Le Mans De passager TER à conducteur de TER grâce au simulateur
22.09.2019
Julien BELAUD
À l’occasion des Journées du patrimoine, la SNCF a mis son simulateur, utilisé pour la formation des conducteurs, à la disposition du public, ce samedi 21 septembre.
« Pour la troisième fois, il croit que je suis mort ! » Mi-amusé mi-agacé, Olivier Biencourt découvre les subtilités de la conduite d’un TER (Train express régional). Comme cette pédale qui doit être actionnée toutes les minutes. Dans le cas contraire, le train déduit que son conducteur a perdu conscience. Et
s’arrête automatiquement. L’élu manceau n’est pas aux commandes d’un vrai TER, mais d’un simulateur, ouvert au public à l’occasion des Journées du patrimoine, ce samedi 21 septembre, au Mans. Un dispositif de trois écrans tactiles et quatre manettes, qui reproduisent fidèlement un poste de conduite. « Nous l’utilisons pour la formation de nos conducteurs, indique le moniteur de « train-école », Éric Naveau. On peut y créer des situations d’anomalies, de pannes. »
Surtout pour le néophyte, manœuvrer un TER n’est pas de tout repos. Après la mise en route des systèmes électriques et pneumatiques, vigilance et concentration sont de rigueur. « Il faut aborder tout un environnement : public sur les quais, conditions climatiques, signalisation… Transporter des passagers jusqu’à 200 km/h est une lourde responsabilité, qui peut impressionner. Certains s’arrêtent en cours de formation. »
Ici transitent environ 120 conducteurs, dont une vingtaine sur TGV. « Nous les formons dès le niveau CAP, indique Éric Naveau. Plus besoin de spécialité électrotechnique. Un fleuriste sera le bienvenu ! » Au bout de dix à douze mois de formation, le conducteur est autonome. « S’il accepte les conditions du métier, passer une nuit sur deux à l’hôtel, travailler le week-end, et s’il répond aux critères requis, il peut passer à la vitesse supérieure, sur TGV. Mais pas avant dix ans d’expérience minimum. »
22.09.2019
Julien BELAUD
À l’occasion des Journées du patrimoine, la SNCF a mis son simulateur, utilisé pour la formation des conducteurs, à la disposition du public, ce samedi 21 septembre.
« Pour la troisième fois, il croit que je suis mort ! » Mi-amusé mi-agacé, Olivier Biencourt découvre les subtilités de la conduite d’un TER (Train express régional). Comme cette pédale qui doit être actionnée toutes les minutes. Dans le cas contraire, le train déduit que son conducteur a perdu conscience. Et
s’arrête automatiquement. L’élu manceau n’est pas aux commandes d’un vrai TER, mais d’un simulateur, ouvert au public à l’occasion des Journées du patrimoine, ce samedi 21 septembre, au Mans. Un dispositif de trois écrans tactiles et quatre manettes, qui reproduisent fidèlement un poste de conduite. « Nous l’utilisons pour la formation de nos conducteurs, indique le moniteur de « train-école », Éric Naveau. On peut y créer des situations d’anomalies, de pannes. »
Surtout pour le néophyte, manœuvrer un TER n’est pas de tout repos. Après la mise en route des systèmes électriques et pneumatiques, vigilance et concentration sont de rigueur. « Il faut aborder tout un environnement : public sur les quais, conditions climatiques, signalisation… Transporter des passagers jusqu’à 200 km/h est une lourde responsabilité, qui peut impressionner. Certains s’arrêtent en cours de formation. »
[size=39]150 à 170 TER par jour[/size]
Au nombre de quatre, les simulateurs sont installés au siège de la direction des lignes de TER, à proximité de la gare du Mans, côté avenue Jean-Jaurès. Quinze à vingt rames y stationnent le soir. Dans ces coulisses du transport ferroviaire, également aussi ouvertes au public ce samedi, on s’assure que les trains partent à l’heure. « Au Mans, c’est 150 à 170 TER par jour, vers Nantes, Caen, Rennes, Tours ou Paris, soit environ 5 000 passagers », détaille Nicolas Bombera, directeur des lignes TER de la Sarthe et de la Mayenne.Ici transitent environ 120 conducteurs, dont une vingtaine sur TGV. « Nous les formons dès le niveau CAP, indique Éric Naveau. Plus besoin de spécialité électrotechnique. Un fleuriste sera le bienvenu ! » Au bout de dix à douze mois de formation, le conducteur est autonome. « S’il accepte les conditions du métier, passer une nuit sur deux à l’hôtel, travailler le week-end, et s’il répond aux critères requis, il peut passer à la vitesse supérieure, sur TGV. Mais pas avant dix ans d’expérience minimum. »
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