Brest. Le lancement du téléphérique en images 

Brest. Le lancement du téléphérique en images    19.11.2016
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-le-lancement-du-telepherique-en-images-19-11-2016-11298625.php

Selon nos informations, le public ne devrait pas pouvoir embarquer avant 11h. Les pompiers sont toujours mobilisés, ils dénoncent le projet de fermeture de leur cantine de Kerallan, à Kergaradec, ainsi que le manque d'effectifs. 

Brest. Tout sur le lancement du téléphérique des Capucins !   Modifié le 19/11/2016 à 10:13 | Publié le 19/11/2016 à 09:31


Olivier PAULY.

Ce samedi à 10 h, le téléphérique des Capucins est officiellement mis en service, en présence de Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie. Tout ce qu'il faut savoir avant d'embarquer.
Profitez-en, c'est gratuit

Les premiers usagers du téléphérique seront invités à embarquer dès 10 h et jusqu'à 21 h ce samedi, et dimanche de 10 h à 19 h. L'embarquement sera gratuit ces deux journées. Il se poursuivra les semaines suivantes, muni d'un titre de transport, au même tarif que pour le bus ou le tramway.
La curiosité puis l'intérêt
Dans une interview accordée à Ouest-France (à lire ici), François Cuillandre espère que « dans un premier temps, les Brestois emprunteront le téléphérique par curiosité, notamment pour profiter de la vue exceptionnelle qu'il offre sur Brest ». Pour la suite, « ils monteront dans les cabines s'ils trouvent un intérêt à se rendre aux Capucins. Pour leur travail, leur logement, ou leurs loisirs avec la médiathèque ou le futur cinéma ».

Souvenir
Le voyage au-dessus de la Penfeld sera gratuit, ce samedi et dimanche. Mais pour que les premiers utilisateurs du premier téléphérique urbain n'oublient rien, un ticket souvenir leur sera offert par Keolis, qui gère le réseau Bibus des transports en commun.
 Skieurs
On l'a dit, des « skieurs » sont attendus ce samedi pour la mise en service du téléphérique. Comprenez des usagers imitant les dévaleurs de pentes alpines ou pyrénéennes. Mais Keolis a tout prévu : des cases de rangement sont déjà prêtes pour accueillir les paires de ski !
Les tee-shirts « Station Capucins » en vente
Les produits « Station Capucins », à la gloire du téléphérique, sont en vente, ce samedi et dimanche, dans les Ateliers, rive droite. Portant les inscriptions « École brestoise de ski », « Brest métropole montagnarde », ou encore « Station Capucins », les tee-shirts, pour hommes et femmes, sacs en toile et badges ont été imaginés par Arnaud Marie, fleuriste à Guipavas, après un « délire entre copains » (voir Ouest-France du 29 octobre 2016). Les articles sont également en vente à « Le 5 », rue Ducouëdic, au pied du téléphérique, rive gauche.
Recrutement
Pour le lancement du téléphérique, Kéolis a recruté six personnes, trois pour le service exploitation, afin de superviser le fonctionnement au quotidien, et trois pour la maintenance. « Mais ces gens n'ont pas été recrutés spécifiquement pour le téléphérique. Désormais, ce sont 21 personnes qui vérifient le fonctionnement des bus, du tram et maintenant du téléphérique », précise-t-on à la direction de la société.
Un coup de vent « test »
La stabilité du téléphérique est garantie jusqu'à 108 km/h de vent, avec un premier niveau d'alerte à 90 km/h. Justement, ce samedi, un coup de tabac est annoncé en début de soirée. « À partir de 18 h, le vent va se renforcer, à 80 - 90 km/h, annonce Michel Haïdonidis, de Météo-France. Avec peut-être des pointes à 100 km/h. » En revanche, pour le reste de la journée, le vent devrait être assez calme.
En moyenne, une fois par an
Selon les statistiques de Météo-France, le vent ne souffle au-delà des 108 km/h qu'une fois par an, en moyenne, depuis l'ouverture de la station de Guipavas, en 1945. Mais attention, cette moyenne masque d'importantes disparités. « En 2016, c'est arrivé deux fois, précise Michel Haïdonidis. En 2014, trois fois, en 2013, quatre fois. » Et certaines années, jamais...
Quarante à bord
Comme nous l'avons dit, chaque cabine peut accueillir 60 personnes. « Mais ce week-end, on va essayer d'en prendre 40 au maximum, pour que tout le monde puisse profiter au maximum de la vue magnifique », indique Cyril Mascé, responsable marketing à Keolis.
Pas de voyage à vide
Les deux cabines du téléphérique peuvent accueillir jusqu'à 60 personnes maximum. Et... une seule a minima

