Cholet. Ce train tant souhaité vers Les Herbiers
10/03/19
Vincent COTINAT
La Région espère que l’étude sur la ligne ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers pourra commencer à l’automne. De son côté, la Ville souhaite « aller vite » et estime qu’« en y mettant les moyens », la ligne pourrait être rouverte « en 5 ou 6 ans ».
Si la réouverture de la ligne ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers (Vendée) n’est pas pour demain, les élus du territoire l’ont pris à bras-le-corps.
Vendredi 22 février, la Région, l’Agglomération du Choletais, le département de la Vendée, et des communautés de communes du Pays de Mortagne et du Pays des Herbiers décidaient de lancer « une étude approfondie sur le sujet de la ligne ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers » . Sans pour autant préciser dans quel délai, ni pour quel montant.
Le document comportera deux volets. L’un devra estimer le potentiel voyageur de cette ligne, qui desservirait le Puy du Fou (le parc a battu son record de fréquentation en 2018 avec plus de 2,3 millions de visiteurs), en prenant également en compte les déplacements du quotidien.
Combien pourrait coûter la rénovation de la ligne ? « Nous n’en sommes pas là. La seule chose que je peux avancer c’est que remettre à neuf un kilomètre de voie revient à au moins trois millions d’euros. »
Dans cet objectif, la Ville devrait elle aussi commander dans les semaines ou les mois qui viennent, une étude dite « d’opportunité » , qui ne concernera « que » la gare de Cholet. « En fonction du matériel qui pourrait être utilisé sur Cholet – Les Herbiers, nous devons savoir quelle longueur de quai sera nécessaire et comment stationner ces trains. »
Au point que l’adjoint au maire imagine aussi le matériel qui pourrait circuler sur cette voie. « Pourquoi pas un tram train (1) ? À nous de l’inventer, c’est tout à fait dans le cadre de la transition écologique : un tram train territorial. »
(1) Le tram train est un matériel roulant hybride, mi-train et mi-tram, apte à circuler aussi bien sur le réseau de tramway existant que sur les lignes régionales du réseau ferré national.
Elle bénéficie du soutien financier de la Congrégation des sœurs de la Sagesse et des frères de Saint-Gabriel. La voie de chemin de fer était vivement réclamée afin d’accueillir des pèlerins plus nombreux sur le tombeau du père de Monfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Les travaux débutent en décembre 1903. Le parcours nécessite l’édification de trois viaducs : le pont de Barbin (38 m de haut), celui de Coutigny (28 m) et le viaduc de la Haute-Meunerie (23 m). Lorsque la ligne s’ouvre au transport des voyageurs le 27 juillet 1914 il faut une heure et demie pour faire les 55 km entre Chantonnay et Cholet. Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, la ligne est utilisée pour transporter des blessés chez les sœurs de la Sagesse.
L’activité voyageurs s’arrêtera en 1939. Et le trafic des marchandises sera maintenu jusqu’en 1992. Aujourd’hui, seule une portion de la ligne entre Les Herbiers et Mortagne-sur-Sèvre est exploitée par l’association des Chemins de fer de Vendée. Cette année, du 2 juin au 29 septembre, il sera possible de remonter le temps à bord d’un train à vapeur roulant à 30 km/h.
10/03/19
Vincent COTINAT
La Région espère que l’étude sur la ligne ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers pourra commencer à l’automne. De son côté, la Ville souhaite « aller vite » et estime qu’« en y mettant les moyens », la ligne pourrait être rouverte « en 5 ou 6 ans ».
Si la réouverture de la ligne ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers (Vendée) n’est pas pour demain, les élus du territoire l’ont pris à bras-le-corps.
Vendredi 22 février, la Région, l’Agglomération du Choletais, le département de la Vendée, et des communautés de communes du Pays de Mortagne et du Pays des Herbiers décidaient de lancer « une étude approfondie sur le sujet de la ligne ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers » . Sans pour autant préciser dans quel délai, ni pour quel montant.
[size=30]« Pas une petite étude »[/size]
Contacté, le vice-président de la Région notamment en charge des transports, Roch Brancour, précise les modalités, en assumant prendre son temps : « Pour l’instant, il faut que l’on rédige le cahier des charges, indique-t-il. Ce sont la Région et le département de la Vendée qui vont prendre le crayon. Il faut bien se mettre en tête que ça ne va pas être une petite étude, comme ça sur un coin de table. De très nombreux paramètres entrent en ligne de compte. »Le document comportera deux volets. L’un devra estimer le potentiel voyageur de cette ligne, qui desservirait le Puy du Fou (le parc a battu son record de fréquentation en 2018 avec plus de 2,3 millions de visiteurs), en prenant également en compte les déplacements du quotidien.
