« Notre ligne de train, on l'aime, on en a besoin, on va la défendre » : ainsi résumait Jean-Yves de Chaisemartin l'état d'esprit de la manif- soutien à la ligne Paimpol-Guingamp, hier matin.
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On est en bonne voie mais tant que tout n'est pas signé... » Pour Robert, de Guingamp, utilisateur du TER, qui arborait un beau panneau « Sauvons la ligne », comme pour Béatrice et Valérie, salariées de la CFTA, société qui gère la ligne Paimpol-Guingamp pour le compte de la SNCF, il fallait manifester, hier, « pour exprimer la volonté des usagers des zones rurales de ne pas être oubliés, pour défendre le service public et évidemment les emplois ». À l'appel de la CGT cheminot, de l'UDB et de la ville de Paimpol, ils étaient ainsi près de 300 rassemblés sur le parvis de la gare, pour faire avancer le dossier travaux et maintenir la pression pour débloquer les fonds. Car comme l'ont rappelé les syndicalistes dans leurs allocutions, il y a urgence à rénover des voies « à tel point détériorées qu'il a fallu multiplier les limitations de vitesse jusqu'à faire passer le temps de trajet de 40 minutes à 1 h 10 ». Côté financement, un tour de table a été mis en place par le Région Bretagne, qui doit être bouclé en juin. La CGT a fait ses comptes : sur les presque 28 M€ nécessaires à la rénovation de la ligne, la Région a promis d'en financer 40 %, l'État, 20 %. « Reste à connaître les propositions de participation du conseil départemental, des autres collectivités locales et de SNCF Réseau pour financer les 11,2 M€ restant, a indiqué Pascal Blivet, responsable régional CGT cheminot. «
Entre le train et l'avion il faudra choisir » Le maire, Jean-Yves de Chaisemartin, prenant sa casquette de vice-président départemental en charge de l'équipement du territoire, a promis 3M€ nécessaires à la consolidation de l'enveloppe budgétaire. «
Mais les fonds publics ne sont pas sans fond. Il y aura des économies à faire ailleurs, il faudra choisir entre le train et l'avion », a-t-il lancé, annonçant sa volonté de défendre le principe de l'arrêt de la ligne aérienne Lannion-Paris : « C'est 3 M€ par an pour son maintien, ce qui retire des clients au train ». Si tout est acté, les travaux devraient commencer en septembre 2016, mais la CGT voudrait les voir avancer à janvier 2016. Et la priorité pour les cheminots est que la ligne reste ouverte jusqu'aux travaux et même pendant. « Il y a 6 km critiques, autour de Plouëc et de Plouisy, sur lesquels on pourrait travailler de nuit », confiait Pascal Blivet. Les équipes de SNCF Réseau ont
un vrai savoir-faire dans la régénération des voies. Maintenant, il faut passer au concret ».
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