! En effet, si aucun billet n'a été validé dans l'une des deux bornes d'accès se trouvant dans les deux gares, la cabine ne partira pas à vide. Histoire de ne pas user le mécanisme pour rien...

Brest. Le téléphérique des Capucins en six points !   Modifié le 19/11/2016 à 08:36 | Publié le 19/11/2016 à 08:36


Olivier PAULY.

Ce samedi, à 10 h, le téléphérique des Capucins sera officiellement mis en service à Brest. Durant tout le week-end, son accès est gratuit. Rapide découverte de ce nouveau mode de transport urbain.

Le téléphérique de Brest est le premier en France à intégrer un réseau de transports en c

Le premier téléphérique urbain de France

Bien sûr, des téléphériques, il en existe d'autres en France. En montagne. La ville de Grenoble en a un aussi, pour grimper au site de la Bastille. Qu'est-ce qui distingue alors celui des Capucins ? Il est le premier à être intégré au réseau de transports en commun. Il sera accessible avec un ticket valable une heure, qui permettra aussi de prendre une correspondance par bus ou tram.

Un anneau et un hublot, comme le tram

Les cabines présentent un anneau et un hublot rappelant l'intérieur du tramway. | THIERRY CREUX

C'est un clin d'oeil au tramway en circulation depuis 2012. L'aménagement intérieur des deux cabines reprend les deux éléments forts des rames de tram. L'anneau métallique en forme de noeud marin pour se maintenir et le hublot, lui aussi d'inspiration marine. Sauf qu'ici, il n'est pas fixé au plafond mais ancré dans le plancher. Et qu'il est transparent... Âmes sensibles s'abstenir.

Un verre qui peut s'opacifier

Le verre de la cabine peut s'opacifier au-dessus des propriétés de la Marine. | Béatrice LE GRAND

Au départ de la traversée depuis la rive gauche, une partie de la paroi interne s'occulte pendant quelques secondes. Ce système permettra d'éviter les vues intrusives de quelques bâtiments situés en zone militaire. Pour cela, des cristaux liquides sont implantés dans le verre. Il a été développé spécifiquement pour le téléphérique, la prouesse étant d'utiliser un tel procédé dans un verre courbe.

Des supercapacités pour avancer

La propulsion repose sur un système écologique. | DAVID ADEMAS

La phase de descente des cabines constitue une source d'énergie stockée dans 14 « super capacités », des batteries. Durant l'ascension, les « super capacités », puis le réseau électrique alimentent la motorisation. Durant la descente, l'énergie créée est emmagasinée avant d'être réutilisée au cycle suivant. L'ascension utilise majoritairement l'énergie issue du système de stockage.

Des cabines qui jouent à saute-mouton

Le téléphérique des Capucins repose sur un nouveau type d'appareil : le saut-de-mouton à câble. Les cabines ne se croisent pas l'une à côté de l'autre mais l'une au-dessus de l'autre, réduisant l'envergure du système et des stations et donc l'emprise au sol. Ces câbles de très haute technologie intègrent de la fibre optique permettant une liaison à très haut débit entre les deux rives.

Un éclairage de nuit au top

La cabine de nuit, entourée de son halo bleuté. | DR


Attention, effet garanti. Pour répondre aux lumières qui illuminent le pont de Recouvrance la nuit, le téléphérique a lui aussi droit à un éclairage nocturne. Assuré par de fins néons au sommet et à la base des deux cabines, il repose sur un bleu électrique, qui rappelle le mode d'alimentation du réseau. À coup sûr, certains penseront croiser un objet volant non identifié

Bonjour,
Merci pour ces posts. Je les complète par un autre article intéressant de . Je procèderai à un regroupement des infos concernant le téléphérique de Brest sous forme de placé en  31. TCSP
Pour moi, c'est direction Brest demain Dimanche en bien sûr !

