Gare de La Brohinière (PK 410,6)

Rennes - La Brohinière - Lamballe - Saint-Brieuc - Guingamp (131,500 km)

Elle était gare de bifurcation des anciennes lignes à voie unique à écartement standard :

- La Brohinière - Le Quiou-Évran - Trévron - Dinan (38,400 km).
Mise en service par Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest : le 26 juillet 1896.
Reprise de l'exploitation par l'Administration des Chemins de fer de l'État : le 1er janvier 1909.

- La Brohinière -  Saint-Méen - Mauron - Ploërmel (41,700 km).
Mise en service par Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest : le 6 avril 1884.
Reprise de l'exploitation par l'Administration des Chemins de fer de l'État : le 1er janvier 1909.
Fermeture au service voyageurs : le 6 mars 1972.

Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.

Elle était gare de contact de l'ancienne ligne à voie unique (voie métrique) :
La Brohinière - Saint-Méen - Merdrignac - Plémet-La Prénessaye - Loudéac (58 km).
Mise en service :
- section La Brohinière - Saint Lubin-le-Vaublanc (42 km) : le 12 août 1907;
- section Saint Lubin-le-Vaublanc - Loudéac (16 km) : le 1er octobre 1904.

Fermeture au service voyageurs : le 4 octobre 1953.
Fermeture au service marchandises : le 3 juillet 1967.
Cette ancienne ligne, a été déclassée par décret, le 9 août 1969.

La gare à l'époque de l'Administration des Chemins de fer de l'État.

Le poème d'Henri ALLAIN.

La Brohinière était aussi la gare origine-terminus  de la ligne du Réseau Breton à voie métrique vers/de Loudéac en tronc commun jusqu'à St Méen avec la ligne vers/de Ploërmel-Questembert. C'était une grande gare ou coexistait l'écartement standard et métrique. En fait La Brohinière était un "faux bourg" de Montauban de Bretagne, ancienne sous préfecture de l'Ile et Vilaine qui a raté son rang de Bifur.