Les bus de la loi Macron patinent
Saint-Brieuc - 11.04.2016
Elie JULIEN.
Témoignage
Alain Depagne travaille à Paris. Il revient souvent voir ses proches dans l'agglomération briochine. Habituellement adepte du covoiturage, fin mars, il a souhaité effectuer le trajet en bus « car j'avais le temps ». Le prix de 15 € pour 7 h de trajet ce mardi-là, défie toute concurrence. « J'ai été ravi de découvrir un autocar grand confort, internet et toilettes à bord, et un départ à la minute près. Tout pour passer un excellent voyage », se souvient Alain.
44 € au péage
Celui qui avoue avoir réservé sa place pour « tester parce qu'on en entend parler » effectue alors le trajet jusqu'au Mans en compagnie de deux autres passagers. Il est alors étonné « de devoir faire 45 minutes de pause. Les gens ne savent pas cela », souffle-t-il.
Il rejoint Rennes seul à bord d'un second bus dans lequel il trouvera la conductrice « très sympathique ». Pour rallier la cité briochine depuis l'Ille-et-Vilaine, deux personnes le rejoindront pour ce troisième bus comportant 50 places.
« Si tous les horaires ont été respectés comme du papier à musique, les 44 € payés par le chauffeur au péage, sans compter la consommation des 30 l/100 km me laissent perplexe. »
Du côté des transports Rouillard, effectuant une partie du trajet, on relativise : « Le lancement n'est jamais facile, surtout du mardi au jeudi. C'était évident que ce ne serait pas rentable dès le début. Il faut 20 passagers pour être à l'équilibre ». Une stabilité que l'entreprise espère atteindre d'ici à six mois, « sinon on se posera des questions », prévient Pierrick Rouillard.
Saint-Brieuc - 11.04.2016
Elie JULIEN.
Paris-Saint-Brieuc à 15 €. Dans le cadre de la loi Macron, les bus qui proposent ce trajet sont pourtant loin d'afficher complets.
Témoignage
Alain Depagne travaille à Paris. Il revient souvent voir ses proches dans l'agglomération briochine. Habituellement adepte du covoiturage, fin mars, il a souhaité effectuer le trajet en bus « car j'avais le temps ». Le prix de 15 € pour 7 h de trajet ce mardi-là, défie toute concurrence. « J'ai été ravi de découvrir un autocar grand confort, internet et toilettes à bord, et un départ à la minute près. Tout pour passer un excellent voyage », se souvient Alain.
44 € au péage
Celui qui avoue avoir réservé sa place pour « tester parce qu'on en entend parler » effectue alors le trajet jusqu'au Mans en compagnie de deux autres passagers. Il est alors étonné « de devoir faire 45 minutes de pause. Les gens ne savent pas cela », souffle-t-il.
Il rejoint Rennes seul à bord d'un second bus dans lequel il trouvera la conductrice « très sympathique ». Pour rallier la cité briochine depuis l'Ille-et-Vilaine, deux personnes le rejoindront pour ce troisième bus comportant 50 places.
« Si tous les horaires ont été respectés comme du papier à musique, les 44 € payés par le chauffeur au péage, sans compter la consommation des 30 l/100 km me laissent perplexe. »
Du côté des transports Rouillard, effectuant une partie du trajet, on relativise : « Le lancement n'est jamais facile, surtout du mardi au jeudi. C'était évident que ce ne serait pas rentable dès le début. Il faut 20 passagers pour être à l'équilibre ». Une stabilité que l'entreprise espère atteindre d'ici à six mois, « sinon on se posera des questions », prévient Pierrick Rouillard.
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