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Brest. La 2e ligne de tramway réussit son premier examen
05.10.2019
Olivier PAULY
La concertation publique menée depuis cet hiver a validé l’idée d’une liaison par tram entre la gare SNCF de Brest (Finistère) et l’hôpital de la Cavale Blanche. Par contre, pour les ascenseurs urbains, c’est plus nuancé…
Pourquoi ? Comment ?
La Métropole a approuvé le bilan de la concertation publique surla 2e ligne de tram. Qu’en ressort-il ?
Eh bien déjà que le sujet intéresse ! La concertation publique sur l’élargissement du réseau de transports en
commun, dont la deuxième ligne de tram constitue le « gros morceau », a été suivie par près de 800 personnes et a généré 600 avis. « Et les gens ont accroché, se réjouit Yohann Nédélec, vice-président de Brest métropole chargé des déplacements. On nous demande plus de trams, plus de bus, pas l’inverse. » Le principe de la deuxième ligne, de la gare à l’hôpital de la Cavale Blanche, assurée par un tramway en sort donc validé.
Le projet de ligne en est-il modifié ?
Pas encore à ce stade, mais des suggestions formulées durant la concertation vont être étudiées. La plus importante concerne la possibilité de prolonger la ligne jusqu’au carrefour du Questel. « C’est quelque chose que nous n’avions pas envisagé initialement, admet Yohann Nédélec. Mais aller au Questel, cela permet de desservir le quartier de la Cavale-Blanche et le lycée de l’amiral Ronarc’h. » Autre travail à mener, où installer la station de l’hôpital : sur le boulevard Tanguy-Prigent ou au niveau de l’entrée, avec une forte pente à gravir ?
Des hypothèses sont-elles écartées ?
Ce n’est pas une surprise. La ligne de tram rentrera bien dans le quartier de Bellevue. Exit donc l’hypothèse de longer l’avenue Le Gorgeu jusqu’au carrefour des Quatre-Vents pour ensuite filer à gauche vers le pont de la Villeneuve. Le tram passera donc nécessairement par l’avenue de Tarente, au cœur de Bellevue. En revanche, la façon dont il y arrive reste à trancher : en passant par Kergoat et la rue du Duc d’Aumale ou par l’avenue de Provence ? La première hypothèse paraît plus pertinente, mais rien n’est décidé.
Quelles sont les prochaines étapes ?
« Pour ce projet, alors que ce n’était pas une obligation, nous avons souhaité associer la population, rappelle François Cuillandre, président de Brest métropole. Nous allons continuer à le faire pour les prochaines étapes. » Les habitants seront donc de nouveau consultés sur les évolutions du projet et sur des sujets précis comme le nom et l’emplacement des stations, l’insertion paysagère. Autre temps fort d’expression, l’incontournable enquête publique.
La concertation sur les ascenseurs est aussi terminée.Quel bilan ?
C’est beaucoup plus contrasté que pour le tramway. En clair, il est urgent d’attendre. Les études vont donc se poursuivre sur les deux implantations possibles, près de la Carène et au parc à chaînes. C’est ce second ascenseur qui génère le plus de réserves, notamment pour ce qui concerne le respect du patrimoine architectural. En revanche, une hypothèse est née de la concertation publique : la possibilité de prolonger le futur bus à haut niveau de service de la gare SNCF jusqu’au port, plutôt que de créer les ascenseurs.
05.10.2019Olivier PAULY
La concertation publique menée depuis cet hiver a validé l’idée d’une liaison par tram entre la gare SNCF de Brest (Finistère) et l’hôpital de la Cavale Blanche. Par contre, pour les ascenseurs urbains, c’est plus nuancé…
Pourquoi ? Comment ?
La Métropole a approuvé le bilan de la concertation publique surla 2e ligne de tram. Qu’en ressort-il ?
Eh bien déjà que le sujet intéresse ! La concertation publique sur l’élargissement du réseau de transports en
commun, dont la deuxième ligne de tram constitue le « gros morceau », a été suivie par près de 800 personnes et a généré 600 avis. « Et les gens ont accroché, se réjouit Yohann Nédélec, vice-président de Brest métropole chargé des déplacements. On nous demande plus de trams, plus de bus, pas l’inverse. » Le principe de la deuxième ligne, de la gare à l’hôpital de la Cavale Blanche, assurée par un tramway en sort donc validé.
Le projet de ligne en est-il modifié ?
Pas encore à ce stade, mais des suggestions formulées durant la concertation vont être étudiées. La plus importante concerne la possibilité de prolonger la ligne jusqu’au carrefour du Questel. « C’est quelque chose que nous n’avions pas envisagé initialement, admet Yohann Nédélec. Mais aller au Questel, cela permet de desservir le quartier de la Cavale-Blanche et le lycée de l’amiral Ronarc’h. » Autre travail à mener, où installer la station de l’hôpital : sur le boulevard Tanguy-Prigent ou au niveau de l’entrée, avec une forte pente à gravir ?
Des hypothèses sont-elles écartées ?
Ce n’est pas une surprise. La ligne de tram rentrera bien dans le quartier de Bellevue. Exit donc l’hypothèse de longer l’avenue Le Gorgeu jusqu’au carrefour des Quatre-Vents pour ensuite filer à gauche vers le pont de la Villeneuve. Le tram passera donc nécessairement par l’avenue de Tarente, au cœur de Bellevue. En revanche, la façon dont il y arrive reste à trancher : en passant par Kergoat et la rue du Duc d’Aumale ou par l’avenue de Provence ? La première hypothèse paraît plus pertinente, mais rien n’est décidé.
Quelles sont les prochaines étapes ?
« Pour ce projet, alors que ce n’était pas une obligation, nous avons souhaité associer la population, rappelle François Cuillandre, président de Brest métropole. Nous allons continuer à le faire pour les prochaines étapes. » Les habitants seront donc de nouveau consultés sur les évolutions du projet et sur des sujets précis comme le nom et l’emplacement des stations, l’insertion paysagère. Autre temps fort d’expression, l’incontournable enquête publique.
La concertation sur les ascenseurs est aussi terminée.Quel bilan ?
C’est beaucoup plus contrasté que pour le tramway. En clair, il est urgent d’attendre. Les études vont donc se poursuivre sur les deux implantations possibles, près de la Carène et au parc à chaînes. C’est ce second ascenseur qui génère le plus de réserves, notamment pour ce qui concerne le respect du patrimoine architectural. En revanche, une hypothèse est née de la concertation publique : la possibilité de prolonger le futur bus à haut niveau de service de la gare SNCF jusqu’au port, plutôt que de créer les ascenseurs.
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