St Brieuc. immeuble de 8 étages, centre de tri ... autour de la gare, la métamorphose se poursuit
25.02.2020
En approuvant une modification du Plan local d’urbanisme ce lundi soir, le conseil municipal a ouvert la voie à la construction d’un immeuble de 8 étages au sud de la gare. Côté nord, c’est le centre de tri qui va connaître une seconde vie.
Après le réaménagement des parvis nord et sud de la gare SNCF par les collectivités, l’an dernier, dans le cadre du Pôle d’échange multimodal, place aux initiatives des promoteurs privés. Le projet de réaménagement du centre de tri postal, qui jouxte la gare, a vécu un coup d’accélérateur ces dernières semaines. Le permis de construire pourrait être déposé dès le mois prochain.
Il prévoit la création d’un espace de coworking à l’étage. Au rez-de-chaussée, l’espace pourra permettre d’installer un ou plusieurs restaurants avec des terrasses. Une dernière cellule sera réservée aux loueurs de voitures. L’un d’entre eux utilise déjà le bâtiment pour y stationner ses véhicules.
Ce bâtiment attendait une nouvelle vie depuis le début des années 2000 et son rachat par le promoteur plérinais, Didier Aulombard et les frères Nicol. Ils prévoyaient alors de le raser. Bleu Mercure a repris le dossier ces dernières années. « Un projet avait failli aller au bout, il y a quatre ans, explique Arlan Boulain, le dirigeant de l’entreprise. Mais les clients avaient du mal à s’engager, ils appréhendaient les travaux à venir. Il fallait attendre que les planètes s’alignent. » Aujourd’hui, c’est le cas avec le parvis qui a trouvé son nouveau visage.
La Ville a peut-être résolu l’un des autres freins à la commercialisation : la question du stationnement. Les élus ont approuvé, lundi soir, en conseil municipal, l’octroi de vingt places dans le parking Charner pour le promoteur et ses clients à un tarif préférentiel.
Lors de la concertation publique, présentée lors du conseil municipal, une seule personne a émis des observations : elle s’émeut de voir une nouvelle construction et préférerait la réhabilitation de l’existant. Une remarque balayée par la Ville : « Le secteur concerné était construit jusqu’à la démolition des bâtiments de la Sernam en 2014. Cette modification du PLU n’est pas une ouverture à l’urbanisation, mais la reconversion d’un ancien site industriel. »
Didier Le Buhan, chef de file de la Gauche rassemblée, a déploré « le long silence » de la Ville et du promoteur sur ce projet. « Le Comité d’animation de Robien (Car) a été invité à deux reprises pour rencontrer l’Adim, rappelle Jacky Desdoigts. Comme beaucoup d’opérateurs, il était dans l’attente de signes d’une reprise économique. C’est sur insistance de la Ville que le projet a repris. Il nous a été présenté fin 2019. Nous avons demandé à l’Adim qu’il organise une réunion publique avant le 15 mars. »
Au sujet de la viabilité économique du projet : « Aux dernières nouvelles, l’Adim évoquait 50 à 60 % d’espaces commercialisés », a indiqué l’adjoint à l’urbanisme face aux questions de l’opposition lors du conseil municipal. Contactée, lundi, par Ouest-France, la filiale de Vinci n’a pas souhaité communiquer à ce stade sur le projet. On sait juste qu’il doit accueillir commerces, parking, activités tertiaires sur 7 000 m² de surface.
25.02.2020
En approuvant une modification du Plan local d’urbanisme ce lundi soir, le conseil municipal a ouvert la voie à la construction d’un immeuble de 8 étages au sud de la gare. Côté nord, c’est le centre de tri qui va connaître une seconde vie.
Après le réaménagement des parvis nord et sud de la gare SNCF par les collectivités, l’an dernier, dans le cadre du Pôle d’échange multimodal, place aux initiatives des promoteurs privés. Le projet de réaménagement du centre de tri postal, qui jouxte la gare, a vécu un coup d’accélérateur ces dernières semaines. Le permis de construire pourrait être déposé dès le mois prochain.
