Le candidat LREM à la mairie de Brest ne fera pas la deuxième ligne de tram s’il est élu en mars prochain. Il lui préfère un réseau de trolley plus long (31 km) et moins cher (120 millions contre 180 millions).
Il se distingue de l’actuel projet de la majorité de François Cuillandre. S’il est élu maire de Brest en mars 2020, Marc Coatanéa rangera au placard le projet de deuxième ligne de tram entre la gare et l
’hôpital (et celui de bus à haut niveau de service vers Lambézellec). À la place, il préfère créer 31 km de ligne de trolley, un bus électrique alimenté par une ligne aérienne de contact.
Pourquoi un trolley bus plutôt qu’un tram ?
« Il faut une deuxième ligne de transport en commun structurante », reconnaît Marc Coatanéa. Mais le candidat de la République en Marche à la mairie de Brest (et donc à la présidence de Brest métropole) ne veut pas non plus que « nos choix nous enferment dans une forme de dépendance ». En clair, « si on pose des rails pour un tram entre la gare et l’hôpital, on en a pour quarante ans ». D’où le choix d’un trolley bus de dernière génération (Brest a déjà fait rouler des trolleys entre 1947 et 1970), dont la mise en chantier et les infrastructures sont moins lourdes.
C’est quoi un trolleybus ?
Il s’agit d’un véhicule évoluant sur pneus dans une voie qui lui est réservée. D’une capacité de 150 à 200 personnes par rame, les trolleys fonctionnent à l’électricité. Ils sont alimentés par une ligne aérienne de contact (comme un tram) mais peuvent aussi rouler grâce à une batterie assez puissante pour leur assurer huit km d’autonomie. Lyon, Limoges et Clermont-Ferrand en utilisent. Le trolley est plutôt considéré comme un substitut au bus qu’au tram.
Quel tracé envisage-t-il ?
Marc Coatanéa a dessiné deux tracés. Le premier partirait d’Océanopolis, longerait le port de commerce, irait jusqu’au bout du parc à chaînes, pour remonter, via la rampe Salaün-Penquer, vers la gare. À partir de là, il suivrait le projet de deuxième ligne de tram, desservant notamment les facultés, le quartier de Bellevue et l’hôpital de la Cavale-Blanche. Mais il ne s’arrêterait pas là. La ligne serait prolongée, via le Vern, jusqu’au Polygone où elle retomberait sur la première ligne de tramway. Longueur totale : 15 km. Cette ligne serait longée d’une piste cyclable « arborée et protégée ».
Et le second tracé ?
Il s’agit en fait d’extensions de l’actuelle voie de tramway, mais opérée par trolleybus. L’une d’elles partirait du dépôt de tram pour desservir le Technopole puis le bourg de Plouzané. La seconde partirait du Froutven pour aller jusqu’au bourg de Guipavas. Ces deux lignes mesurent environ 7,5 km chacune, ce qui porterait le projet global à 31 km de ligne.
D’autres extensions seraient possibles ?
Décidément fan du trolley, Marc Coatanéa lancerait d’autres lignes à l’étude : une vers Gouesnou, une vers le Relecq-Kerhuon et une vers le parc expo de Penfeld. Mais elles ne seraient pas pour le prochain mandat.
Quel est le coût par rapport à un tramway ?
« Beaucoup moins cher », assure Marc Coatanéa. Selon ses calculs, les 31 km de ligne qu’il envisage reviendraient à 120 millions. Contre 180 millions d’euros au double projet de tram gare – hôpital et bus à haut niveau de service gare – Lambézellec. Mais la durée de vue d’un trolley n’est pas la même que celle qu’un tram… La fréquentation, si l’on se fie aux chiffres de l’agglomération lyonnaise, n’est pas non plus aussi importante.
Il se distingue de l’actuel projet de la majorité de François Cuillandre. S’il est élu maire de Brest en mars 2020, Marc Coatanéa rangera au placard le projet de deuxième ligne de tram entre la gare et l
’hôpital (et celui de bus à haut niveau de service vers Lambézellec). À la place, il préfère créer 31 km de ligne de trolley, un bus électrique alimenté par une ligne aérienne de contact.
Pourquoi un trolley bus plutôt qu’un tram ?
« Il faut une deuxième ligne de transport en commun structurante », reconnaît Marc Coatanéa. Mais le candidat de la République en Marche à la mairie de Brest (et donc à la présidence de Brest métropole) ne veut pas non plus que « nos choix nous enferment dans une forme de dépendance ». En clair, « si on pose des rails pour un tram entre la gare et l’hôpital, on en a pour quarante ans ». D’où le choix d’un trolley bus de dernière génération (Brest a déjà fait rouler des trolleys entre 1947 et 1970), dont la mise en chantier et les infrastructures sont moins lourdes.
C’est quoi un trolleybus ?
Il s’agit d’un véhicule évoluant sur pneus dans une voie qui lui est réservée. D’une capacité de 150 à 200 personnes par rame, les trolleys fonctionnent à l’électricité. Ils sont alimentés par une ligne aérienne de contact (comme un tram) mais peuvent aussi rouler grâce à une batterie assez puissante pour leur assurer huit km d’autonomie. Lyon, Limoges et Clermont-Ferrand en utilisent. Le trolley est plutôt considéré comme un substitut au bus qu’au tram.
Quel tracé envisage-t-il ?
Marc Coatanéa a dessiné deux tracés. Le premier partirait d’Océanopolis, longerait le port de commerce, irait jusqu’au bout du parc à chaînes, pour remonter, via la rampe Salaün-Penquer, vers la gare. À partir de là, il suivrait le projet de deuxième ligne de tram, desservant notamment les facultés, le quartier de Bellevue et l’hôpital de la Cavale-Blanche. Mais il ne s’arrêterait pas là. La ligne serait prolongée, via le Vern, jusqu’au Polygone où elle retomberait sur la première ligne de tramway. Longueur totale : 15 km. Cette ligne serait longée d’une piste cyclable « arborée et protégée ».
Et le second tracé ?
Il s’agit en fait d’extensions de l’actuelle voie de tramway, mais opérée par trolleybus. L’une d’elles partirait du dépôt de tram pour desservir le Technopole puis le bourg de Plouzané. La seconde partirait du Froutven pour aller jusqu’au bourg de Guipavas. Ces deux lignes mesurent environ 7,5 km chacune, ce qui porterait le projet global à 31 km de ligne.
D’autres extensions seraient possibles ?
Décidément fan du trolley, Marc Coatanéa lancerait d’autres lignes à l’étude : une vers Gouesnou, une vers le Relecq-Kerhuon et une vers le parc expo de Penfeld. Mais elles ne seraient pas pour le prochain mandat.
Quel est le coût par rapport à un tramway ?
« Beaucoup moins cher », assure Marc Coatanéa. Selon ses calculs, les 31 km de ligne qu’il envisage reviendraient à 120 millions. Contre 180 millions d’euros au double projet de tram gare – hôpital et bus à haut niveau de service gare – Lambézellec. Mais la durée de vue d’un trolley n’est pas la même que celle qu’un tram… La fréquentation, si l’on se fie aux chiffres de l’agglomération lyonnaise, n’est pas non plus aussi importante.
Les brestois mêmes sont tout aussi léonard que bigoudens en ce qui concerne les sous et le candidat à la métropole n'est pas dupe !
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