Lorient. La future gare se profile à très grande vitesse

Lorient. La future gare se profile à très grande vitesse

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Lorient  - 26 Juin 2013


En mai 2017, par le rail, Lorient ne sera plus qu’à 2 h 40 de Paris. Un gain de temps qui coûte 58 millions d’euros, un financement réuni par sept partenaires.

Un chantier de près de dix ans

Michel Cadot, préfet de région, s’est déplacé pour signer, ce mercredi en mairie de Lorient, le contrat de pôle d’échanges multimodal de Lorient, qui engage l’État, la région, le département, l’agglomération du pays de Lorient, la Ville, la SNCF et Réseau ferré de France dans un pan pluriannuel. Cette signature ouvre « un chantier de près de dix ans », a indiqué Norbert Métairie. Le préfet, lui, a souligné la capacité des Bretons à se mobiliser « sur les grandes stratégies territoriales », et singulièrement celle-ci, dans le plan Bretagne à grande vitesse.

Gain de temps : pas seulement sur la voie

Dans quatre ans, « Lorient ne sera plus qu’à 2 h 40 de Paris », se félicite Norbert Métairie. En soulignant que ce gain de temps ne doit pas être altéré au départ ou à l’arrivée : d’où la création d’une gare neuve, intégrant les divers modes de déplacements, tout particulièrement avec la réalisation du programme Triskell 2, des bus à haute qualité de service en direction de Ploemeur et Quéven, afin de mieux desservir une population de 50 000 habitants.

Une facture de 58, 38 millions

Sept partenaires ne seront pas de trop pour payer la note globale de 58,38 millions d’euros.

Le calendrier

Dès 2013, fin des travaux sur la ligne Quimper-Lorient de septembre à décembre, et début des travaux du Triskell 2 à proximité de la future gare. 2016, mise en service du Triskell 2. 2017, arrivée de la grande vitesse dans la nouvelle gare. 2019, ouverture du nouveau pôle TER et des parkings sud. 2021 : ouverture du pôle nord.