Innovation. La gare de Rennes aura aussi sa version virtuel
11.04.2019
Comme neuf autres gares de Bretagne, celle de Rennes aura un « jumeau numérique ». Une première. Ce doublon virtuel permettra de réparer plus efficacement une pièce, mais aussi d’anticiper la casse.
Bruno Benoist, directeur de développement SNCF Gares et Connexions, dirige, entretien et exploite les gares de France. Il porte avec enthousiasme le projet de jumeaux numériques pour dix gares de Bretagne, dont celle de Rennes : une innovation qui prendra vie d’ici deux ans.
Le jumeau numérique d’une
gare, c’est quoi ?
C’est la réplique, la modélisation d’une gare dans un Cloud (sur internet). Des agences immobilières utilisent déjà ce type d’outils pour faire visiter un appartement avec un casque de réalité virtuelle.
À la SNCF, nous rendons cette innovation utile et performante, parce que c’est la première fois qu’elle servira une infrastructure publique, où il y a beaucoup de passage, et fera partie du service que l’on offre au client.
À quoi va-t-il servir ?
Des objets connectés dans la gare renverront des signaux et des données sur leur jumeau numérique. La SNCF pourra, par exemple, s’informer d’une panne sur un tapis roulant, un ascenseur ou une porte automatique par une remontée d’alerte.
Si la supervision automatique n’est pas suffisante, le BIM manager (directeur de la maquette numérique) pourra savoir d’où vient le problème et guider un technicien sur place, ce qui lui demande d’être à l’aise à la fois avec les logiciels et avec les métiers.
Nous pourrons aussi anticiper des casses : sur un escalator, les pièces qui tournent s’usent, nous pourrons planifier le remplacement d’une pièce et même des travaux de réparations sur le long terme, comme pour une toiture.
Rennes aura une gare sans problème ?
On y travaille, mais l’objectif « zéro panne » n’est jamais vraiment possible quand on parle d’industriel. En revanche, nous pouvons presque viser un « zéro accident », avec une meilleure prévention, une meilleure anticipation et plus de sécurité.
Le client pourra avoir accès à ces données, il saura quel matériel est en mauvais état de fonctionnement via l’application « En gare ». C’est utile, notamment pour les personnes handicapées.
Quelles gares sont concernées ?
Pour l’instant, nous sommes sûrs de travailler avec celles de Rennes, de Lorient et d’Auray. Nous choisirons la semaine prochaine les sept autres gares bretonnes et nous établirons le calendrier à ce moment-là. L’expérimentation sera en place d’ici deux ans.
C’est réservé aux gares en travaux ?
Comme nous sommes en travaux dans plusieurs gares, nous avons les plans techniques, des architectes et des ingénieurs, qui nous facilitent la saisie des données. Mais nous allons également le faire dans des gares moins récentes, avec un radar : c’est un petit robot ou un drone qui se promène et qui scanne le bâtiment en 3D. Nous irons aussi physiquement faire du repérage, et récupérer les plans techniques.
Pourquoi seulement les gares bretonnes ?
Il fallait que toutes les gares sur lesquelles allait être menée l’expérimentation soient sur le même territoire, pour des questions de cohérence. La Bretagne a été choisie parce qu’elle est plus innovante et plus dynamique en termes d’emplois, d’économie, de mobilité… On le voit avec des événements comme inOut, par exemple. Si le modèle fonctionne bien, nous l’étendrons en France.
11.04.2019
Comme neuf autres gares de Bretagne, celle de Rennes aura un « jumeau numérique ». Une première. Ce doublon virtuel permettra de réparer plus efficacement une pièce, mais aussi d’anticiper la casse.
Bruno Benoist, directeur de développement SNCF Gares et Connexions, dirige, entretien et exploite les gares de France. Il porte avec enthousiasme le projet de jumeaux numériques pour dix gares de Bretagne, dont celle de Rennes : une innovation qui prendra vie d’ici deux ans.
Le jumeau numérique d’une
gare, c’est quoi ?
C’est la réplique, la modélisation d’une gare dans un Cloud (sur internet). Des agences immobilières utilisent déjà ce type d’outils pour faire visiter un appartement avec un casque de réalité virtuelle.
À la SNCF, nous rendons cette innovation utile et performante, parce que c’est la première fois qu’elle servira une infrastructure publique, où il y a beaucoup de passage, et fera partie du service que l’on offre au client.
À quoi va-t-il servir ?
Des objets connectés dans la gare renverront des signaux et des données sur leur jumeau numérique. La SNCF pourra, par exemple, s’informer d’une panne sur un tapis roulant, un ascenseur ou une porte automatique par une remontée d’alerte.
Si la supervision automatique n’est pas suffisante, le BIM manager (directeur de la maquette numérique) pourra savoir d’où vient le problème et guider un technicien sur place, ce qui lui demande d’être à l’aise à la fois avec les logiciels et avec les métiers.
Nous pourrons aussi anticiper des casses : sur un escalator, les pièces qui tournent s’usent, nous pourrons planifier le remplacement d’une pièce et même des travaux de réparations sur le long terme, comme pour une toiture.
Rennes aura une gare sans problème ?
On y travaille, mais l’objectif « zéro panne » n’est jamais vraiment possible quand on parle d’industriel. En revanche, nous pouvons presque viser un « zéro accident », avec une meilleure prévention, une meilleure anticipation et plus de sécurité.
Le client pourra avoir accès à ces données, il saura quel matériel est en mauvais état de fonctionnement via l’application « En gare ». C’est utile, notamment pour les personnes handicapées.
Quelles gares sont concernées ?
Pour l’instant, nous sommes sûrs de travailler avec celles de Rennes, de Lorient et d’Auray. Nous choisirons la semaine prochaine les sept autres gares bretonnes et nous établirons le calendrier à ce moment-là. L’expérimentation sera en place d’ici deux ans.
C’est réservé aux gares en travaux ?
Comme nous sommes en travaux dans plusieurs gares, nous avons les plans techniques, des architectes et des ingénieurs, qui nous facilitent la saisie des données. Mais nous allons également le faire dans des gares moins récentes, avec un radar : c’est un petit robot ou un drone qui se promène et qui scanne le bâtiment en 3D. Nous irons aussi physiquement faire du repérage, et récupérer les plans techniques.
Pourquoi seulement les gares bretonnes ?
Il fallait que toutes les gares sur lesquelles allait être menée l’expérimentation soient sur le même territoire, pour des questions de cohérence. La Bretagne a été choisie parce qu’elle est plus innovante et plus dynamique en termes d’emplois, d’économie, de mobilité… On le voit avec des événements comme inOut, par exemple. Si le modèle fonctionne bien, nous l’étendrons en France.
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