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Laval. Accueil des cyclistes à la gare : des ajustements restent à faire
15.10.2019
Ouest-France Stéphanie LECLERCQ.
La gare de Laval (Mayenne) a récemment doté ses escaliers d’une goulotte destinée à faciliter la circulation des cyclistes, qui n’ont plus à porter leur vélo pour accéder au quai. Un aménagement bienvenu pour ces usagers, mais qui reste perfectible.
« Je peux monter mais pas descendre ? » En gare de Laval (Mayenne), vélo à la main, Gwénola Kerjean s’étonne du sens interdit qui lui fait face. Pourtant, elle a bien emprunté cet escalier le matin même
. Elle a d’ailleurs apprécié la goulotte nouvellement installée : un rail métallique destiné à accueillir les roues de son vélo pliant. L’aménagement suscite chez elle l’enthousiasme. Mais aussi du questionnement.
Car ces usagers peinent souvent à circuler dans la gare. Contraints de porter leur vélo à l’épaule pour franchir les marches afin de rejoindre le quai où le train les attend, ces « vélotafeurs » (1) doivent évidemment composer avec une majorité de piétons. C’est d’ailleurs à ces derniers que le panneau sens interdit s’adresse. « La goulotte pourrait être dangereuse pour les piétons qui s’engageraient sans la voir. L’idée de cette petite barrière est que le piéton s’en écarte », précise la direction régionale de Gare & connexions, prestataire pour la Région de ces aménagements valorisant l’intermodalité dans les gares.
L’initiative qui participe à l’amélioration de l’accueil des cyclistes plaît évidemment à Gwénola Kerjean, qui monte à bord du TER pour Rennes trois fois par semaine avec son deux-roues. Mais elle regrette qu’un seul rail soit installé par escalier. D’autant qu’une goulotte de chaque côté aurait l’avantage de convenir à un droitier autant qu’à un gaucher.
Si ces installations apportent clairement du mieux aux usagers à vélo, elles peuvent être perfectibles. Les voyageurs qui souhaiteraient d’ailleurs formuler des remarques peuvent le faire « auprès du chef de gare en déposant un courrier au bureau d’accueil », assure-t-on au guichet de la gare qui n’a pas mis en place, contrairement à d’autres villes comme Le Mans (Sarthe), de cahier de doléances.
Quant au sens interdit qui a interpellé Gwénola Kerjean, la direction régionale de Gare & Connexions assure qu’elle va y regarder d’un peu plus près. « Dans d’autres gares, il y a juste le panneau gris. C’est un point à creuser. »
(1) Terme qui désigne les cyclistes qui utilisent le vélo pour se rendre à leur travail.
15.10.2019Ouest-France Stéphanie LECLERCQ.
La gare de Laval (Mayenne) a récemment doté ses escaliers d’une goulotte destinée à faciliter la circulation des cyclistes, qui n’ont plus à porter leur vélo pour accéder au quai. Un aménagement bienvenu pour ces usagers, mais qui reste perfectible.
« Je peux monter mais pas descendre ? » En gare de Laval (Mayenne), vélo à la main, Gwénola Kerjean s’étonne du sens interdit qui lui fait face. Pourtant, elle a bien emprunté cet escalier le matin même
. Elle a d’ailleurs apprécié la goulotte nouvellement installée : un rail métallique destiné à accueillir les roues de son vélo pliant. L’aménagement suscite chez elle l’enthousiasme. Mais aussi du questionnement.
Car ces usagers peinent souvent à circuler dans la gare. Contraints de porter leur vélo à l’épaule pour franchir les marches afin de rejoindre le quai où le train les attend, ces « vélotafeurs » (1) doivent évidemment composer avec une majorité de piétons. C’est d’ailleurs à ces derniers que le panneau sens interdit s’adresse. « La goulotte pourrait être dangereuse pour les piétons qui s’engageraient sans la voir. L’idée de cette petite barrière est que le piéton s’en écarte », précise la direction régionale de Gare & connexions, prestataire pour la Région de ces aménagements valorisant l’intermodalité dans les gares.
L’initiative qui participe à l’amélioration de l’accueil des cyclistes plaît évidemment à Gwénola Kerjean, qui monte à bord du TER pour Rennes trois fois par semaine avec son deux-roues. Mais elle regrette qu’un seul rail soit installé par escalier. D’autant qu’une goulotte de chaque côté aurait l’avantage de convenir à un droitier autant qu’à un gaucher.
[size=39]Contraintes de flux[/size]
Sauf que l’aménageur est tenu de faire avec l’existant. En clair, la largeur des escaliers n’est pas extensible et il n’est pas question que ces rails grignotent trop largement l’espace nécessaire à la circulation des usagers. « Nous avons des contraintes de flux », poursuit l’opérateur qui doit veiller à la fluidité de la circulation de tous les voyageurs.Si ces installations apportent clairement du mieux aux usagers à vélo, elles peuvent être perfectibles. Les voyageurs qui souhaiteraient d’ailleurs formuler des remarques peuvent le faire « auprès du chef de gare en déposant un courrier au bureau d’accueil », assure-t-on au guichet de la gare qui n’a pas mis en place, contrairement à d’autres villes comme Le Mans (Sarthe), de cahier de doléances.
Quant au sens interdit qui a interpellé Gwénola Kerjean, la direction régionale de Gare & Connexions assure qu’elle va y regarder d’un peu plus près. « Dans d’autres gares, il y a juste le panneau gris. C’est un point à creuser. »
(1) Terme qui désigne les cyclistes qui utilisent le vélo pour se rendre à leur travail.
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