Pays de la Loire. "le TER, parent pauvre" déplorent les usager
25.11.2019
Les usagers du train s’inquiètent de la tournure des événements. Selon eux, les TER pourraient mieux faire en termes de fréquence, de capacité et de correspondance.
La suppression de plusieurs TGV effectuant la jonction entre Angers et Le Mans, programmée à la mi-décembre, inquiète les usagers du train. Invoquée par la SNCF comme « un repositionnement horaire pour rendre ces TGV plus pertinents sur longue distance », cette évolution amène à se tourner davantage sur les TER, les
trains express régionaux, mais les conditions « ne sont pas réunies », craignent Dominique Romann et Jocelyn L’Hermitte, de la FNAUT, Fédération nationale des usagers des transports. L’un chapeaute l’association au niveau régional, l’autre en Anjou, et les deux sont au diapason : « Rien dans la stratégie de la SNCF nous montre qu’on veut encourager les usagers à se détourner de la voiture pour se tourner vers le train ». À preuve, ils pointent une série de constats qui les inquiète.
L’offre du week-end, par ailleurs, a du potentiel. D’ailleurs, la Région propose sur ce créneau des offres tarifaires intéressantes. « Mais les liaisons disponibles écartent beaucoup d’usagers potentiels, depuis les équipes sportives et groupes de randonneurs jusqu’aux touristes ». La FNAUT en conclut que finalement, « tout ceci n’incite pas à prendre le train ».
25.11.2019
Les usagers du train s’inquiètent de la tournure des événements. Selon eux, les TER pourraient mieux faire en termes de fréquence, de capacité et de correspondance.
La suppression de plusieurs TGV effectuant la jonction entre Angers et Le Mans, programmée à la mi-décembre, inquiète les usagers du train. Invoquée par la SNCF comme « un repositionnement horaire pour rendre ces TGV plus pertinents sur longue distance », cette évolution amène à se tourner davantage sur les TER, les
trains express régionaux, mais les conditions « ne sont pas réunies », craignent Dominique Romann et Jocelyn L’Hermitte, de la FNAUT, Fédération nationale des usagers des transports. L’un chapeaute l’association au niveau régional, l’autre en Anjou, et les deux sont au diapason : « Rien dans la stratégie de la SNCF nous montre qu’on veut encourager les usagers à se détourner de la voiture pour se tourner vers le train ». À preuve, ils pointent une série de constats qui les inquiète.
[size=39]Des guichets qui disparaissent[/size]
« Les guichets, avec une présence physique de conseillers vendeurs, sont indispensables. Or ils disparaissent progressivement. C’est fermé à Chemillé, bientôt fini à Chalonnes. Une part des habitants n’a pas internet et pas de carte bancaire. Les alternatives proposées par la SNCF (guichets mobiles, intermédiaires privés, vente par téléphone) ont leur utilité mais sont contraignantes. Dans les gares où les guichets demeurent, à Angers, Cholet et Saumur, les plages horaires d’ouverture diminuent ».[size=39]Angers-Cholet debout[/size]
« La non-électrification de la ligne Angers-Cholet entre Cholet et La Possonnière oblige la SNCF à utiliser des motrices thermiques et renoncer aux TER à double étage. En découle une capacité insuffisante aux heures de pointe, notamment le matin à 6 h 47 au départ de Cholet. On peut atteindre plus de 400 passagers dans une rame prévue pour 220 personnes. Il est évident qu’en pareil cas, la mise en place d’une double rame s’impose ».[size=39]Des correspondances mal synchronisées[/size]
« Le manque de voies en gare d’Angers donne lieu à des aberrations en termes de correspondance. Par exemple, en fin d’après-midi, le train qui part à Saumur s’en va une minute avant celui qui arrive de Cholet. L’usager n’a d’autre solution que d’attendre le suivant, et parfois cette attente peut atteindre une heure ».[size=39]Angers-Ancenis insuffisant[/size]
« En marge des TGV Angers-Nantes, des TER relient Angers à Ancenis via La Possonnière, Champtocé-sur-Loire, Ingrandes et Varades. Il y en a deux le matin et un seul le soir, et c’est insuffisant car ils ne répondent pas à toutes les plages horaires demandées par les usagers. Deux trains supplémentaires, un le matin et un le soir, s’imposent sur cette ligne afin d’inciter les gens à prendre le train plutôt que leur voiture ».[size=39]« Les trains sont faits pour rouler »[/size]
De l’avis de la FNAUT, Fédération nationale des usagers des transports, « le nombre d’heures moyen d’utilisation des trains TER chaque jour est inférieur à ce qu’il est dans d’autres pays, et notamment huit heures en Allemagne ». Ce samedi matin, Dominique Romann et Jocelyn L’Hermitte, respectivement responsables régional et départemental de l’association, montent sur le pont enjambant la gare d’Angers pour en apporter la preuve « avec un grand nombre de TER sur les voies de garage. L’offre des TER demeure beaucoup trop faible le samedi et le dimanche. Un manque de circulation en milieu de matinée et d’après-midi sur la majorité des lignes est manifeste. Enfin personne ne peut se satisfaire de la suppression des trains tardifs ».[size=39]« Un train toutes les heures »[/size]
Les motivations de la FNAUT cadrent mal avec les impératifs économiques de la SNCF, dans une période où l’atmosphère est plutôt à la restriction. Par ailleurs, la Région, en charge de la circulation des TER, n’a pas les mains libres : elle doit forcément s’adapter aux structures existantes avec un réseau ferré qui s’est considérablement appauvri lors du siècle dernier. « Or, poursuit la FNAUT, un vrai cadencement passe par une offre continue sur une large plage de temps afin de répondre aux nouvelles habitudes de vie et de travail, et pour passer de la voiture au train. Les travailleurs intérimaires et les entrepreneurs sans heure fixes sont de plus en plus nombreux, de même que les étudiants, les chercheurs d’emploi et les retraités. Un train toutes les heures de 6 heures à 22 heures permettrait à tous ceux-là, mais aussi aux salariés classiques, de savoir qu’il existe toujours un train pour rentrer ».L’offre du week-end, par ailleurs, a du potentiel. D’ailleurs, la Région propose sur ce créneau des offres tarifaires intéressantes. « Mais les liaisons disponibles écartent beaucoup d’usagers potentiels, depuis les équipes sportives et groupes de randonneurs jusqu’aux touristes ». La FNAUT en conclut que finalement, « tout ceci n’incite pas à prendre le train ».
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