Ouest-France Olivier BERREZAI. Publié le 12/11/2019 à 08h00
Téléphérique de Brest
L’idée d’un téléphérique a été très sérieusement étudiée par Rennes métropole, avec une ligne de près de 3 km partant de la Poterie et passant par Chantepie. Le projet a été finalement écarté, car difficile à insérer dans le tissu urbain.
Il n’y a pas qu’en montagne qu’on peut grimper dans un téléphérique. Pourquoi pas à Rennes ? L’idée a été très sérieusement envisagée par Rennes métropole. Au début de l’été, le 2 juillet 2019, les maires se sont réunis
pour se pencher sur différentes possibilités d’étendre le réseau de transports en commun à l’avenir. Bien au-delà de la mise en service de la nouvelle ligne de métro, fin 2020. Plutôt à long terme, à l’horizon 2030.
Dans la partie sud-est de la métropole, plusieurs hypothèses ont été avancées pour relier la Poterie aux rives du Blosne, au-delà de Chantepie. Parmi les scénarios : prolonger la ligne de métro, mettre en place un trambus, ou bien combiner les deux à la fois.
Le téléphérique présente des avantages en milieu urbain, quand le relief est accidenté ou quand les autres modes de transport sont saturés. « Il n’y a pas plus propre que le transport par téléphérique, il n’y a pas plus sécurisé, il n’y a pas plus silencieux et, en plus, il n’y a pas moins coûteux », affirmait Ségolène Royal, en 2016, lors de l’inauguration du téléphérique de Brest, alors qu’elle était encore ministre de l’Environnement.
Dans l’étude présentée aux élus, les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’investissement pour un téléphérique est estimé à 50 millions d’euros, quatre fois moins cher que les 224 millions d’euros nécessaires pour prolonger la ligne de métro. Seul le trambus est équivalent, avec une dépense évaluée à 53 millions d’euros.
D’après les spécialistes, sa réalisation demanderait sept à neuf ans, contre douze à quatorze ans si l’on voulait prolonger la ligne de métro jusqu’aux rives du Blosne. Et du côté des usagers, quel avantage à prendre le téléphérique ? Le gain de temps par rapport aux transports actuels est estimé à 14 minutes, moins bien le métro (18 minutes) mais mieux que le trambus (12 minutes). À vrai dire, les différentes solutions se tiennent dans un mouchoir de poche.
Les maires de la métropole ont fait le choix d’approfondir deux autres scénarios : le trambus, et la combinaison métro et trambus. Dans cette dernière hypothèse de travail, la ligne de métro serait prolongée de la Poterie jusqu’au Val-Blanc. Le trambus prendrait ensuite le relais jusqu’aux rives du Blosne, en passant par Chantepie. Mais rien n’est encore tranché, les études demanderont encore des années.
Téléphérique de Brest
L’idée d’un téléphérique a été très sérieusement étudiée par Rennes métropole, avec une ligne de près de 3 km partant de la Poterie et passant par Chantepie. Le projet a été finalement écarté, car difficile à insérer dans le tissu urbain.
Il n’y a pas qu’en montagne qu’on peut grimper dans un téléphérique. Pourquoi pas à Rennes ? L’idée a été très sérieusement envisagée par Rennes métropole. Au début de l’été, le 2 juillet 2019, les maires se sont réunis
pour se pencher sur différentes possibilités d’étendre le réseau de transports en commun à l’avenir. Bien au-delà de la mise en service de la nouvelle ligne de métro, fin 2020. Plutôt à long terme, à l’horizon 2030.
Dans la partie sud-est de la métropole, plusieurs hypothèses ont été avancées pour relier la Poterie aux rives du Blosne, au-delà de Chantepie. Parmi les scénarios : prolonger la ligne de métro, mettre en place un trambus, ou bien combiner les deux à la fois.
[size=39]« Le téléphérique, il n’y a pas plus propre »[/size]
Sans oublier un quatrième scénario pour le moins original, celui d’un téléphérique. Ce transport par câble permettait de parcourir une distance de 2,9 km, avec cinq stations. L’étude réalisée par le cabinet Setec ne s’interdisait aucune solution, « sans présager, à ce stade, du mode de transport qui serait retenu, ni du planning de réalisation. »Le téléphérique présente des avantages en milieu urbain, quand le relief est accidenté ou quand les autres modes de transport sont saturés. « Il n’y a pas plus propre que le transport par téléphérique, il n’y a pas plus sécurisé, il n’y a pas plus silencieux et, en plus, il n’y a pas moins coûteux », affirmait Ségolène Royal, en 2016, lors de l’inauguration du téléphérique de Brest, alors qu’elle était encore ministre de l’Environnement.
[size=39]50 millions d’euros[/size]
Les coûts d’implantation sont faibles puisqu’il nécessite moins d’espace au sol. Même chose pour la maintenance, moins coûteuse que pour d’autres modes de transport. Enfin, et ce n’est pas le moindre de ses atouts, le téléphérique n’est pas polluant, car 100 % électrique. Un argument de poids en cette période de transition énergétique, alors que Rennes veut aussi développer sa flotte de bus électriques.Dans l’étude présentée aux élus, les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’investissement pour un téléphérique est estimé à 50 millions d’euros, quatre fois moins cher que les 224 millions d’euros nécessaires pour prolonger la ligne de métro. Seul le trambus est équivalent, avec une dépense évaluée à 53 millions d’euros.
[size=39]7 000 voyageurs par jour[/size]
Certes, le téléphérique a une capacité limitée (7 000 voyageurs par jour, contre 12 000 pour le métro) mais il dégagerait au final un bilan d’exploitation positif de 1 million d’euros par an, alors que les autres options se contentent de parvenir à l’équilibre.D’après les spécialistes, sa réalisation demanderait sept à neuf ans, contre douze à quatorze ans si l’on voulait prolonger la ligne de métro jusqu’aux rives du Blosne. Et du côté des usagers, quel avantage à prendre le téléphérique ? Le gain de temps par rapport aux transports actuels est estimé à 14 minutes, moins bien le métro (18 minutes) mais mieux que le trambus (12 minutes). À vrai dire, les différentes solutions se tiennent dans un mouchoir de poche.
[size=39]Difficile à insérer à Chantepie[/size]
Malgré ses avantages sur le papier, le projet de téléphérique a finalement écarté par les élus, « du fait d’un plus faible effet de levier sur la fréquentation » par rapport aux autres scénarios. À cause également d’une « insertion urbaine compliquée » dans le centre-ville de Chantepie.Les maires de la métropole ont fait le choix d’approfondir deux autres scénarios : le trambus, et la combinaison métro et trambus. Dans cette dernière hypothèse de travail, la ligne de métro serait prolongée de la Poterie jusqu’au Val-Blanc. Le trambus prendrait ensuite le relais jusqu’aux rives du Blosne, en passant par Chantepie. Mais rien n’est encore tranché, les études demanderont encore des années.
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