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Quimper. Les habitants invités à se pencher sur la future gare
13.06.2019
Pierre JUBRE
À deux pas du centre-ville de Quimper (Finistère), le quartier de la gare est au cœur d’un grand projet de réaménagement. Pour répondre aux attentes des habitants, des ateliers participatifs ont été mis en place, mercredi 12 juin 2019.
Comment intégrer les mobilités nouvelles ? Y aura-t-il des sanitaires dans la nouvelle gare routière ? Comment se déroulera l’accès à la passerelle pour les personnes handicapées ? Combien y aura-t-il de places de parking ? Les questions fusent ce mercredi 12 juin 2019, devant
la gare de Quimper. Cette dernière est au cœur d’un vaste projet de réaménagement comprenant un parvis, une passerelle et une promenade privilégiant les modes de déplacement doux vers le centre-ville.
« On a du mal à imaginer ce que ça va donner », lance Nolann un lycéen, usager quotidien de la gare routière. « Je suis venu en apprendre plus sur les facilités de déplacement notamment à vélo », explique Annaïck, cycliste quimpéroise. En début d’après-midi, Adrien Leduc, de l’Agence Ter, en charge du projet, a présenté la « colonne vertébrale » de la nouvelle gare.
Le futur quartier de la gare interroge. Une cinquantaine de personnes ont répondu présent pour obtenir des réponses et en apprendre davantage sur la future « gare-parc ». « Je suis venue ici chercher des informations voir l’évolution du projet, s’ils entendaient nos avis. » Anne Canet est très impliquée dans la vie du quartier. Depuis l’immeuble qui fait face à la gare, elle a un œil sur la vie du secteur. « Une vraie concierge, confie-t-elle. J’ai eu des différends avec la Ville cet hiver concernant la vie du quartier. J’ai été entendue. »
« C’est évident qu’il faut faire quelque chose. C’est bien qu’il y ait une évolution du quartier. » Ce commerçant conçoit qu’il y aura une gêne due aux travaux. Mais d’autres problématiques l’inquiètent, comme celle de l’accessibilité des clients. « La voiture, c’est une réalité. J’ai eu des échanges positifs et constructifs avec la ville. » Désormais,commerçants et riverains attendent, dubitatifs, la nouvelle disposition du quartier.
13.06.2019Pierre JUBRE
À deux pas du centre-ville de Quimper (Finistère), le quartier de la gare est au cœur d’un grand projet de réaménagement. Pour répondre aux attentes des habitants, des ateliers participatifs ont été mis en place, mercredi 12 juin 2019.
Comment intégrer les mobilités nouvelles ? Y aura-t-il des sanitaires dans la nouvelle gare routière ? Comment se déroulera l’accès à la passerelle pour les personnes handicapées ? Combien y aura-t-il de places de parking ? Les questions fusent ce mercredi 12 juin 2019, devant
la gare de Quimper. Cette dernière est au cœur d’un vaste projet de réaménagement comprenant un parvis, une passerelle et une promenade privilégiant les modes de déplacement doux vers le centre-ville.
« On a du mal à imaginer ce que ça va donner », lance Nolann un lycéen, usager quotidien de la gare routière. « Je suis venu en apprendre plus sur les facilités de déplacement notamment à vélo », explique Annaïck, cycliste quimpéroise. En début d’après-midi, Adrien Leduc, de l’Agence Ter, en charge du projet, a présenté la « colonne vertébrale » de la nouvelle gare.
[size=30]« C’est une faute de supprimer des places de parking. »[/size]
En présence de Ludovic Jolivet, maire de Quimper et président de Quimper Bretagne occidentale (QBO), certains commerçants montent au créneau. « Est-ce un nouvel élan pour les cabinets d’études ou pour les gens qui travaillent, invective un commerçant, qui voit dans ce nouveau schéma des conséquences potentiellement dramatiques. C’est une faute de supprimer des places de parking, c’est ce qui fait vivre le quartier ! »Le futur quartier de la gare interroge. Une cinquantaine de personnes ont répondu présent pour obtenir des réponses et en apprendre davantage sur la future « gare-parc ». « Je suis venue ici chercher des informations voir l’évolution du projet, s’ils entendaient nos avis. » Anne Canet est très impliquée dans la vie du quartier. Depuis l’immeuble qui fait face à la gare, elle a un œil sur la vie du secteur. « Une vraie concierge, confie-t-elle. J’ai eu des différends avec la Ville cet hiver concernant la vie du quartier. J’ai été entendue. »
[size=30]Les habitants impliqués dans la future gare[/size]
Anne Canet poursuit son implication cette fois-ci pour la création de la nouvelle gare, en participant aux ateliers participatifs mis en place par QBO. La coopérative culturelle Cuesta a animé trois ateliers pour impliquer les Quimpérois dans la mise en place du nouvel équipement. Après un cercle de parole qui peine à entraîner les participants, la trentaine de personnes inscrites aux ateliers entre dans le vif du sujet. Toutes les thématiques sont abordées : développer les mobilités, accompagner les usagers dans une gare, raconter la gare et son quartier…« C’est évident qu’il faut faire quelque chose. C’est bien qu’il y ait une évolution du quartier. » Ce commerçant conçoit qu’il y aura une gêne due aux travaux. Mais d’autres problématiques l’inquiètent, comme celle de l’accessibilité des clients. « La voiture, c’est une réalité. J’ai eu des échanges positifs et constructifs avec la ville. » Désormais,commerçants et riverains attendent, dubitatifs, la nouvelle disposition du quartier.
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