Brest. Maxime va donner le coup d’envoi du téléphérique !  
Modifié le 19/11/2016 à 07:07 | Publié le 19/11/2016 à 07:06
Yannick LE COQUIL.




Maxime Lavigne, 29 ans, est conducteur et régulateur du tout nouveau téléphérique. Il forme aussi ses collègues. Ce samedi matin, à 10 h, c’est lui qui lancera la première cabine sur le câble.
« On a l’impression de revivre la même chose qu’il y a quatre ans… » Maxime Lavigne, 29 ans, jette un coup d’œil complice à ses collègues de Keolis. Recruté en 2012 pour le lancement du tram, c’est lui qui sera aux manettes ce matin pour la mise en service du téléphérique. « Il y a forcément un peu de pression. Ça fait tellement longtemps qu’on attend ce moment. Mais c’est aussi excitant… On a envie de voir les gens arriver et voyager à bord. »
Ce samedi matin, il s’installera derrière son pupitre et ses deux écrans de contrôles, d’où il gère tout. Pour les avoir répétés chaque jour depuis des semaines, il sait exactement quels gestes il faudra faire. « D’abord un check-up complet à la gare des Capucins. Ensuite, on vérifie les deux véhicules. Et on fait un premier parcours à vide, puis un parcours dans la cabine qui nous permet d’aller à la station Jean-Moulin. »
À 10 h, les premiers passagers prendront place à bord des cabines. Ce sera alors à Maxime de jouer. « On a un pupitre principal d’où on gère tout le fonctionnement du téléphérique. On voit si tout se passe bien, on règle la vitesse (de 13 à 28 km/h environ). »Sur l’écran, apparaissent plusieurs données, comme la vitesse du vent. « Le téléphérique peut circuler jusqu’à 108 km/h de vent. Mais à 90, on a déjà une première alerte. »

« Tous les scénarios sont prévus »

Chaque jour, le premier départ sera toujours fait en manuel. « Après on a un mode automatique, qui nous permet de gérer grâce à un écran d’ordinateur. On peut lancer des départs sur ordre, ou programmer les départs toutes les quatre ou cinq minutes… »

Le tout pouvant être géré depuis le PC tram bus (route de Plouzané), sans qu’une présence permanente à la gare des Capucins soit nécessaire.


Et en cas de problème, « tous les scénarios sont prévus, explique Cyril Mascé, responsable du marketing à Keolis. Les cabines pourront toujours revenir dans les gares, c’est automatique. Elles ne resteront jamais bloquées au milieu du trajet, comme cela peut arriver dans les téléphériques de montagne. »
Des téléphériques alpins dont se sont inspirés les Brestois. « On est allés s’imprégner de ce genre de mode de transport dans les stations de sports d’hiver, notamment à Val Thorens, poursuit Cyril Mascé. Ensuite, on a pu former nos propres formateurs. On a le premier téléphérique urbain en France, on veut donner un vrai crédit à ce métier dans le transport en commun. »

   "Bon vent" en souhaitant que d'autres projet se développent

Bonjour Gael,

Formule, adaptée à la journée puisqu'il y a un avis de tempête pour ce soir.

Alain

Je pense que le facteur  "Tempête" est paramétré. La France reste vraiment un pays de râleurs qui une fois la faisabilité avérée souscrit au résultat final. C'est valable dans le domaine des transports (métro, Tram qui levaient des tollés chez les riverains et commerçants et qui font au final font leurs choux gras).

Bonsoir Suppo,

Ma réflexion était dans le sens "seuil de sécurité", je sais que pour les grandes éoliennes ce seuil se situe d'une manière générale à 90 Km/h, que les remontées mécaniques en montagne ont également un seuil, (pour éviter des déraillements de câbles) .
D'après l'article, pour Brest, l'alerte est à 90Km/h et l'arrêt à 108 Km/h


J'essayerai d'aller à Brest avant Noël.

Bonne soirée,

Alain

Le vent tempétueux qui souffle actuellement sur la pointe bretonne (selon les infos) servira de test Au moins le téléphérique sera "tout de suite dans le bain" (sans jeu de mots) Il est dommage que ce mode de déplacement ne soit pas plus développé L'expérience brestoise sera intéressante