Brest. Le tracé de la 2e ligne de tramway (presque) prêt
Olivier POLY
09.10.2019
Elle empruntera un deuxième pont Schuman qui sera à construire entre la place Albert-1er et le Bouguen, rentrera dans Kergoat puis Bellevue avant de rejoindre l’hôpital. Mais son terminus pourrait être repoussé au Questel.
Un pont Schuman bis
L’affaire est entendue. La deuxième ligne de tram de Brest, qui reliera la gare SNCF à l’hôpital de la Cavale Blanche n’empruntera pas le pont Schuman pour relier la place Albert 1er et les facultés. Comme Ouest-France l’avait révélé le
14 novembre 2018, et comme cela a été confirmé lors de la concertation publique, un deuxième pont sera construit. « Refaire le pont actuel pour que le tram puisse y passer reviendrait à peu près au même coût que d’en construire un deuxième, explique Yohann Nédélec, vice-président de Brest métropole chargé des déplacements. Soit 8,5 millions d’euros. Et un impact moindre sur la circulation durant les travaux. Ce pont enjamberait la rue du Moulin-à-Poudre tout de suite après la caserne Foch et arriverait devant le Crous. Il pourrait éventuellement servir aux vélos.
Le passage dans Kergoat
Là aussi, tout est désormais tranché. Le tram empruntera l’avenue Le Gorgeu jusqu’au carrefour avec la rue de Kergoat. Il pénétrera dans le quartier du même nom par la rue du Duc-d’Aumale et devrait rejoindre l’avenue de Tarente par la rue Baratier. Un tracé que nous avions dévoilé dès le 15 février 2018 et qui a reçu une large approbation dans le cadre de la concertation publique. « La ligne rentrera dans le quartier comme le fait la première ligne dans Pontanezen, relève Yohann Nédélec. Pas pour les mêmes raisons mais le but est le même : rendre un service au maximum d’habitants possible. »
L’arrivée à l’hôpital
Le pont de la Villeneuve sera conforté pour que les rames puissent y circuler, sur une seule voie. Mais une fois cet ouvrage d’art franchi, reste une question : où poser la station « Hôpital » ? Le CHRU plaide pour une arrivée au niveau de l’accueil, soit en hauteur. La Métropole avait initialement pensé à une station en contrebas, boulevard Tanguy-Prigent. « Rien n’est décidé, assure Yohann Nédélec. Mais pour arriver au niveau de l’accueil, il faut construire une sorte de rampe qui permette de s’affranchir du dénivelé. » Une option à 4,3 millions d’euros.
Le terminus
C’est sans doute l’apport majeur de la concertation publique. « À une écrasante majorité, on nous demande de prolonger la ligne au-delà de l’hôpital, explique Yohann Nédélec. Pour aller jusqu’au Questel, au niveau du carrefour Tanguy-Prigent – Mozart. » Une option d’ailleurs fermement défendue par Robert Jestin, maire adjoint du quartier de Saint-Pierre. Si cela ne représente que 500 m de ligne en plus à construire, la facture s’alourdirait mécaniquement de 11 millions d’euros.
Le site de remisage
Deux options sont toujours à l’étude. L’une dans le quartier de Bellevue, le long de l’avenue de Provence ; le second sous l’hôpital. « On s’oriente plutôt vers le site proche de l’hôpital, explique Yohann Nédélec. Les réactions des riverains à l’idée d’un site de remisage près de l’avenue de Provence ne sont pas très favorables. » Pour établir ce parking des rames, il faut environ un hectare de terrain. En revanche, tout l’entretien se fera au dépôt, près de Thalès.
Olivier POLY
09.10.2019
Elle empruntera un deuxième pont Schuman qui sera à construire entre la place Albert-1er et le Bouguen, rentrera dans Kergoat puis Bellevue avant de rejoindre l’hôpital. Mais son terminus pourrait être repoussé au Questel.