[size=30]À l’automne[/size]
Ce qui fait dire à Roch Brancour que sans le parc vendéen « il n’y aurait pas d’étude. Est-ce à dire qu’on ne doit prendre en compte que le Puy du Fou dans ce document, bien sûr que non » . L’autre aspect de l’étude portera sur un diagnostic complet de l’état de la voie et des ouvrages d’art qui la jalonnent. Le financement du tout sera assuré par les différentes collectivités. « Nous espérons qu’elle pourra commencer à l’automne », poursuit le vice-président du conseil régional.Combien pourrait coûter la rénovation de la ligne ? « Nous n’en sommes pas là. La seule chose que je peux avancer c’est que remettre à neuf un kilomètre de voie revient à au moins trois millions d’euros. »
[size=30]Trois à six millions d’euros[/size]
Des chiffres que partage l’adjoint au maire en charge de l’aménagement du territoire, Jean-Paul Brégeon : « Oui, nous sommes entre trois et six millions d’euros. » En revanche, l’élu se dit « pressé. L’étude doit se dérouler assez rapidement. Nous, comme Les Herbiers d’ailleurs, réfléchissons à ce que seront nos quartiers de la gare dans 15 à 20 ans. On a vraiment besoin de savoir ce qu’il en sera, notamment pour les emprises des voies, des quais. »Dans cet objectif, la Ville devrait elle aussi commander dans les semaines ou les mois qui viennent, une étude dite « d’opportunité » , qui ne concernera « que » la gare de Cholet. « En fonction du matériel qui pourrait être utilisé sur Cholet – Les Herbiers, nous devons savoir quelle longueur de quai sera nécessaire et comment stationner ces trains. »
[size=30]En tram train ?[/size]
Si les collectivités veulent aller vite, c’est « que le bassin Cholet – Le Puy du Fou – Les Herbiers est dynamique, notamment avec du flux dans les deux sens » . Le parc vendéen rappelle aussi à qui veut l’entendre que parmi les trois grands parcs français (avec Disneyland Paris et le Futuroscope à Poitiers), il est le seul à ne pas être desservi par le train… « En y mettant les moyens, on est capable de faire quelque chose en 5 ou 6 ans. Même si ça peut être un peu plus. Aujourd’hui, à Cholet, on est vraiment dans une phase active par rapport à cette ligne et pas du tout dans l’utopie. »Au point que l’adjoint au maire imagine aussi le matériel qui pourrait circuler sur cette voie. « Pourquoi pas un tram train (1) ? À nous de l’inventer, c’est tout à fait dans le cadre de la transition écologique : un tram train territorial. »
(1) Le tram train est un matériel roulant hybride, mi-train et mi-tram, apte à circuler aussi bien sur le réseau de tramway existant que sur les lignes régionales du réseau ferré national.
[size=30]Il a fallu 32 ans avant la mise en service[/size]
L’histoire du train Cholet – Les Herbiers – Fontenay-le-Comte débute le 18 juillet 1914, date de l’inauguration de la gare située sur la ligne Chantonnay – Cholet, troisième et dernier tronçon de la ligne Cholet – Fontenay-le-Comte. Mais le projet avait été initié bien auparavant. Il aura fallu attendre 32 ans, entre la déclaration d’utilité publique, en 1882, et la mise en service de la ligne, en 1914, pour que la ligne voie le jour.Elle bénéficie du soutien financier de la Congrégation des sœurs de la Sagesse et des frères de Saint-Gabriel. La voie de chemin de fer était vivement réclamée afin d’accueillir des pèlerins plus nombreux sur le tombeau du père de Monfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Les travaux débutent en décembre 1903. Le parcours nécessite l’édification de trois viaducs : le pont de Barbin (38 m de haut), celui de Coutigny (28 m) et le viaduc de la Haute-Meunerie (23 m). Lorsque la ligne s’ouvre au transport des voyageurs le 27 juillet 1914 il faut une heure et demie pour faire les 55 km entre Chantonnay et Cholet. Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, la ligne est utilisée pour transporter des blessés chez les sœurs de la Sagesse.
L’activité voyageurs s’arrêtera en 1939. Et le trafic des marchandises sera maintenu jusqu’en 1992. Aujourd’hui, seule une portion de la ligne entre Les Herbiers et Mortagne-sur-Sèvre est exploitée par l’association des Chemins de fer de Vendée. Cette année, du 2 juin au 29 septembre, il sera possible de remonter le temps à bord d’un train à vapeur roulant à 30 km/h.
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