Pays de la Loire. Transport collectifs urbains ; fréquentation en hause
05.09.2019
Avec 244 millions de voyages en 2018, les transports publics des huit principales agglomérations de la région ont connu une forte augmentation, la plus importante depuis 2003. Le réseau de Nantes Métropole, avec bus, tram, navettes fluviales… est le plus fréquenté.
+4,8 %
Les réseaux de transport public des huit collectivités urbaines ligériennes de plus de 100 000 habitants (Nantes, Angers, Le Mans, Saint-Nazaire, Cholet, Saumur, Laval et La Roche-sur-Yon) ont enregistré 244 millions de voyages en 2018, soit + 4,8 % par rapport à 2017. La dernière étude de la Dreal (1) en analyse les ressorts. Ces records de fréquentation marquent une accélération après les croissances de 2,4 % en 2017 et de 1,4 % en 2016.
La hausse est liée à un contexte socio-économique favorable aux transports collectifs et marqué par la forte hausse des créations d’emplois dans la région (+ 2,8 %) à l’origine de l’accroissement des déplacements domicile-travail. Dans le même temps, le coût d’usage de la voiture s’est accru en raison de la remontée du prix des carburants, provoquant une baisse de la circulation. « En France, quand les tarifs à la pompe augmentent de 10 %, la consommation de carburant recule d’environ 3 % », note la Dreal. Et les transports en commun absorbent entre un tiers et la moitié de la baisse induite des flux de voiture.
Nantes en tête
Les trois plus importantes agglomérations ligériennes (Nantes, Angers et Le Mans) ont représenté près de 90 % de la fréquentation des transports collectifs urbains. Nantes est le réseau le plus fréquenté. Ses lignes exploitées par la Semitan ont rassemblé environ six voyages sur dix réalisés dans les Pays de la Loire.
Avec 143,8 millions de voyages en 2018 sur le réseau de Nantes Métropole (bus, tramways et navettes fluviales), la Semitan a enregistré pour la dix-septième année consécutive une augmentation de sa fréquentation : + 5,6 % par rapport à 2017. Les trois lignes de tramway ont rassemblé 73,9 millions d’usagers ; les bus ont transporté 59,4 millions de voyageurs (dont 27,5 millions pour les neuf lignes de Chronobus dont la fréquentation a bondi de 13 %).
Avec 39 millions de voyageurs transportés en 2018, le réseau d’Angers Loire Métropole a réalisé le meilleur exercice de son histoire : + 4,7 % par rapport à 2017. En 2018, le réseau de l’agglomération du Mans, exploité par la Setram, avec l’appui de Keolis, a transporté 31,1 millions de voyageurs (+ 0,5 % comparé à 2017).
Renouveau du transport urbain
L’usage des transports collectifs urbains dans les Pays de la Loire est passé de 133 à 244 millions de voyages par an. Entre 1990 et 1994, la fréquentation a augmenté de 14 % grâce au développement du tramway à Nantes. Jusqu’en 2001, l’usage des transports publics s’est stabilisé (– 2 %), en raison de l’absence d’inauguration majeure et de la faible augmentation du prix des carburants. De 2002 à 2018, la croissance est record : + 65 %, portée, en particulier, par le développement de l’offre, la généralisation des abonnements de longue durée et leur prise en charge à 50 % par l’employeur.
(1) Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.
05.09.2019
Avec 244 millions de voyages en 2018, les transports publics des huit principales agglomérations de la région ont connu une forte augmentation, la plus importante depuis 2003. Le réseau de Nantes Métropole, avec bus, tram, navettes fluviales… est le plus fréquenté.
+4,8 %
Les réseaux de transport public des huit collectivités urbaines ligériennes de plus de 100 000 habitants (Nantes, Angers, Le Mans, Saint-Nazaire, Cholet, Saumur, Laval et La Roche-sur-Yon) ont enregistré 244 millions de voyages en 2018, soit + 4,8 % par rapport à 2017. La dernière étude de la Dreal (1) en analyse les ressorts. Ces records de fréquentation marquent une accélération après les croissances de 2,4 % en 2017 et de 1,4 % en 2016.
La hausse est liée à un contexte socio-économique favorable aux transports collectifs et marqué par la forte hausse des créations d’emplois dans la région (+ 2,8 %) à l’origine de l’accroissement des déplacements domicile-travail. Dans le même temps, le coût d’usage de la voiture s’est accru en raison de la remontée du prix des carburants, provoquant une baisse de la circulation. « En France, quand les tarifs à la pompe augmentent de 10 %, la consommation de carburant recule d’environ 3 % », note la Dreal. Et les transports en commun absorbent entre un tiers et la moitié de la baisse induite des flux de voiture.
Nantes en tête
Les trois plus importantes agglomérations ligériennes (Nantes, Angers et Le Mans) ont représenté près de 90 % de la fréquentation des transports collectifs urbains. Nantes est le réseau le plus fréquenté. Ses lignes exploitées par la Semitan ont rassemblé environ six voyages sur dix réalisés dans les Pays de la Loire.
Avec 143,8 millions de voyages en 2018 sur le réseau de Nantes Métropole (bus, tramways et navettes fluviales), la Semitan a enregistré pour la dix-septième année consécutive une augmentation de sa fréquentation : + 5,6 % par rapport à 2017. Les trois lignes de tramway ont rassemblé 73,9 millions d’usagers ; les bus ont transporté 59,4 millions de voyageurs (dont 27,5 millions pour les neuf lignes de Chronobus dont la fréquentation a bondi de 13 %).
Avec 39 millions de voyageurs transportés en 2018, le réseau d’Angers Loire Métropole a réalisé le meilleur exercice de son histoire : + 4,7 % par rapport à 2017. En 2018, le réseau de l’agglomération du Mans, exploité par la Setram, avec l’appui de Keolis, a transporté 31,1 millions de voyageurs (+ 0,5 % comparé à 2017).
Renouveau du transport urbain
L’usage des transports collectifs urbains dans les Pays de la Loire est passé de 133 à 244 millions de voyages par an. Entre 1990 et 1994, la fréquentation a augmenté de 14 % grâce au développement du tramway à Nantes. Jusqu’en 2001, l’usage des transports publics s’est stabilisé (– 2 %), en raison de l’absence d’inauguration majeure et de la faible augmentation du prix des carburants. De 2002 à 2018, la croissance est record : + 65 %, portée, en particulier, par le développement de l’offre, la généralisation des abonnements de longue durée et leur prise en charge à 50 % par l’employeur.
(1) Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.
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