Cornotavirus. A St Malo, l'activité SNCF au régime yoyo
17.03.2020
Brigitte Savenat-Guillard
Pierre-Marie, jeune Parisien dont la compagne vient d’emménager à Saint-Malo, a pris la décision de la rejoindre, le temps du confinement. « Mon employeur nous a mis au télétravail, dès lundi. Et lorsque le principe d’un confinement généralisé s’est ébruité, cela a été la folie. Rester à Paris, le plus souvent, c’est s’enfermer dans 20 m² ou 30 m2. Alors dès mardi, on a vu des gens avec des valises, dans les rues. Et ceux qui ont commencé à quitter Paris en voiture nous racontent les embouteillages ».
Dans ces conditions, réserver un billet de TGV « a été compliqué, entre les trains complets et les trains supprimés. J’ai pu m’en procurer un de justesse, dans l’heure de midi, mardi. Au prix habituel. Un vrai coup de bol. Tous les gens qui ont une résidence secondaire, de la famille, des amis en province s’en vont. »
À la gare SNCF malouine en revanche, ce lundi a été une journée très calme « avec une chute très nette de la fréquentation TER ainsi que des réservations TGV. Il y a eu aussi des annulations de réservations. Reste à savoir comment évolueront les choses à partir de ce lundi soir, après l’intervention d’Emmanuel Macron », expliquent les services communication TER Bretagne.
Un contraste saisissant avec la journée de dimanche, où une affluence nettement plus importante que prévu a été observée. « Avec beaucoup de touristes obligés de quitter leurs hôtels et villégiatures. Parfois paniqués. Malgré tout, on a pu gérer et trouver assez de places dans les trains pour satisfaire tout le monde. »
Avec une urgence : « Faire en sorte que les gestes barrière soient respectés. Tous les agents se mobilisent, en gare, sur les quais, pour assurer la sécurité des usagers et le respect des bonnes pratiques, rappelées continuellement. »
Pas question d’imaginer prévoir des trains supplémentaires, au cas où la demande exploserait, ce mardi ou les jours suivants. « Tout simplement parce que nous ne sommes pas en capacité de le faire. »
17.03.2020
Brigitte Savenat-Guillard
Pierre-Marie, jeune Parisien dont la compagne vient d’emménager à Saint-Malo, a pris la décision de la rejoindre, le temps du confinement. « Mon employeur nous a mis au télétravail, dès lundi. Et lorsque le principe d’un confinement généralisé s’est ébruité, cela a été la folie. Rester à Paris, le plus souvent, c’est s’enfermer dans 20 m² ou 30 m2. Alors dès mardi, on a vu des gens avec des valises, dans les rues. Et ceux qui ont commencé à quitter Paris en voiture nous racontent les embouteillages ».
Dans ces conditions, réserver un billet de TGV « a été compliqué, entre les trains complets et les trains supprimés. J’ai pu m’en procurer un de justesse, dans l’heure de midi, mardi. Au prix habituel. Un vrai coup de bol. Tous les gens qui ont une résidence secondaire, de la famille, des amis en province s’en vont. »
À la gare SNCF malouine en revanche, ce lundi a été une journée très calme « avec une chute très nette de la fréquentation TER ainsi que des réservations TGV. Il y a eu aussi des annulations de réservations. Reste à savoir comment évolueront les choses à partir de ce lundi soir, après l’intervention d’Emmanuel Macron », expliquent les services communication TER Bretagne.
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