Quimper/Brest : Ligne ferroviaire : les travaux vont bon train

Ligne ferroviaire : les travaux vont bon train
09.06.2017



L'opération de rénovation des 83 km de la ligne des TER Quimper-Landerneau ont commencé en janvier. Le chantier devrait se terminer pour la fin de l'année.
Le chantier
Depuis quelque temps, la circulation est devenue plus compliquée au passage à niveau de la rue du Manoir à Quimper. La raison ? Les travaux de rénovation des 83 km de la ligne TER (train express régional) Quimper-Landerneau.
Commencé en janvier à la fois à partir de Landerneau et de Quimper, le chantier devrait être terminé pour la fin de l'année. « Cette organisation nous permet de bénéficier de l'ancienne gare de Quéménéven pour stocker les anciens rails et traverses au fur et à mesure que nous démontons la ligne », précise Jocelyn Mernet-Lyaudoz, chef de chantier chargé de la partie quimpéroise.
110 000 traverses

Ces travaux de renouvellement des voies (77,8 millions d'euros) nécessiteront la fermeture de la ligne pendant toute la durée du chantier. Ils permettront l'utilisation d'équipements et d'engins spécifiques tels que les trains et portiques de pose, dégarnisseuses, pelles rail-route, bourreuses, stabilisateurs.
Un chantier géré par l'entreprise Colas-Rail. « Au total ce sont cinq ateliers différents qui se succèdent, explique Jocelyn Mernet-Lyaudoz. Il y a la dépose des rails et la mise à niveau de la voie, le dégarnissage pour enlever l'ancien ballast, le renouvellement en continu des traverses et des rails avec bourrage mécanique pour la mise en place du ballast sous les traverses. Ensuite c'est l'assemblage des rails (un rail fait 324 m de long N.D.L.R.)qui sont fixés sur les traverses par des attaches de fixation, les railseux étant soudés entre eux. »
À noter que cette dernière opération, la plus délicate, nécessite l'utilisation d'une releveuse permettant le réglage parfait des traverses avant le boulonnage des attaches
Neuf allers-retours par jour

La libération, le dernier atelier, a lieu quelques jours après l'opération de mise à niveau de la voie et après avoir subi des tests de résistance du châssis de voie (rail, ballast, traverses). Au total le chantier aura consommé 140 km de rail, 110 000 traverses et 100 000 tonnes de ballast.

La partie quimpéroise de la ligne avance à un rythme soutenu. Pour ce qui est des travaux d'aménagement des passages à niveau (mise à niveau) nécessitant une interruption de la circulation automobile, cette semaine, Colas-rail s'attaque à celui du Pont Quéau avec une fermeture de la route pendant trois jours. Pour celui de la rue du Manoir à Quimper la date n'est pas encore définitivement arrêtée mais pourrait se situer aux alentours de la mi-juillet. « Ils seront faits soit de nuit soit pendant un week-end », précise Jocelyn Mernet-Lyaudoz.

Quant à la réouverture de la ligne, si tout va bien, elle est prévue pour début 2018. Alors la desserte ferroviaire passera de 6 à 9 aller-retours par jour entre Brest et Quimper. Un trajet quotidien Brest-Nantes en 3 h 20 sera mis en place. Les usagers retrouveront les temps de parcours pratiqués avant les limitations de vitesse.

Les usagers retrouveront les temps de parcours pratiqués avant les limitations de vitesse

il est vrai qu'au delà de Châteaulin vers Brest, ça "tourne" !

Le principal est que la ligne soit pérennisée et permette de maintenir la continuité avec le sud Bretagne vers Nantes.

Bonsoir,

2 vidéos très récentes sur le point des travaux :

https://www.youtube.com/watch?v=2sVjDa7eQ-M

https://www.youtube.com/watch?v=kkBBbv78qE8

Alain

NEWS LETTER #03 MODERNISATION  BREST-QUIMPER
Avancement du chantier au 8 juin 2017

Bonjour,


Donc conclusion pour les 10 PN en fermetures longues : sont-ils utiles ?

Ne faut-il pas envisager de les supprimer dans un délai de 5 ans ou mettre les frais d'entretien à charge des gestionnaires des voiries routières ?

Bonne journée

Alain

Bonjour Alain, certes ce serait la meilleure  solution car le nombre de circulations ferroviaires va augmenter. Toutefois il faut tenir compte des situations de terrain dont les servitudes de passage liées à d'eventuelles parcelles enclavées. On oublie aussi qu'à "'origine" les PN assuraient une fonction de cantonnement (ouverture/fermeture de la ligne) et servaient de relai pour les "cheminots cantonniers". Certes cela est bien révolu. Maintenant se pose la question de savoir qui finance et l'engagement des procédure de levée des servitudes peut s'avérer être un casse tête juridique.