Passerelle : un accord plutôt qu'un mauvais procès
Laval - Modifié le 24/03/2016 à 04:00
Yann-Olivier BRICOMBERT et Jean-Loïc GUÉRIN.
On connaît enfin la période où sera construite la nouvelle passerelle, rénovation charnière du gros dossier du réaménagement général du quartier de la gare SNCF. « Entre février et octobre 2017. Des créneaux horaires au sein du trafic ferroviaire ont été officiellement attribués, a détaillé le maire, François Zocchetto, hier, à l'occasion du conseil municipal. Toutefois, l'essentiel des travaux se fera la nuit et les week-ends. »
Autrement dit, deux ans en retard par rapport au calendrier initial où le projet avait été acté et le feu vert donné aux entreprises. On se souvient qu'un mois avant l'échéance, SNCF réseau (ex-RFF) avait fait marche arrière, assurant qu'elle n'avait plus les moyens humains, en raison d'une sécurisation nécessaire de son réseau. De quoi mettre en difficulté la municipalité qui s'était engagée, notamment auprès de l'entreprise GTM (groupe Vinci), principal attributaire des travaux. « Suite à une rencontre entre SNCF réseau, le préfet de région et les entreprises, nous avons obtenu une indemnisation de 890 000 € pour compenser le retard et le préjudice moral », se satisfait le maire. L'argument de la force majeure pour la SNCF n'a pas été opposable.
Des travaux retardés
D'ici le démarrage de la passerelle, d'autres travaux pourront avancer : la rénovation à la fois du bâtiment pour les voyageurs (déjà commencée), de l'espace public environnant et de l'îlot de l'ex-trésorerie en face de la gare.
Hier soir, Jean-Christophe Boyer, conseiller municipal socialiste, a égrené les difficultés rencontrées par la majorité : « Le projet gare va souffrir de retards très importants : deux à trois ans pour la passerelle, le parking des cars, le souterrain, quatre à six ans pour les travaux de raccordement au parvis, pour les travaux rue Pierre-de-Coubertin et surtout ceux du Pont de Paris, pourtant essentiels pour notre entrée de ville. »
Le dossier serpent de mer de la passerelle est-il, enfin, sur de bons rails ? « Sauf cataclysme, oui », assure François Zocchetto. Jean-Christophe Gruau, élu d'opposition d'extrême droite, préfère feindre l'ignorance : « Ça fait combien de fois, en deux ans, qu'on nous parle de ce dossier ? »
Laval - Modifié le 24/03/2016 à 04:00
Yann-Olivier BRICOMBERT et Jean-Loïc GUÉRIN.
En 2015, alors que le chantier allait démarrer, Réseau ferré de France avait stoppé les travaux. La Ville vient d'obtenir réparation du préjudice. Début des travaux dans moins d'un an.
On connaît enfin la période où sera construite la nouvelle passerelle, rénovation charnière du gros dossier du réaménagement général du quartier de la gare SNCF. « Entre février et octobre 2017. Des créneaux horaires au sein du trafic ferroviaire ont été officiellement attribués, a détaillé le maire, François Zocchetto, hier, à l'occasion du conseil municipal. Toutefois, l'essentiel des travaux se fera la nuit et les week-ends. »
Autrement dit, deux ans en retard par rapport au calendrier initial où le projet avait été acté et le feu vert donné aux entreprises. On se souvient qu'un mois avant l'échéance, SNCF réseau (ex-RFF) avait fait marche arrière, assurant qu'elle n'avait plus les moyens humains, en raison d'une sécurisation nécessaire de son réseau. De quoi mettre en difficulté la municipalité qui s'était engagée, notamment auprès de l'entreprise GTM (groupe Vinci), principal attributaire des travaux. « Suite à une rencontre entre SNCF réseau, le préfet de région et les entreprises, nous avons obtenu une indemnisation de 890 000 € pour compenser le retard et le préjudice moral », se satisfait le maire. L'argument de la force majeure pour la SNCF n'a pas été opposable.
Des travaux retardés
D'ici le démarrage de la passerelle, d'autres travaux pourront avancer : la rénovation à la fois du bâtiment pour les voyageurs (déjà commencée), de l'espace public environnant et de l'îlot de l'ex-trésorerie en face de la gare.
Hier soir, Jean-Christophe Boyer, conseiller municipal socialiste, a égrené les difficultés rencontrées par la majorité : « Le projet gare va souffrir de retards très importants : deux à trois ans pour la passerelle, le parking des cars, le souterrain, quatre à six ans pour les travaux de raccordement au parvis, pour les travaux rue Pierre-de-Coubertin et surtout ceux du Pont de Paris, pourtant essentiels pour notre entrée de ville. »
Le dossier serpent de mer de la passerelle est-il, enfin, sur de bons rails ? « Sauf cataclysme, oui », assure François Zocchetto. Jean-Christophe Gruau, élu d'opposition d'extrême droite, préfère feindre l'ignorance : « Ça fait combien de fois, en deux ans, qu'on nous parle de ce dossier ? »
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