Brest. Moins bruyant, le téléphérique est reparti
12.07.2019 Fredérique GUIZIOU
Ce jeudi 11 juillet, après presque deux mois d’immobilisation due au changement des câbles et de réparations plus classiques, on peut, à nouveau, relier par les airs, au-dessus de la Penfeld, le bas de Siam aux Ateliers des Capucins. Enfin ! C’est le préfet du Finistère qui a validé la relance du téléphérique, avec cette assurance de fiabilité et même, d’amélioration du système.
On n’attendait plus que le feu vert du préfet, Pascal Lelarge, pour que le
téléphérique reprenne du service. Enfin ! Le téléphérique est, à nouveau, opérationnel depuis ce jeudi 11 juillet, pour relier, par les airs, au-dessus de la Penfeld, le bas de Siam aux Ateliers des Capucins.
Après trois nouvelles semaines d’arrêt rajoutées à près d’un mois et demi d’immobilisation, l’impatience et la frustration des usagers étaient compréhensibles. Surtout lors des périodes d’intense activité et de festivités, comme lors du Chahu Capu ou du pique-nique insolite.
Mais, parce que le téléphérique de Brest reste un prototype, il était difficile d’aller plus vite : « Comme c’est un modèle unique au monde, toutes ses pièces sont elles-mêmes uniques, et les délais de fabrication et de livraison sont forcément plus longs », explique Paul Gardey De Soos, directeur général RATP Dev, devenu depuis le 1er juillet dernier, l’opérateur transport de Brest Métropole, jusqu’en 2027.
Ensuite, Keolis, l’opérateur qui a perdu son marché au profit de Ratp-dev, a dû s’atteler, mi-juin, 15 jours avant son départ, à l’inspection annuelle : une maintenance « classique », qui vérifie, entre autres, l’état des sabots en haut du pylône. Une première anomalie a ainsi été décelée sur la poulie du côté Jean-Moulin. Abîmée, elle a été réparée sans problème.
Deuxième anomalie, le système d’accouplement des moteurs qui font tourner les poulies s’est avéré défectueux : « Il a été réparé. Par le constructeur du téléphérique lui-même, Nicolas Chapuis, de la société suisse BMF, précise Paul Gardey De Soos. Ce qui assure la fiabilité du système sur la durée. »
À la grande satisfaction des Brestois, et aussi de nombreux touristes, qui retrouvent avec grand plaisir le moyen de transport le plus stylé et le plus fréquenté de Brest depuis son lancement en novembre 2016. Moins bruyant, plus sécurisant, que des effets positifs à long terme…
12.07.2019 Fredérique GUIZIOU
Ce jeudi 11 juillet, après presque deux mois d’immobilisation due au changement des câbles et de réparations plus classiques, on peut, à nouveau, relier par les airs, au-dessus de la Penfeld, le bas de Siam aux Ateliers des Capucins. Enfin ! C’est le préfet du Finistère qui a validé la relance du téléphérique, avec cette assurance de fiabilité et même, d’amélioration du système.
On n’attendait plus que le feu vert du préfet, Pascal Lelarge, pour que le
téléphérique reprenne du service. Enfin ! Le téléphérique est, à nouveau, opérationnel depuis ce jeudi 11 juillet, pour relier, par les airs, au-dessus de la Penfeld, le bas de Siam aux Ateliers des Capucins.
Après trois nouvelles semaines d’arrêt rajoutées à près d’un mois et demi d’immobilisation, l’impatience et la frustration des usagers étaient compréhensibles. Surtout lors des périodes d’intense activité et de festivités, comme lors du Chahu Capu ou du pique-nique insolite.
Mais, parce que le téléphérique de Brest reste un prototype, il était difficile d’aller plus vite : « Comme c’est un modèle unique au monde, toutes ses pièces sont elles-mêmes uniques, et les délais de fabrication et de livraison sont forcément plus longs », explique Paul Gardey De Soos, directeur général RATP Dev, devenu depuis le 1er juillet dernier, l’opérateur transport de Brest Métropole, jusqu’en 2027.
[size=30]Synchroniser les câbles[/size]
Le calage du nouveau câble, 2 km de « torons » métalliques, spécialement conçus pour être plus silencieux, s’est révélé complexe. « Il s’agit en réalité de deux câbles en parallèle, une sorte de gros ressort auquel sont accrochées les deux cabines, continue Paul Gardey De Soos. Il faut que les deux câbles avancent à la même vitesse sinon la cabine se met en diagonale. Cette synchronisation des câbles a pris du temps. »Ensuite, Keolis, l’opérateur qui a perdu son marché au profit de Ratp-dev, a dû s’atteler, mi-juin, 15 jours avant son départ, à l’inspection annuelle : une maintenance « classique », qui vérifie, entre autres, l’état des sabots en haut du pylône. Une première anomalie a ainsi été décelée sur la poulie du côté Jean-Moulin. Abîmée, elle a été réparée sans problème.
Deuxième anomalie, le système d’accouplement des moteurs qui font tourner les poulies s’est avéré défectueux : « Il a été réparé. Par le constructeur du téléphérique lui-même, Nicolas Chapuis, de la société suisse BMF, précise Paul Gardey De Soos. Ce qui assure la fiabilité du système sur la durée. »
[size=30]Une série de marches à blanc[/size]
Enfin, une série de tests a été lancée. Pour vérifier que le système se comporte bien à la perfection : arrêts d’urgence, procédures à lancer en fonction des conditions météo comme un vent fort… Des « marches à blanc », « dans les règles de l’art », qui ont pris cinq jours entiers.À la grande satisfaction des Brestois, et aussi de nombreux touristes, qui retrouvent avec grand plaisir le moyen de transport le plus stylé et le plus fréquenté de Brest depuis son lancement en novembre 2016. Moins bruyant, plus sécurisant, que des effets positifs à long terme…
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