par X3890 Lun 27 Avr - 23:54
Bonsoir Alain,
Tu as tout à fait raison, j'ai mélangé deux périodes.
Dans la situation des années 70, avec existence de deux voies, on était en effet dans le cas des gares Ouest avec appareils de voie non munis de dispositifs spéciaux d'immobilisation et on devait donc avoir une MBMN, ainsi que des chevrons d'entrée avec franchissement des aiguilles d'entrée et sortie à 30 km/h maximum. Je n'ai plus de souvenir de ces pancartes, il faudrait que je regarde sur de vieilles photos. On retrouve ce type de configuration à Uzel sur la ligne de St Brieuc à Loudéac. Dans les années 70, tous les trains desservaient Kerauzern, y compris les express ! Le 30 n'était donc pas une contrainte.
Ensuite, à une date que je ne me rappelle plus (dans les années 80), l'aiguille côté PLT a été déposée et la voie côté ouest transformée en impasse. A ce moment là, l'aiguille d'accès côté LNI a été munie d'un dispositif d'immobilisation et est devenue franchissable à 60 km/h max. Tous les autorails continuaient à desservir Kerauzern (au service 85, c'était encore le cas), mais les express ne s'y arrêtaient plus. Puis l'arrêt n'a plus été observé que par quelques autorails et finalement tout arrêt a été supprimé.
L'aiguille côté LNI a ensuite été supprimée avec conservation du ralent 60 et la voie a été rectifiée au moment de l'électrification en 2000 (et non du RVB en 2014). Sinon toute modification du tracé ultérieure aurait exigé de toucher à la caténaire.
Michel
U50GD a écrit:Bonsoir X3890,
Les appareils de voie des gares de type Ouest n'étaient pas verrouillés donc vitesse maximum de franchissement 30 km/h, en l'absence de signaux, il fallait donc bien indiquer au mécanicien qu'il y avait un point à franchir avec vitesse limitée. Sur les lignes avec signalisation simplifiée, ce rôle était dévolu à la pancarte horizontale mi-blanche-mi-noire (page 66 de mon vieux S1A, indicée rectificatif 13).
A la dépose de la deuxième aiguille, ce sont bien le maintien des courbes à l'emplacement des appareils qui justifiaient le 60 Km/h.
Il y avait une situation identique en gare de Lambel-Camors, mais là à la dépose des appareils de voie, le tracé a été entièrement repris pour ne pas péjorer les trains lourds.
Alain
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