparent se cache pourtant un vigoureux courroux. « On dénonce le futur projet de desserte de la ligne Caen-Le Mans-Tours. C’est quand même une dizaine de trains qui sont menacés ! », explique Philippe Denolle, président du collectif citoyen. « En plus, ceux qui circuleraient ne correspondraient pas aux besoins des citoyens, notamment des scolaires et des salariés », poursuit-il.
Dans la ligne de mire du collectif, le changement d’horaires, voire la disparition de trains sur la ligne Caen-Le Mans-Tours entérinés pour le 20 décembre. « Par exemple, le premier train qui vient de Caen arriverait à 7 h 55 en gare d’Alençon, donc les gens qui prennent le travail à 8 h ne pourront pas être à l’heure », dénonce Philippe Denolle. « Le deuxième train qui arrivait à 8 h 37 à 9 h 05 », ajoute-t-il, dépité. « Décider de supprimer 3 900 km de trains en Normandie pour créer 1 500 km de bus, en pleine période de débat sur des questions environnementales, ça nous paraît relativement scandaleux et provoquant à l’égard de tous ceux qui luttent pour la cause environnementale ».
Son autre cheval de bataille, c’est la réouverture de guichet en gare. « Pour comprendre, n’y a qu’à regarder ces guichets qui sont fermés », lance Philippe Denolle, en pointant du doigt une file d’adolescents en train de patienter près des bornes d’achat de billets. « On le voit bien, ça fait des heures que les gens font la queue. Ça prouve bien qu’il faut rouvrir les guichets et avoir une politique tarifaire adaptée pour encourager les gens à prendre le train ». En trois heures, le collectif a recueilli 240 signatures.
Le prochain rendez-vous de mobilisation du collectif citoyen aura lieu le 14 octobre, à 9 h 30, devant le conseil régional de Rouen.
06.10.2019
Vendredi 4 octobre, le Collectif citoyen de défense des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes s’est rendu à la gare d’Alençon. L’objectif ? Sensibiliser les usagers et dénoncer les prochains changements d’horaires des trains.
« Signez la pétition contre la suppression de trains ! » Réunis devant la gare d’Alençon vendredi 4 octobre, les membres du Collectif citoyen de défenses des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes ne chôment pas. Ils expliquent leur démarche, tracts et pétition en
main. Derrière ce calme apparent se cache pourtant un vigoureux courroux. « On dénonce le futur projet de desserte de la ligne Caen-Le Mans-Tours. C’est quand même une dizaine de trains qui sont menacés ! », explique Philippe Denolle, président du collectif citoyen. « En plus, ceux qui circuleraient ne correspondraient pas aux besoins des citoyens, notamment des scolaires et des salariés », poursuit-il.
Dans la ligne de mire du collectif, le changement d’horaires, voire la disparition de trains sur la ligne Caen-Le Mans-Tours entérinés pour le 20 décembre. « Par exemple, le premier train qui vient de Caen arriverait à 7 h 55 en gare d’Alençon, donc les gens qui prennent le travail à 8 h ne pourront pas être à l’heure », dénonce Philippe Denolle. « Le deuxième train qui arrivait à 8 h 37 à 9 h 05 », ajoute-t-il, dépité. « Décider de supprimer 3 900 km de trains en Normandie pour créer 1 500 km de bus, en pleine période de débat sur des questions environnementales, ça nous paraît relativement scandaleux et provoquant à l’égard de tous ceux qui luttent pour la cause environnementale ».
[size=39]« Il faut rouvrir les guichets »[/size]
Au début de l’été, Philippe Denolle et les membres du collectif avaient remis au vice-président régional chargé des transports un document contenant des contre-propositions pour les trois lignes. « On ne nous a pas répondu… », regrette le président du collectif.Son autre cheval de bataille, c’est la réouverture de guichet en gare. « Pour comprendre, n’y a qu’à regarder ces guichets qui sont fermés », lance Philippe Denolle, en pointant du doigt une file d’adolescents en train de patienter près des bornes d’achat de billets. « On le voit bien, ça fait des heures que les gens font la queue. Ça prouve bien qu’il faut rouvrir les guichets et avoir une politique tarifaire adaptée pour encourager les gens à prendre le train ». En trois heures, le collectif a recueilli 240 signatures.
Le prochain rendez-vous de mobilisation du collectif citoyen aura lieu le 14 octobre, à 9 h 30, devant le conseil régional de Rouen.
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