Loi Macron. Déjà 1,5 million de passagers transportés par autocars
Économie - Modifié le 01/03/2016 à 11:54 | Publié le 29/02/2016 à 19:11 - 1
La libéralisation du transport par autocars rendue possible par la loi Macron a permis de créer « 1 300 emplois » et de transporter « 1,5 million de passagers », révèle un rapport de France Stratégie.
1,5 million de passagers« Sur la base des données fournies par les compagnies d'autocar, six mois après l'ouverture (à la concurrence) 1 300 emplois directs auraient été créés et environ 1,5 million de passagers transportés », souligne ce rapport de France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon. Les données concernent uniquement les lignes de plus de 100 km, les autres étant soumises à l'autorisation du régulateur, l'Arafer, en cas de saisine.
Des données qu'Emmanuel Macron a d'ailleurs lui même relayé via son compte Twitter
LIRE AUSSI : Libéralisation des autocars. Une nouvelle économie en route
Au total, « 734 paires de villes » de métropole bénéficient d'une desserte directe, c'est-à-dire sans changement d'autocar, en dehors des liaisons d'initiative publique. Ce qui fait dire aux auteurs du rapport que le réseau « se développe à un rythme rapide et comparable à ce qui a été observé en Allemagne après la libéralisation » de janvier 2013.
Le transport longue distance par autocar a été autorisé dans le cadre de la loi Macron, adoptée le 10 juillet. Le ministère avait alors souligné fin juillet qu'il espérait « la création de 2 000 à 3 000 emplois directs au cours des 18 prochains mois, à laquelle s'ajoutera l'activité induite sur le tourisme et le commerce local ».
Sept acteurs principauxEn France, le secteur compte actuellement sept acteurs principaux. Il est dominé par quatre acteurs dont deux centrés sur le territoire métropolitain (l'allemand FlixBus et Isilines, filiale de Transdev), qui desservent chacun plus de 35% des paires de villes.
Les deux autres desservent à la fois la France et l'étranger (Alsa, compagnie espagnole, et Eurolines, filiale de Transdev). Ils couvrent environ 30% des paires de villes.
Deux autres acteurs (Ouibus, filiale de la SNCF, et Starshipper, association de PME françaises) desservent chacun un peu plus de 10% des paires de villes. Le Britannique Megabus occupe lui une position plus en retrait (8% des paires de villes).
Moins cher que le covoiturage ? Compte tenu des prix et des durées de trajet observés, les autocars paraissent « davantage en concurrence avec le covoiturage ou la voiture personnelle qu'avec les services ferroviaires », relève par ailleurs France Stratégie. « D'après nos relevés (...) le prix moyen au km d'un trajet en bus (4,5 centimes par km) est presque toujours inférieur à celui du covoiturage (de l'ordre de 6 centimes/km) et toujours bien inférieur au prix minimal d'un trajet similaire en train (10 centimes par km pour les billets les moins chers) ».
LIRE AUSSI : L'autocar va-t-il concurrencer le train et la voiture ?
Mais sur les trajets de moins de 100 km qui seront autorisés par l'Arafer, « TER et autocars interurbains seraient exactement sur les mêmes créneaux », prévient cependant France Stratégie.
LIRE AUSSI : Libéralisation des autocars. Une nouvelle économie en route
Au total, « 734 paires de villes » de métropole bénéficient d'une desserte directe, c'est-à-dire sans changement d'autocar, en dehors des liaisons d'initiative publique. Ce qui fait dire aux auteurs du rapport que le réseau « se développe à un rythme rapide et comparable à ce qui a été observé en Allemagne après la libéralisation » de janvier 2013.
Le transport longue distance par autocar a été autorisé dans le cadre de la loi Macron, adoptée le 10 juillet. Le ministère avait alors souligné fin juillet qu'il espérait « la création de 2 000 à 3 000 emplois directs au cours des 18 prochains mois, à laquelle s'ajoutera l'activité induite sur le tourisme et le commerce local ».
Sept acteurs principauxEn France, le secteur compte actuellement sept acteurs principaux. Il est dominé par quatre acteurs dont deux centrés sur le territoire métropolitain (l'allemand FlixBus et Isilines, filiale de Transdev), qui desservent chacun plus de 35% des paires de villes.
Les deux autres desservent à la fois la France et l'étranger (Alsa, compagnie espagnole, et Eurolines, filiale de Transdev). Ils couvrent environ 30% des paires de villes.
Deux autres acteurs (Ouibus, filiale de la SNCF, et Starshipper, association de PME françaises) desservent chacun un peu plus de 10% des paires de villes. Le Britannique Megabus occupe lui une position plus en retrait (8% des paires de villes).
LIRE AUSSI : L'autocar va-t-il concurrencer le train et la voiture ?
Économie - Modifié le 01/03/2016 à 11:54 | Publié le 29/02/2016 à 19:11 - 1
La libéralisation du transport par autocars a permis de créer « 1 300 emplois » et de transporter « 1,5 million de passagers », révèle un rapport de France Stratégie.
La libéralisation du transport par autocars rendue possible par la loi Macron a permis de créer « 1 300 emplois » et de transporter « 1,5 million de passagers », révèle un rapport de France Stratégie.
