Métro à Nantes, le collectif propose un métro circulaire de 16?5 km de long
06.09.2019
Stéphane LAMBERT
L’idée de ce « chantier du siècle », évalué à 1,8 milliard d’euros, est lancée. À voir si les candidats à la mairie de Nantes s’emparent du sujet pendant la campagne municipale.
Fantaisiste, un métro à Nantes ? « Quand on a commencé à en parler à Rennes, l’idée paraissait farfelue, devance Ronan Georget, membre du collectif Métro de Nantes (1) , constitué en mars dernier. Aujourd’hui, on construit une nouvelle ligne. Le succès est incontestable ! »
Le projet des citoyens : construire dix-neuf stations d’une ligne de métro souterraine évolutive et circulaire de 16,5 km, irriguant dans un premier temps Saint-Herblain, Nantes, Rezé et Saint-Sébastien. « En complément du réseau actuel », insiste Aurélien Boulé, du collectif.
L’objectif est de décongestionner le périphérique saturé, les transports en commun encombrés, réduire la présence des voitures en centre-ville et pallier l’organisation en étoile du réseau de bus et tramways. Avec le million d’habitants annoncés en 2050 dans la Métropole, « il paraît normal qu’à moyen et long terme, Nantes, en tant que sixième ville de France, ait son métro ». Comme Lyon, Marseille ou Toulouse.
La proposition pourrait être séduisante : fiabilité, rapidité, capacité optimale, fréquence… Mais les freins à ce « chantier du siècle » pour la Cité des ducs, sont tout aussi immenses. La nature des sous-sols d’abord. « 60 % sont constitués de roche granitique, que l’on peut creuser sans aucun souci », relativise Aurélien Boulé. Traverser des parties sableuses peut s’avérer beaucoup plus compliqué.
Et puis, surtout, comment financer un programme de cette envergure ? Sachant qu’un kilomètre de métro est évalué à 100 millions d’euros, le collectif chiffre la proposition à 1,8 milliard, matériel compris. À Rennes, il en a coûté 1,4 milliard d’euros, estime le collectif, avec le montage suivant : « 40 % d’autofinancement, 40 % d’emprunt et le reste de subventions. »
Pas vraiment une broutille. « C’est pourquoi il nous paraît pertinent de mettre l’idée sur la table du débat public à l’occasion des municipales, pour que des études plus approfondies soient lancées pendant la prochaine mandature », espère Aurélien Boulé. Des discussions sont en cours auprès des différents partis.
06.09.2019
Stéphane LAMBERT
L’idée de ce « chantier du siècle », évalué à 1,8 milliard d’euros, est lancée. À voir si les candidats à la mairie de Nantes s’emparent du sujet pendant la campagne municipale.
Fantaisiste, un métro à Nantes ? « Quand on a commencé à en parler à Rennes, l’idée paraissait farfelue, devance Ronan Georget, membre du collectif Métro de Nantes (1) , constitué en mars dernier. Aujourd’hui, on construit une nouvelle ligne. Le succès est incontestable ! »
Le projet des citoyens : construire dix-neuf stations d’une ligne de métro souterraine évolutive et circulaire de 16,5 km, irriguant dans un premier temps Saint-Herblain, Nantes, Rezé et Saint-Sébastien. « En complément du réseau actuel », insiste Aurélien Boulé, du collectif.
L’objectif est de décongestionner le périphérique saturé, les transports en commun encombrés, réduire la présence des voitures en centre-ville et pallier l’organisation en étoile du réseau de bus et tramways. Avec le million d’habitants annoncés en 2050 dans la Métropole, « il paraît normal qu’à moyen et long terme, Nantes, en tant que sixième ville de France, ait son métro ». Comme Lyon, Marseille ou Toulouse.
La proposition pourrait être séduisante : fiabilité, rapidité, capacité optimale, fréquence… Mais les freins à ce « chantier du siècle » pour la Cité des ducs, sont tout aussi immenses. La nature des sous-sols d’abord. « 60 % sont constitués de roche granitique, que l’on peut creuser sans aucun souci », relativise Aurélien Boulé. Traverser des parties sableuses peut s’avérer beaucoup plus compliqué.
Et puis, surtout, comment financer un programme de cette envergure ? Sachant qu’un kilomètre de métro est évalué à 100 millions d’euros, le collectif chiffre la proposition à 1,8 milliard, matériel compris. À Rennes, il en a coûté 1,4 milliard d’euros, estime le collectif, avec le montage suivant : « 40 % d’autofinancement, 40 % d’emprunt et le reste de subventions. »
Pas vraiment une broutille. « C’est pourquoi il nous paraît pertinent de mettre l’idée sur la table du débat public à l’occasion des municipales, pour que des études plus approfondies soient lancées pendant la prochaine mandature », espère Aurélien Boulé. Des discussions sont en cours auprès des différents partis.
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