15.01.2020
On entend de nouveau siffler le train dans la vallée du Blavet, entre Gouarec et Bon-Repos (Côtes-d’Armor). Le 8 juillet 2020, il devrait accueillir ses premiers voyageurs.
Les travaux vont bon train à la SAS Chemin de fer de Bon-Repos, sous la conduite de son président, Christian Labetoulle, et la voie métrique est désormais posée jusqu’à l’entrée du site de Bon-Repos.
« Courant janvier-février, nous allons aménager le terminus de l’abbaye, juste après l’ancienne gare. Il nous restera à prolonger la voie et aménager le passage d’accès à cette ancienne gare désormais propriété privée. »
À l’issue de ces travaux, la voie sera composée de trois rails de façon à obtenir un double écartement : 1 m (écartement d’origine du réseau breton), pour les trains classiques, et 60 cm pour le vélo rail et quelques trains.
Pour l’heure, seule la voie métrique arrive à Bon-Repos. Elle a une longueur de 4,2 km. La voie de 60 cm est arrêtée au niveau de la voie d’accès à l’écluse de Saint-Hervé (2,5 km).
La saison du vélo rail devrait redémarrer le 2 mai. Et pour le lancement officiel du train, il faudra attendre le 8 juillet.
« Nous avons prévu des wagons ouverts ou couverts qu’on utilisera en fonction du temps. » Il y aura un départ aux deux extrémités toutes les heures, décalé d’une demi-heure (ex : 10 h à Gouarec, 10 h 30 à Bon-Repos).
« Nous serons en surcapacité car la fréquentation sera sans doute différente à l’aller et au retour. »
Cette mise en route sera l’aboutissement de plusieurs années de travaux que Christian Labetoulle a conduits, sans aides publiques, avec des employés salariés, des bénévoles et Bertrand Lacarrière qui vient du Sud-Ouest.
En 2015, il a rejoint Christian pour un an avant de revenir il y a deux ans. C’est un amoureux de la mécanique et quand le train touristique sera sur rail, les deux compères s’attaqueront à transformer l’immense tas de ferraille qu’on peut découvrir à la gare de Gouarec en un véritable musée.
« Nous nous donnons cinq ans pour faire place nette. Tout ce qui est là sera utilisé, à part quelques pièces ou machines qui nous serviront à faire du troc. »
On entend de nouveau siffler le train dans la vallée du Blavet, entre Gouarec et Bon-Repos (Côtes-d’Armor). Le 8 juillet 2020, il devrait accueillir ses premiers voyageurs.
Les travaux vont bon train à la SAS Chemin de fer de Bon-Repos, sous la conduite de son président, Christian Labetoulle, et la voie métrique est désormais posée jusqu’à l’entrée du site de Bon-Repos.
« Courant janvier-février, nous allons aménager le terminus de l’abbaye, juste après l’ancienne gare. Il nous restera à prolonger la voie et aménager le passage d’accès à cette ancienne gare désormais propriété privée. »
À l’issue de ces travaux, la voie sera composée de trois rails de façon à obtenir un double écartement : 1 m (écartement d’origine du réseau breton), pour les trains classiques, et 60 cm pour le vélo rail et quelques trains.
Pour l’heure, seule la voie métrique arrive à Bon-Repos. Elle a une longueur de 4,2 km. La voie de 60 cm est arrêtée au niveau de la voie d’accès à l’écluse de Saint-Hervé (2,5 km).
[size=39]Environ 40 000 tonnes de cailloux[/size]
« Avant de prolonger ce rail, nous devons poser le ballast. Sur les 4 200 m de voie, nous serons à environ 40 000 tonnes de cailloux, fournis par la carrière de Bellevue. »La saison du vélo rail devrait redémarrer le 2 mai. Et pour le lancement officiel du train, il faudra attendre le 8 juillet.
« Nous avons prévu des wagons ouverts ou couverts qu’on utilisera en fonction du temps. » Il y aura un départ aux deux extrémités toutes les heures, décalé d’une demi-heure (ex : 10 h à Gouarec, 10 h 30 à Bon-Repos).
« Nous serons en surcapacité car la fréquentation sera sans doute différente à l’aller et au retour. »
Cette mise en route sera l’aboutissement de plusieurs années de travaux que Christian Labetoulle a conduits, sans aides publiques, avec des employés salariés, des bénévoles et Bertrand Lacarrière qui vient du Sud-Ouest.
[size=39]Le musée terminé d’ici cinq ans[/size]
Bertrand travaille depuis longtemps pour les trains, en particulier pour le Chemin de fer du Haut-Quercy (100 000 voyageurs par an) et de 2009 à 2013, il a été directeur technique du Chemin de fer du Vivarais (Ardèche).En 2015, il a rejoint Christian pour un an avant de revenir il y a deux ans. C’est un amoureux de la mécanique et quand le train touristique sera sur rail, les deux compères s’attaqueront à transformer l’immense tas de ferraille qu’on peut découvrir à la gare de Gouarec en un véritable musée.
« Nous nous donnons cinq ans pour faire place nette. Tout ce qui est là sera utilisé, à part quelques pièces ou machines qui nous serviront à faire du troc. »
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