Loire-Atlantique. Collision train-voiture: un automobiliste tué

Loire-Atlantique. Collision train-voiture: un automobiliste tué
08/O1/18


Tous les trains sont arrêtés depuis la collision survenue à un passage à niveau au lieu-dit Simonais, à Donges, entre Saint-Nazaire et Nantes. Le conducteur de la voiture est décédé. Le trafic doit reprendre progressivement à 20 h 30.
:1055048808: https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/collision-train-voiture-donges-trafic-arrete-5488794
Le choc s’est produit à 15 h 21 ce lundi, au niveau du hameau de Simonais, à Donges, au nord de la raffinerie. Le passage à niveau se trouve au croisement de la route départementale 90 et de la départementale 100.
14 pompiers sont intervenus sur les lieux. Le conducteur du véhicule, qui est entré en collision avec le train, est décédé. Les papiers retrouvés dans le véhicule laissent penser qu'il s'agit d'un homme de 63 ans domicilié à Challans (Vendée), mais les vérifications sont en cours auprès de la famille, indique le parquet de Saint-Nazaire.
Pour l'instant il est trop tôt pour dire si l'accident est lié à une imprudence ou à un acte désespéré. Le conducteur du TER, choqué mais entendu peu après le drame, a indiqué avoir vu les demies barrières abaissées lorsqu'il s'est présenté à hauteur du passage à niveau.

Des cars mis en place entre Saint-Nazaire et Savenay

70 passagers se trouvaient à bord du TER, qui circulait en direction de Nantes. Au moins cinq trains ont immobilisés sur les lignes. D’après la SNCF, « l’interruption du trafic entre Savenay et Saint-Nazaire est prévue jusqu’à 19 h 30 ». Des cars sont mis en place entre Saint-Nazaire et Savenay. La circulation a été rétablie, car la route est dégagée.



« Au départ de Nantes, les trains pour Savenay sont maintenus. Au-delà, le trafic ferroviaire vers Le Croisic est interrompu », avait ajouté la SNCF. Treize trains ont été perturbés.

"Le conducteur du véhicule, qui est entré en collision avec le train"... c'est le train qui est entré en collision avec le  véhicule.

Donges. Cinq questions après la collision au passage à niveau   Par Matthieu MARIN.
   |   Publié le 09/01/2018 à 20:25



Après la mort d’un Vendéen de 63 ans, lundi 8 janvier, plusieurs pistes restent possibles. Sa voiture a percuté un train, qui n’a pu s’arrêter que quelques centaines de mètres plus loin. Pourquoi et comment le conducteur a-t-il franchi le passage ?
Pourquoi ? Comment ?
Peut-il s’agir d’un acte volontaire ?
Suicide, erreur… Encore plusieurs pistes après l’accident qui a fait un mort au passage à niveau de Donges, lundi 8 janvier, dans l’après-midi. Âgé de 63 ans, l’automobiliste décédé était bien un habitant de Challans, dans le nord Vendée. Il a été « formellement identifié » , confirme le parquet de Saint-Nazaire, notamment grâce aux empreintes digitales. Il vivait seul et a connu « plusieurs épisodes dépressifs par le passé » . Dans l’entourage, personne ne sait pourquoi il est venu lundi à Donges, dans une Peugeot de location.
La barrière était-elle fermée ?
À Millas, où six jeunes sont morts, la question s’est posée. Et à Donges ? Les premiers éléments, comme les témoignages de deux conducteurs laissent penser que la barrière était baissée. « L’enquête technique de la SNCF montre que le passage fonctionnait normalement » , indique Jean-Marie Guillemot, directeur de la communication. La Justice devra confirmer.

Si elle était fermée, comment la franchir ?
Intacte, elle n’a donc pas été forcée, volontairement ou non. Mais elle ne couvre pas les deux voies de la route. Il est tout à fait possible de « slalomer ». « Le vrai signal indiquant qu’il faut s’arrêter, c’est le feu clignotant rouge, rappelle Jean-Marie Guillemot.  La barrière n’est qu’une matérialisation supplémentaire. » Des témoignages font régulièrement état de voitures bravant l’interdit. « Rappelons qu’il faut plusieurs centaines de mètres à un train pour s’arrêter », dit la SNCF.
Le passage à niveau de Donges après un accident mortel lundi 8 janvier. | Ouest-France
Quels travaux ont été effectués ?
Cela concernait la voie de chemin de fer. Pas le passage en lui-même, fermé il y a quelques semaines. « Avec 80 à 100 camions par jour, ça a perturbé notre activité » , se souvient Dominique Montfort, patron d’une entreprise de maçonnerie à côté. « Il y a un quartier de Donges sur cette route vers Lavau-sur-Loire, complète le maire, François Cheneau. Il fallait emprunter une route cahoteuse ou faire un grand détour. » Après l’accident, il a fallu intervenir sur un portique caténaire, « sérieusement abîmé » .
Le passage était-il réputé dangereux ?
Non. Certes, les rails sont au-dessus de la route, qui est donc en légère montée-descente. Mais l’endroit n’est pas dans le programme de sécurisation national. Ce plan ne concerne que trois passages dans le département, et aucun sur la ligne Nantes Saint-Nazaire. À Donges, il en reste trois sur des voies publiques. « Le plus dangereux, en plein centre, a été remplacé il y a quarante ans par un auto pont, rappelle le maire.  Celui-ci est fréquenté, mais pas considéré comme particulièrement problématique. » À proximité, les derniers accidents ont eu lieu à Saint-André-des-Eaux il y a un an et en périphérie de Saint-Nazaire en septembre 2016.

Bonjour,


En regardant sur Google Earth, il s'agit du PN 366

L'article du journal ne précise pas si ce PN sera supprimé, dans le cadre du contournement de Donges, il est situé quelques centaines de mètres avant l'origine du projet et peut profiter de nouvelles voiries de rabattement vers un ouvrage dénivelé.


Bonne journée,


Alain

merci Alan, je vais aller sur Google maps.