BREST. Les étudiants en urbanisme planchent sur la gare

BREST. Les étudiants en urbanisme planchent sur la gare 
24.03.2019


Avec le projet « Une porosité qui étreint », l’équipe de Bruxelles a remporté le challenge interuniversitaire lancé par l’Aperau.


Comment affirmer la gare de Brest comme porte d’entrée, vitrine et centralité du cœur de métropole ? Quels liens et quelles continuités développer entre la gare, le centre-ville et le port ? Voilà les questions, élaborées par l’Institut de géoarchitecture, auxquelles ont répondu, en moins d’une semaine, dix équipes d’étudiants, venus de différents instituts européens spécialisés en aménagement et urbanisme.
« La gare est un véritable sismographe des vibrations et convulsions de notre société, de son dynamisme ou de son déclin, des moindres fluctuations… » L’équipe de Bruxelles a posé cette citation de l’architecte belge Jean Dethier, en exergue du projet vainqueur, baptisé « une porosité qui étreint ».
Composée   d’Adrien Basiliades, Quentin Colombier, Stef Van Den Bempt et Logan Wielemans, l’équipe de Bruxelles remporte donc ce challenge interuniversitaire lancé par l’Aperau, l’Association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme.
Un challenge remporté devant les équipes de Lausanne puis Aix-Marseille, grâce à, entre autres qualités, « un discours très bien construit et l’effort sur le stationnement »

« En transformation permanente, les quartiers de gares représentent un champ d’investigations sans limites, souligne Pierre Cox, président de l’Aperau. Il faut tenir compte de la diversité des acteurs et des différentes fonctions, entre le ferroviaire et le multimodal, l’utilisation combinée de plusieurs modes de transport au cours d’un même trajet… »



Les travaux des étudiants seront bientôt exposés et serviront également, sur le secteur stratégique du centre-ville, de base de réflexions pour l’Agence d’urbanisme Brest-Bretagne (ADEUPa) et Brest métropole.

Il faudrait profiter de l'arrivée de la ligne 2 du tram qui partira de la gare pour repenser complètement la répartition des espaces. La gare routière qui est plus un parking pour les autocars serait plus judicieusement déplacé à la place du Sernam qui serait rasé (c'est hideux). De même le terminus du Tram. Les voie SNCF sont quasiment inutilisées.

D'accord avec toi ptizef mais vue les pesanteurs et l'immobilisme  brestois et la sacro sainte voiture, faut pas rêver