la gare de Pontivy est mise en vente au prix de 60.000€

la gare de Pontivy est mise en vente au prix de 60.000€

 version numérique 25.10.2016

je place l'article de édition papier du 25/10. Pour que le prix soit si bas Il doit y avoir pas mal de boulot à faire. Même la municipalité 'est pas preneuse...c'est tout dire!

Dommage de laisser ce magnifique BV à un sort qui lui serait fatal faute d'acheteur. Il pourrait quand même trouver une fonction si on s'en donnait la peine. Quand on lit que 8 millions d'€ seront consacré à un...PEM

2014 (fermeture présence commerciale)  côté quai ( )

Bonjour,

Effectivement 8 million € c'est très cher, mais quelle que soit la solution retenue, il y aura une dépense.
Raser serait dommageable pour le patrimoine de Pontivy, d'autant plus qu'il y a l'inscription NAPOLÉONVILLE à faire réapparaître sur le pignon Nord en démolissant l'agrandissement.
Alors : transformation en logements sociaux, implantation d'entreprises, ... ? mais locaux non fonctionnels, reprise des planchers en solivage dans un bâtiment de plus de 150 ans.
Au pire, trouver un mécène pour faire un trompe l'œil façon Studios Universal (clin d'œil à l'Armoricain), garder une coque vide (à consolider) de la seule partie de 1864 avec mise en valeur du pignon Nord.
L'article ne donne pas le montant des impôts perçus actuellement par la ville de Pontivy pour ce bâtiment inutile au Chemin de Fer.
La décision devra sans doute être rapide pour qu'il n'y ait pas mise en péril.
Il reste le mécénat?

Bonne journée,

Alain

Bonjour,
Il est sûr que quelque soit la solution retenue, elle aura un coût : minimale (mais très contestable) en cas de déconstruction ou supérieur en fonction des solutions envisageables. Le maintien intégral ne présente d'intérêt que si les surfaces peuvent trouver destinations précises et pérennes quitte à modifier les accés par des baies vitrée par exemple (solution permettant de conserver le volume d'ensemble). Autre problème et non la servitude liée à la ligne vers St Gérand. En éffet, la dépose des 2 voies à quai (et du 2eme quai) permettrait de dégager un vaste terrain qui aménagé valoriserait encore plus l'ex BV. Le mécénat  trouverait plus "de grain à moudre".
J'ai placé un article paru dans OF qui veut tout dire.
 

[size=33]« La gare de Pontivy appartient aux Pontivyens »[/size]
Modifié le 13/02/2015 à 04:00 | Publié le 11/02/2015 à 02:27

• OUEST FRANCE
  
  
  
  « On n'a pas le droit de laisser la gare s'écrouler comme un vulgaire château de cartes, elle fait partie de notre patrimoine », écrit Françoise Renac-Cordeau, dans la dernière chronique de Pontivy (lire ci-contre), éditée par l'association les Amis de Pontivy.
  
  Françoise Renac-Cordeau rappelle que la gare « a su conserver sa belle allure d'origine, où alternent la brique rouge et le tuffeau blanc. Elle a été mise en service par la compagnie du chemin de fer Paris-Orléans, comme beaucoup d'autres lignes ferroviaires bretonnes. La station terminus de Napoléonville, faisant état du nouveau nom donné à la ville par Napoléon en 1804, a fonctionné dès le 19 décembre 1864. Dans le local servant de consigne, on peut d'ailleurs toujours voir l'inscription Napoléonville sur le pignon d'origine. »
  
  On connaît la suite : « En septembre 1987, à la fermeture de la ligne de Saint-Brieuc, la gare de Pontivy a été définitivement fermée aux voyageurs. »
  
  « Larmes des départs, rires des retrouvailles »
  
  Pas question pour autant qu'elle rejoigne « le contingent des gares oubliées, insiste Françoise Renac-Cordeau. Car chacun d'entre nous, devant cette belle façade, retrouve une foule de souvenirs : larmes des départs, rires des retrouvailles... »
  
  Françoise Renac-Cordeau se souvient, elle, très bien, d'un mois d'août en 1945. « J'avais 6 ans. Chaque soir, avant la tombée de la nuit, un train ramenant des prisonniers, enfin libérés et revenant d'Allemagne, entrait en gare. Un baraquement avait été dressé pour les accueillir dans le petit square attenant. Des bénévoles, dont beaucoup de femmes attendant leurs époux, s'activaient à préparer de quoi manger. Inoubliables ces arrivées du soir ! Que d'émotions quand, dans un bruit assourdissant, le train entrait en gare... Tous ces hommes vêtus de kaki, accrochés aux portières ou penchés aux fenêtres, scrutaient les visages de celles et de ceux qui les attendaient sur le quai. J'ai reconnu mon père - grâce à ses lunettes paraît-il - alors que je ne l'avais jamais vu puisque parti à la guerre deux mois avant ma naissance. Ces souvenirs du retour des prisonniers sont toujours vivants dans les coeurs. Ceci explique donc cela : la gare de Pontivy appartient aux Pontivyens. »
  
  
  
  

Hélas difficile de délier les cordons de la bourse par les temps qui courent. Si le BV est en vente et ne relève plus du patrimoine de la SNCF, les voies restent SNCF.
Belle