[size=39]De nouveaux restaurants sur le parvis nord ?[/size]
C’est l’entreprise Bleu Mercure qui pilote la réhabilitation de ce vieux bâtiment construit à la fin du XIXe siècle par la SNCF pour l’entretien des locomotives. Elle a présenté les esquisses du projet à la Ville. La structure du bâtiment devrait être conservée. Le projet devrait offrir « une esthétique qui s’intégrera parfaitement à l’existant ».Il prévoit la création d’un espace de coworking à l’étage. Au rez-de-chaussée, l’espace pourra permettre d’installer un ou plusieurs restaurants avec des terrasses. Une dernière cellule sera réservée aux loueurs de voitures. L’un d’entre eux utilise déjà le bâtiment pour y stationner ses véhicules.
Ce bâtiment attendait une nouvelle vie depuis le début des années 2000 et son rachat par le promoteur plérinais, Didier Aulombard et les frères Nicol. Ils prévoyaient alors de le raser. Bleu Mercure a repris le dossier ces dernières années. « Un projet avait failli aller au bout, il y a quatre ans, explique Arlan Boulain, le dirigeant de l’entreprise. Mais les clients avaient du mal à s’engager, ils appréhendaient les travaux à venir. Il fallait attendre que les planètes s’alignent. » Aujourd’hui, c’est le cas avec le parvis qui a trouvé son nouveau visage.
La Ville a peut-être résolu l’un des autres freins à la commercialisation : la question du stationnement. Les élus ont approuvé, lundi soir, en conseil municipal, l’octroi de vingt places dans le parking Charner pour le promoteur et ses clients à un tarif préférentiel.
[size=39]Un immeuble de 8 étages sur le parvis sud[/size]
Adim Ouest, une filiale de Vinci, projette la construction d’un immeuble à vocation économique de huit niveaux, au sud de la gare. Il est prévu boulevard Carnot, à la place de l’ancien bâtiment de la Sernam, démoli en 2014. Le conseil municipal a approuvé la modification du Plan local d’urbanisme pour « permettre la mutation » de ce secteur. Au sein du PLU, l’emplacement de ce futur immeuble est toujours dans le domaine ferroviaire. L’objectif de la modification était de classer ce terrain en zone UE (équipements et habitats). Un préalable avant le dépôt du permis de construire.L'immeuble est prévu au sud de la gare, à gauche lorsqu'on descend de la passerelle. | DR
Lors de la concertation publique, présentée lors du conseil municipal, une seule personne a émis des observations : elle s’émeut de voir une nouvelle construction et préférerait la réhabilitation de l’existant. Une remarque balayée par la Ville : « Le secteur concerné était construit jusqu’à la démolition des bâtiments de la Sernam en 2014. Cette modification du PLU n’est pas une ouverture à l’urbanisation, mais la reconversion d’un ancien site industriel. »
Didier Le Buhan, chef de file de la Gauche rassemblée, a déploré « le long silence » de la Ville et du promoteur sur ce projet. « Le Comité d’animation de Robien (Car) a été invité à deux reprises pour rencontrer l’Adim, rappelle Jacky Desdoigts. Comme beaucoup d’opérateurs, il était dans l’attente de signes d’une reprise économique. C’est sur insistance de la Ville que le projet a repris. Il nous a été présenté fin 2019. Nous avons demandé à l’Adim qu’il organise une réunion publique avant le 15 mars. »
Au sujet de la viabilité économique du projet : « Aux dernières nouvelles, l’Adim évoquait 50 à 60 % d’espaces commercialisés », a indiqué l’adjoint à l’urbanisme face aux questions de l’opposition lors du conseil municipal. Contactée, lundi, par Ouest-France, la filiale de Vinci n’a pas souhaité communiquer à ce stade sur le projet. On sait juste qu’il doit accueillir commerces, parking, activités tertiaires sur 7 000 m² de surface.
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