Alençon. Nos propositions pour amiliorer la ligne Caen-Tours 09.07.2019/François BOSCHER
Cette semaine, le collectif citoyen de défense de la ligne Caen-Tours (ainsi que du Paris-Granville et du Caen-Rennes) est venu à deux reprises à Alençon pour exprimer ses craintes sur l’offre (trains et horaires) que la Région envisage d’appliquer en décembre.
Philippe Denolle, président du collectif citoyen, répond à nos questions.
Vous avez exprimé vos craintes à Jean-Baptiste Gastinne, vice-président régional chargé des transports.
Les suppressions de trains et la nouvelle grille horaire ne vont pas dans l
’intérêt des usagers des trois lignes que nous défendons. Par exemple, le train de Caen qui arrive chaque matin à Alençon à 8 h 37 serait retardé à 9 h 03… Les salariés, scolaires et étudiants auront des difficultés pour se rendre sur leurs lieux de travail ou d’étude à Alençon et Caen.
Vous avez fait des contre-propositions de grille
Un document de seize pages pour les trois lignes. Pour Alençon, on propose un train qui partirait tous les jours à 12 h 30 pour arriver à Caen à 13 h 40. Les professeurs, les étudiants ou les gens qui travaillent à la demi-journée pourraient l’utiliser, et cela satisferait les gens d’Argentan. Autre exemple, le dimanche à Alençon, on est sept heures sans train : on en propose un vers 16 h 30 qui permettrait aux étudiants d’Alençon et d’ailleurs de rejoindre en soirée Caen, Rouen et Granville. Ce train pourrait récupérer tous les TGV du reste de la France, de la montagne, de Marseille, Perpignan, Strasbourg, Lille, Rennes et Nantes !
Que vous inspire l’évolution du fonctionnement de la gare d’Alençon ?
Depuis deux ou trois ans, les gens sur le terrain sont déresponsabilisés et les décisions sont prises depuis Rouen voire Paris. Vendredi dernier, à cause de la canicule le 19 h 09 est arrivé du Mans avec 1 h 40 de retard. La moitié des quarante voyageurs qui patientaient en gare ont raté la correspondance de Surdon qui devait les emmener à Paris. S’il y avait eu un chef de gare, comme avant, il aurait pris la décision de louer des taxis. Là, la personne qui gérait l’escale avait des informations contradictoires, ne savait pas quoi répondre aux clients fatigués, épuisés par la chaleur. Et, de Rouen, on a décidé de louer une nuit d’hôtel pour 20 perso
Cette semaine, le collectif citoyen de défense de la ligne Caen-Tours (ainsi que du Paris-Granville et du Caen-Rennes) est venu à deux reprises à Alençon pour exprimer ses craintes sur l’offre (trains et horaires) que la Région envisage d’appliquer en décembre.
Philippe Denolle, président du collectif citoyen, répond à nos questions.
Vous avez exprimé vos craintes à Jean-Baptiste Gastinne, vice-président régional chargé des transports.
Les suppressions de trains et la nouvelle grille horaire ne vont pas dans l
’intérêt des usagers des trois lignes que nous défendons. Par exemple, le train de Caen qui arrive chaque matin à Alençon à 8 h 37 serait retardé à 9 h 03… Les salariés, scolaires et étudiants auront des difficultés pour se rendre sur leurs lieux de travail ou d’étude à Alençon et Caen.
Vous avez fait des contre-propositions de grille
Un document de seize pages pour les trois lignes. Pour Alençon, on propose un train qui partirait tous les jours à 12 h 30 pour arriver à Caen à 13 h 40. Les professeurs, les étudiants ou les gens qui travaillent à la demi-journée pourraient l’utiliser, et cela satisferait les gens d’Argentan. Autre exemple, le dimanche à Alençon, on est sept heures sans train : on en propose un vers 16 h 30 qui permettrait aux étudiants d’Alençon et d’ailleurs de rejoindre en soirée Caen, Rouen et Granville. Ce train pourrait récupérer tous les TGV du reste de la France, de la montagne, de Marseille, Perpignan, Strasbourg, Lille, Rennes et Nantes !
Que vous inspire l’évolution du fonctionnement de la gare d’Alençon ?
Depuis deux ou trois ans, les gens sur le terrain sont déresponsabilisés et les décisions sont prises depuis Rouen voire Paris. Vendredi dernier, à cause de la canicule le 19 h 09 est arrivé du Mans avec 1 h 40 de retard. La moitié des quarante voyageurs qui patientaient en gare ont raté la correspondance de Surdon qui devait les emmener à Paris. S’il y avait eu un chef de gare, comme avant, il aurait pris la décision de louer des taxis. Là, la personne qui gérait l’escale avait des informations contradictoires, ne savait pas quoi répondre aux clients fatigués, épuisés par la chaleur. Et, de Rouen, on a décidé de louer une nuit d’hôtel pour 20 perso
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