Un pont Schuman bis
L’affaire est entendue. La deuxième ligne de tram de Brest, qui reliera la gare SNCF à l’hôpital de la Cavale Blanche n’empruntera pas le pont Schuman pour relier la place Albert 1er et les facultés. Comme Ouest-France l’avait révélé le
14 novembre 2018, et comme cela a été confirmé lors de la concertation publique, un deuxième pont sera construit. « Refaire le pont actuel pour que le tram puisse y passer reviendrait à peu près au même coût que d’en construire un deuxième, explique Yohann Nédélec, vice-président de Brest métropole chargé des déplacements. Soit 8,5 millions d’euros. Et un impact moindre sur la circulation durant les travaux. Ce pont enjamberait la rue du Moulin-à-Poudre tout de suite après la caserne Foch et arriverait devant le Crous. Il pourrait éventuellement servir aux vélos.
Le passage dans Kergoat
Là aussi, tout est désormais tranché. Le tram empruntera l’avenue Le Gorgeu jusqu’au carrefour avec la rue de Kergoat. Il pénétrera dans le quartier du même nom par la rue du Duc-d’Aumale et devrait rejoindre l’avenue de Tarente par la rue Baratier. Un tracé que nous avions dévoilé dès le 15 février 2018 et qui a reçu une large approbation dans le cadre de la concertation publique. « La ligne rentrera dans le quartier comme le fait la première ligne dans Pontanezen, relève Yohann Nédélec. Pas pour les mêmes raisons mais le but est le même : rendre un service au maximum d’habitants possible. »
L’arrivée à l’hôpital
Le pont de la Villeneuve sera conforté pour que les rames puissent y circuler, sur une seule voie. Mais une fois cet ouvrage d’art franchi, reste une question : où poser la station « Hôpital » ? Le CHRU plaide pour une arrivée au niveau de l’accueil, soit en hauteur. La Métropole avait initialement pensé à une station en contrebas, boulevard Tanguy-Prigent. « Rien n’est décidé, assure Yohann Nédélec. Mais pour arriver au niveau de l’accueil, il faut construire une sorte de rampe qui permette de s’affranchir du dénivelé. » Une option à 4,3 millions d’euros.
Le terminus
C’est sans doute l’apport majeur de la concertation publique. « À une écrasante majorité, on nous demande de prolonger la ligne au-delà de l’hôpital, explique Yohann Nédélec. Pour aller jusqu’au Questel, au niveau du carrefour Tanguy-Prigent – Mozart. » Une option d’ailleurs fermement défendue par Robert Jestin, maire adjoint du quartier de Saint-Pierre. Si cela ne représente que 500 m de ligne en plus à construire, la facture s’alourdirait mécaniquement de 11 millions d’euros.
Le site de remisage
Deux options sont toujours à l’étude. L’une dans le quartier de Bellevue, le long de l’avenue de Provence ; le second sous l’hôpital. « On s’oriente plutôt vers le site proche de l’hôpital, explique Yohann Nédélec. Les réactions des riverains à l’idée d’un site de remisage près de l’avenue de Provence ne sont pas très favorables. » Pour établir ce parking des rames, il faut environ un hectare de terrain. En revanche, tout l’entretien se fera au dépôt, près de Thalès.
Aujourd'hui à 16:42 par LeChaix
» Horaires Hiver 2024 Paimpol Guingamp Carhaix
Aujourd'hui à 16:12 par LeChaix
» Landivisiau novembre 1989 BB 25200
Sam 30 Nov - 16:00 par LeChaix
» Travaux Saumur Thouars en sept 2024
Sam 30 Nov - 11:08 par LeChaix
» Brest 1988 poste aiguillage CC 72000
Sam 30 Nov - 9:52 par LeChaix
» Histoire Nantes Blottereau
Ven 29 Nov - 16:42 par LeChaix
» Saint Malo photos ancienne gare
Mar 26 Nov - 17:53 par LeChaix
» Redon : Le pont sur la Vilaine
Dim 24 Nov - 9:44 par U50GD
» PN 25 Langon "Port-de-Roche" reconstruction du pont routier sur la Vilaine.
Sam 23 Nov - 18:14 par U50GD