1,5 million de passagers« Sur la base des données fournies par les compagnies d'autocar, six mois après l'ouverture (à la concurrence) 1 300 emplois directs auraient été créés et environ 1,5 million de passagers transportés », souligne ce rapport de France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon. Les données concernent uniquement les lignes de plus de 100 km, les autres étant soumises à l'autorisation du régulateur, l'Arafer, en cas de saisine.
Des données qu'Emmanuel Macron a d'ailleurs lui même relayé via son compte Twitter
LIRE AUSSI : Libéralisation des autocars. Une nouvelle économie en route
Au total, « 734 paires de villes » de métropole bénéficient d'une desserte directe, c'est-à-dire sans changement d'autocar, en dehors des liaisons d'initiative publique. Ce qui fait dire aux auteurs du rapport que le réseau « se développe à un rythme rapide et comparable à ce qui a été observé en Allemagne après la libéralisation » de janvier 2013.
Le transport longue distance par autocar a été autorisé dans le cadre de la loi Macron, adoptée le 10 juillet. Le ministère avait alors souligné fin juillet qu'il espérait « la création de 2 000 à 3 000 emplois directs au cours des 18 prochains mois, à laquelle s'ajoutera l'activité induite sur le tourisme et le commerce local ».
Sept acteurs principauxEn France, le secteur compte actuellement sept acteurs principaux. Il est dominé par quatre acteurs dont deux centrés sur le territoire métropolitain (l'allemand FlixBus et Isilines, filiale de Transdev), qui desservent chacun plus de 35% des paires de villes.
Les deux autres desservent à la fois la France et l'étranger (Alsa, compagnie espagnole, et Eurolines, filiale de Transdev). Ils couvrent environ 30% des paires de villes.
Deux autres acteurs (Ouibus, filiale de la SNCF, et Starshipper, association de PME françaises) desservent chacun un peu plus de 10% des paires de villes. Le Britannique Megabus occupe lui une position plus en retrait (8% des paires de villes).
Moins cher que le covoiturage ? Compte tenu des prix et des durées de trajet observés, les autocars paraissent « davantage en concurrence avec le covoiturage ou la voiture personnelle qu'avec les services ferroviaires », relève par ailleurs France Stratégie. « D'après nos relevés (...) le prix moyen au km d'un trajet en bus (4,5 centimes par km) est presque toujours inférieur à celui du covoiturage (de l'ordre de 6 centimes/km) et toujours bien inférieur au prix minimal d'un trajet similaire en train (10 centimes par km pour les billets les moins chers) ».
LIRE AUSSI : L'autocar va-t-il concurrencer le train et la voiture ?
Mais sur les trajets de moins de 100 km qui seront autorisés par l'Arafer, « TER et autocars interurbains seraient exactement sur les mêmes créneaux », prévient cependant France Stratégie.
LIRE AUSSI : Libéralisation des autocars. Une nouvelle économie en route
Au total, « 734 paires de villes » de métropole bénéficient d'une desserte directe, c'est-à-dire sans changement d'autocar, en dehors des liaisons d'initiative publique. Ce qui fait dire aux auteurs du rapport que le réseau « se développe à un rythme rapide et comparable à ce qui a été observé en Allemagne après la libéralisation » de janvier 2013.
Le transport longue distance par autocar a été autorisé dans le cadre de la loi Macron, adoptée le 10 juillet. Le ministère avait alors souligné fin juillet qu'il espérait « la création de 2 000 à 3 000 emplois directs au cours des 18 prochains mois, à laquelle s'ajoutera l'activité induite sur le tourisme et le commerce local ».
Sept acteurs principauxEn France, le secteur compte actuellement sept acteurs principaux. Il est dominé par quatre acteurs dont deux centrés sur le territoire métropolitain (l'allemand FlixBus et Isilines, filiale de Transdev), qui desservent chacun plus de 35% des paires de villes.
Les deux autres desservent à la fois la France et l'étranger (Alsa, compagnie espagnole, et Eurolines, filiale de Transdev). Ils couvrent environ 30% des paires de villes.
Deux autres acteurs (Ouibus, filiale de la SNCF, et Starshipper, association de PME françaises) desservent chacun un peu plus de 10% des paires de villes. Le Britannique Megabus occupe lui une position plus en retrait (8% des paires de villes).
LIRE AUSSI : L'autocar va-t-il concurrencer le train et la voiture ?
Hier à 15:42 par LeChaix
» voiture USI gwenn ha du express 3607
Dim 8 Déc - 17:51 par LeChaix
» Quimper années 80 CC 72000 express 3707
Dim 8 Déc - 17:29 par LeChaix
» vidéo Bretagne Sud Lorient avant électrification
Sam 7 Déc - 16:53 par LeChaix
» Breizhgo express Bretagne Sud Nantes Quimper
Sam 7 Déc - 16:29 par LeChaix
» Brest gare sentier du merle blanc 15 février 1938
Sam 7 Déc - 15:28 par LeChaix
» Sainte Pazanne la station
Sam 7 Déc - 11:28 par LeChaix
» Breizhgo express Bretagne sud Quimper Vannes
Sam 7 Déc - 11:07 par LeChaix
» CC 72065 Guingamp juin 1986
Ven 6 Déc - 15:26 par LeChaix