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Brest. Comment RATP-Dev a battu Keolis sur le marché des TC
03.04.2019 /
La filiale de la RATP sera aux manettes du réseau Bibus de Brest métropole à partir du 1er juillet prochain. Elle aurait battu Keolis, titulaire du marché depuis trente ans, grâce à une offre plus innovante et moins coûteuse.
« C’est un coup de tonnerre dans le Landerneau des transports en commun », confie un observateur. Ce mercredi 3 avril, à l’issue d’une commission d’appel d’offres, Brest métropole confirmera l’attribution de la délégation de service public
(DSP) d’exploitation de son réseau à RATP-Dev, filiale de la Régie autonome des transports parisiens.
Le réseau de Brest et sa DSP sont en effet de belle taille : une centaine de bus, vingt rames de tram et deux cabines de téléphérique y circulent. Le tout pour assurer 27 millions de voyages, avec près de 7 millions de kilomètres accomplis chaque année.
« Visiblement, ils ne sont pas là pour faire du bénéfice, mais pour montrer leur capacité à faire tourner un gros réseau comprenant un tram », poursuit un expert du secteur.
Au cours du dernier contrat de Keolis, renouvelé en 2009, tout ne s’est pas parfaitement déroulé. Le long conflit social de 2017 a laissé des traces. En termes d’image, mais aussi en termes de recettes. Les deux concurrents de Keolis en ont joué, forcément.
En revanche, les incidents dans l’exploitation du téléphérique n’ont pas influencé les élus.
03.04.2019 / La filiale de la RATP sera aux manettes du réseau Bibus de Brest métropole à partir du 1er juillet prochain. Elle aurait battu Keolis, titulaire du marché depuis trente ans, grâce à une offre plus innovante et moins coûteuse.
« C’est un coup de tonnerre dans le Landerneau des transports en commun », confie un observateur. Ce mercredi 3 avril, à l’issue d’une commission d’appel d’offres, Brest métropole confirmera l’attribution de la délégation de service public
(DSP) d’exploitation de son réseau à RATP-Dev, filiale de la Régie autonome des transports parisiens.
[size=30]Un deuxième tram pour RATP-Dev[/size]
Ce nouveau venu sur le marché est considéré comme un petit Poucet face aux deux géants du secteur, Transdev (filiale de Véolia) et Keolis (filiale de la SNCF). Un petit Poucet, qui, après avoir décroché les réseaux de Vannes, Lorient, puis celui d’Angers, « confirme son entrée dans la cour des grands, et son implantation dans le Grand Ouest », analyse un autre spécialiste.Le réseau de Brest et sa DSP sont en effet de belle taille : une centaine de bus, vingt rames de tram et deux cabines de téléphérique y circulent. Le tout pour assurer 27 millions de voyages, avec près de 7 millions de kilomètres accomplis chaque année.
[size=30]Un dernier contrat compliqué pour Keolis[/size]
Par contrat, la Métropole finance le délégataire à hauteur de 30 millions d’euros par an, maximum. Pour remporter le contrat, RATP-Dev a probablement monté une offre inférieure à cette somme.« Visiblement, ils ne sont pas là pour faire du bénéfice, mais pour montrer leur capacité à faire tourner un gros réseau comprenant un tram », poursuit un expert du secteur.
Au cours du dernier contrat de Keolis, renouvelé en 2009, tout ne s’est pas parfaitement déroulé. Le long conflit social de 2017 a laissé des traces. En termes d’image, mais aussi en termes de recettes. Les deux concurrents de Keolis en ont joué, forcément.
En revanche, les incidents dans l’exploitation du téléphérique n’ont pas influencé les élus.
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