Brest. Le bus électrique à l'essai dès ce vendredi
29.11.2017
La capacité du bus sur une recharge (cinq heures pour atteindre les 100 %) est donné à 200 km. Un modèle proposé dès l'été prochain permettra de recharger au terminus, en mode accéléré et devrait atteindre les 250 à 300 km qu'un bus est appelé à parcourir dans sa journée.
En bref, si l'investissement initial est plus lourd, le coût d'entretien et de fonctionnement des véhicules à carburant (35 litres aux 100 km pour un bus gasoil contre quelques euros pour une recharge électrique) vient compenser l'écart initial. Évidemment, à coût de fonctionnement plus ou moins équivalent, l'impact sonore et environnemental penche largement en faveur de l'électrique.
« La proximité de l'entreprise et les emplois finistériens font également partis des éléments auxquels nous serons attentifs », résumait Alain Masson, en charge des questions de mobilité à la Métropole. Une douzaine de ville françaises ont déjà essayé le Bluebus 12 m. La RATP fonctionne avec 23 de ces engins et s'apprête à en recevoir 20 de plus. La ville de Rennes s'est positionnée pour sept unités. Quimper s'y intéresse. Brest est chaud bouillant.
29.11.2017
Après le tramway et le téléphérique, le bus électrique ! À l'essai à partir de vendredi, entre Saint-Pierre et le Technopole (ligne 13), le Bluebus de 12 m (Bolloré) sera le premier d'une série d'engins testés.
La Métropole s'est fixée pour objectif de remplacer, à l'horizon 2025, l'ensemble de ses bus (une centaine) fonctionnant au gazole. Ce passage au tout électrique s'effectuera progressivement, le premier appel d'offres pourrait avoir lieu courant 2019. Ce bus pouvant transporter 101 personnes remplacera un bus de la flotte actuelle. À partir de vendredi et pendant deux semaines, chacun pourra venir tester l'engin silencieux capable de parcourir jusqu'à 200 km avec une seule recharge.Des montées sévères
Les accélérations sont plus franches mais la vitesse est plafonnée à 70 km/h, comme pour les autres bus. La ligne 13 n'a pas été choisie au hasard. Elle véhicule un nombre important de passagers et dessert la zone la plus accidentée du territoire. Histoire de tester la capacité réelle de l'engin à pleine charge et dans des endroits très pentus et donc consommateurs d'énergie.La capacité du bus sur une recharge (cinq heures pour atteindre les 100 %) est donné à 200 km. Un modèle proposé dès l'été prochain permettra de recharger au terminus, en mode accéléré et devrait atteindre les 250 à 300 km qu'un bus est appelé à parcourir dans sa journée.
Pas de Chinois à l'horizon
Mais avant de lancer son appel d'offres, la Métropole veut tester différents sortes de véhicules. Alstom et un constructeur finlandais mettront à disposition leur modèle d'essai en situation réelle d'exploitation cet hiver. Toujours pas de test de véhicules chinois à l'horizon. Les coûts d'achat et d'entretien sont attentivement étudiés par la collectivité. Plus de deux fois plus cher à l'achat qu'un véhicule diesel (250.000 € contre 570.000 €, batteries comprises), l'exploitant Keolis estime que le coût global de fonctionnement s'équilibre au bout de 15 années de fonctionnement (reste seulement 10 % d'écart entre l'électrique et le diesel).En bref, si l'investissement initial est plus lourd, le coût d'entretien et de fonctionnement des véhicules à carburant (35 litres aux 100 km pour un bus gasoil contre quelques euros pour une recharge électrique) vient compenser l'écart initial. Évidemment, à coût de fonctionnement plus ou moins équivalent, l'impact sonore et environnemental penche largement en faveur de l'électrique.
Entreprise voisine
Reste la question de la longévité des batteries (240.000 € les huit unités par véhicule), conçues et construites par Bolloré, à Ergué-Gabéric, près de Quimper. « Elles sont garanties pour 3.000 cycles et peuvent fonctionner à moins de 80 % de capacité, en recharge stationnaire (stockage d'énergie), avant de pouvoir être recyclées entre 94 et 96 % », argumente le porte-parole de Bluebus, Christian Studer, qui évoque jusqu'à 50 années de fonctionnement potentiel, stockage d'énergie compris.« La proximité de l'entreprise et les emplois finistériens font également partis des éléments auxquels nous serons attentifs », résumait Alain Masson, en charge des questions de mobilité à la Métropole. Une douzaine de ville françaises ont déjà essayé le Bluebus 12 m. La RATP fonctionne avec 23 de ces engins et s'apprête à en recevoir 20 de plus. La ville de Rennes s'est positionnée pour sept unités. Quimper s'y intéresse. Brest est chaud bouillant.
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