Brest F. Cuillandre le maire préfère une vraie LGV aux trains bolides
26.01.2019
Le maire de Brest estime que faute d’aménagements permettant des gains de temps, il y aura une rupture dans l’égalité de traitement entre le Nord et le Sud Bretagne. Il ne se satisfera pas uniquement de trains bolides supplémentaires.
Vous avez participé jeudi 24 janvier, à Rennes, aux discussions sur le pacte d’accessibilité pour la Bretagne. Quelle était votre principale demande par rapport au projet proposé ?
François Cuillandre, maire de Brest. Elle porte sur la ligne à
grande vitesse. Quand on lit le projet de pacte, il est proposé pour la ligne Brest - Rennes, et donc Brest - Paris, de faire circuler davantage de trains bolides qu’actuellement. Aujourd’hui, il n’y en a qu’un. Il relie Paris et Brest le vendredi soir en 3 h 13. Pour avoir davantage de ces trains, il faudrait donc discuter avec la SNCF voire, demain, avec d’autres opérateurs en raison de la mise en concurrence qui va concerner le transport ferroviaire à terme.
Quelle est votre crainte ?
Tout d’abord, ces trains bolides supplémentaires, s’ils étaient mis en place, pourraient être retirés du service aussi facilement. En prétextant, par exemple, un manque de rentabilité. En clair, je préfère de véritables investissements sur la ligne ferroviaire Brest - Rennes pour améliorer la vitesse des trains. Il y a eu suffisamment d’études menées pour que l’on sache où les travaux apporteraient le plus de gains de temps.
Dans le même temps, le pacte d’accessibilité prévoit aussi la création du barreau ferroviaire de Redon… C’est une autre source d’inquiétude pour vous ?
La création de ce barreau profiterait d’abord à Nantes, où l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été abandonné. Par ricochet, Par ricochet, elle induirait une rupture dans l’égalité de traitement qui a toujours prévalu en la matière entre le Nord et le Sud de la Bretagne. Si on fait le barreau de Redon, il faut aussi investir dans la ligne ferroviaire du Nord Bretagne.
Pensez-vous avoir été entendu ?
Écouté, c’est certain. Pour savoir si nos demandes sont intégrées au projet de pacte, il faudra attendre un petit peu. Il doit être adopté lors de la prochaine session du conseil régional. Mais une chose est certaine : même s’il s’agit de chantiers qui se concrétiseront dans dix ou vingt ans, on ne peut pas baisser les bras.
26.01.2019
Le maire de Brest estime que faute d’aménagements permettant des gains de temps, il y aura une rupture dans l’égalité de traitement entre le Nord et le Sud Bretagne. Il ne se satisfera pas uniquement de trains bolides supplémentaires.
Vous avez participé jeudi 24 janvier, à Rennes, aux discussions sur le pacte d’accessibilité pour la Bretagne. Quelle était votre principale demande par rapport au projet proposé ?
François Cuillandre, maire de Brest. Elle porte sur la ligne à
grande vitesse. Quand on lit le projet de pacte, il est proposé pour la ligne Brest - Rennes, et donc Brest - Paris, de faire circuler davantage de trains bolides qu’actuellement. Aujourd’hui, il n’y en a qu’un. Il relie Paris et Brest le vendredi soir en 3 h 13. Pour avoir davantage de ces trains, il faudrait donc discuter avec la SNCF voire, demain, avec d’autres opérateurs en raison de la mise en concurrence qui va concerner le transport ferroviaire à terme.
Quelle est votre crainte ?
Tout d’abord, ces trains bolides supplémentaires, s’ils étaient mis en place, pourraient être retirés du service aussi facilement. En prétextant, par exemple, un manque de rentabilité. En clair, je préfère de véritables investissements sur la ligne ferroviaire Brest - Rennes pour améliorer la vitesse des trains. Il y a eu suffisamment d’études menées pour que l’on sache où les travaux apporteraient le plus de gains de temps.
Dans le même temps, le pacte d’accessibilité prévoit aussi la création du barreau ferroviaire de Redon… C’est une autre source d’inquiétude pour vous ?
La création de ce barreau profiterait d’abord à Nantes, où l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été abandonné. Par ricochet, Par ricochet, elle induirait une rupture dans l’égalité de traitement qui a toujours prévalu en la matière entre le Nord et le Sud de la Bretagne. Si on fait le barreau de Redon, il faut aussi investir dans la ligne ferroviaire du Nord Bretagne.
Pensez-vous avoir été entendu ?
Écouté, c’est certain. Pour savoir si nos demandes sont intégrées au projet de pacte, il faudra attendre un petit peu. Il doit être adopté lors de la prochaine session du conseil régional. Mais une chose est certaine : même s’il s’agit de chantiers qui se concrétiseront dans dix ou vingt ans, on ne peut pas baisser les bras.
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