Rennes. 1 TER sur 2 et 8TGV sur 10, pagaille maîtrisée en gare de Rennes

Rennes. 1 TER sur 2 et 8TGV sur 10, pagaille maîtrisée en gare de Rennes

19.10.2019


Le « mouvement social inopiné » des conducteurs perturbe le trafic ferroviaire en gare de Rennes, ce vendredi soir. Une vingtaine de Gilets rouges sont mobilisés pour aider les voyageurs. Un conflit qui affecte surtout les TER.



 Je suis là pour accompagner des amis qui doivent se rendre à Paris, puis à Marseille, explique cette voyageuse rencontrée ce vendredi, en fin de journée, en gare de Rennes. Le problème c’est que je ne sais pas s’ils arriveront à Paris. Et surtout si, une fois dans la capitale, ils pourront attraper un nouveau train.  Et elle n’est pas la seule à se poser des questions.
Des dizaines de voyageurs et voyageuses se demandent également si leur train était bien programmé et surtout à quelle heure. La conséquence du « mouvement social inopiné » des conducteurs de trains, auquel des contrôleurs se sont associés.

[size=39]« Un peu de retard »[/size]

 Nous sommes surtout confrontés à des problèmes sur les lignes régionales avec environ un TER sur deux qui roule, explique un Gilet rouge chargé de renseigner les passagers. Quant au trafic TGV, il est moins touché. Huit trains sur dix roulent même s’ils accusent un peu de retard. 

Pour faire face à la situation, une vingtaine de Gilets rouges ont été mobilisés en gare de Rennes. Même la Protection civile a été activée. Prête à distribuer eau et nourriture si la situation devenait trop chaotique et si des personnes se trouvaient bloquées en gare de Rennes.  C’est un départ de vacances avec en général 20 % de voyageurs en plus. 

Alors, devant les panneaux d’affichage, les gens attendent, un peu fébrile.  D’habitude, les trains sont annoncés 20 minutes avant leur départ, explique un cadre de la SNCF. Là, on attend vraiment d’être sûr qu’ils partiront pour les afficher. Donc parfois, c’est juste quelques minutes avant le départ qu’ils sont indiqués.  De quoi un peu stresser les passagers.
À 17 h 35, le TGV en provenance de Quimper et en direction de Paris est enfin annoncé. Une foule compacte se précipite sur les quais. Certains ont des places réservées, d’autre pas. Un peu de confusion mais tout le monde arrive à embarquer. Le TGV partira avec quelques minutes de retard.

Il y a déjà moins de TER à circuler le Week end par conséquent les perturbations sont en rapport aussi importantes. Encore très peu d'information en temps et en heure.Dém… vous !

Je ne dis rien, mais je n'en pense pas moins! La mentalité française est à revoir complètement (bonne chance!) J'ai dit quelque chose!

C'est une fois de plus  les syndicats (politiques)qui sont à la manœuvre, il ne faut pas se leurrer et en attendant les voyageurs sont pris en otages (dindons de la farce).  La SNCF ou ce qu'il en reste est encore décrédibilisée. A ce 'train" vive la voiture et les cars !

Inter Loire a écrit:C'est une fois de plus  les syndicats (politiques)qui sont à la manœuvre, il ne faut pas se leurrer et en attendant les voyageurs sont pris en otages (dindons de la farce).  La SNCF ou ce qu'il en reste est encore décrédibilisée. A ce 'train" vive la voiture et les cars !

Oui, c'est Flixbus qui va et doit être content, ils doivent s'en pourlécher les babines dans cette entreprise! Il est triste de voir ce joyau qu'était la "Société Nationale des Chemins de Fer français" tomber en décrépitude physique et morale, et souvent de manière intentionnelle apparemment. Je n'arrive pas à comprendre cet état d'esprit.

18 octobre 2019

Grève surprise pour d'étonnantes raisons...

Avant-hier, une collision entre un TER et un convoi routier exceptionnel entre Reims et Charleville-Mézières. Une de plus... et encore une fois, on sous-entend que le train est fautif. Mais voilà que plusieurs syndicats de conducteurs ont organisé une grève surprise, engendrant d'importantes perturbations, en invoquant le droit de retrait car le train était exploité en agent seul.

Invoquer un droit de retrait 48 heures après un événement, c'est déjà étrange et tant le ministère des Transports que la direction de la SNCF placent le débat sur le terrain de la procédure, non conforme à la législation. Si à chaque collision à un passage à niveau, les syndicats déclenchaient un arrêt de travail, les jours de circulation des trains se compteraient sur les doigts d'une main. D'ailleurs, on les a beaucoup moins entendus sur les deux années d'arrêt d'exploitation du service public, tant défendu en d'autres circonstances, entre Perpignan et Villefranche de Conflent. 

Le mouvement est motivé pour demander le retour systématique de l'agent commercial à bord de tous les trains pour assurer la sécurité des voyageurs en cas d'accident de telle nature. Curieux raisonnement.

D'abord, cela fait plus de 40 ans que l'exploitation des trains à agent seul existe en Ile de France. Les grévistes demandent-il le retour d'un second agent dans tous les Transilien ? On pourrait le supposer car le trafic en Ile de France est très perturbé, par exemple sur les réseaux Nord et Sud-Est. Sur les TER, l'exploitation à agent seul a été introduite en 1998 sur la ligne Tours - Chinon. Autant dire que c'est déjà une vieille affaire soldée !

Et si le second agent avait été blessé dans la collision, parce que, comme souvent, il se serait trouvé en cabine (ce qui ne lui est pourtant pas autorisé dans le règlement sauf en cas de dérangement de la veille automatique) ? On aurait eu potentiellement 2 employés blessés... Pour quel bénéfice sur la sécurité des clients ?

En revanche, on ne dit mot des raisons qui ont conduit ce convoi exceptionnel à se retrouver sur un passage à niveau dont on ne prend guère de risque à dire qu'il fonctionnait correctement ?