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Transports. Pourquoi des TGV italiens circulent-en Bretagne en Bretagne?
03.10.2019
Olivier BERREZAI et Thibaud GRASLAND
Des TGV italiens ont été aperçus, le mois dernier, dans les Côtes-d’Armor. Un signe de l’ouverture du rail à la concurrence ? Pas du tout, ces trains ont circulé en Bretagne pour des essais techniques.
À Plouaret, dans les Côtes-d’Armor, on s’est battu pendant des années pour sauver la gare. De là à imaginer qu’on verrait un jour des trains italiens s’arrêter le long des quais… C’est pourtant ce qui s’est produit courant septembre. Des photos ont
circulé sur les réseaux sociaux, montrant des rames rouges – une couleur inhabituelle – avec l’inscription Frecciarossa sur leurs flancs.
La ligne Paris-Brest, et particulièrement le tronçon entre Guingamp et Plouaret, « présente un profil intéressant pour valider de nouveaux matériels. » Chaque année, des sociétés viennent ainsi effectuer des campagnes d’essai. « Cela peut être du matériel français, ou encore italien, polonais, allemand… »
Ainsi, des trains italiens se positionnent déjà sur la ligne Paris-Milan, dès juin 2020, et même Paris-Marseille, à partir de décembre 2020. Mais ce n’est encore demain que les opérateurs étrangers vont franchir les Alpes pour conquérir le Trégor.
03.10.2019Olivier BERREZAI et Thibaud GRASLAND
Des TGV italiens ont été aperçus, le mois dernier, dans les Côtes-d’Armor. Un signe de l’ouverture du rail à la concurrence ? Pas du tout, ces trains ont circulé en Bretagne pour des essais techniques.
À Plouaret, dans les Côtes-d’Armor, on s’est battu pendant des années pour sauver la gare. De là à imaginer qu’on verrait un jour des trains italiens s’arrêter le long des quais… C’est pourtant ce qui s’est produit courant septembre. Des photos ont
circulé sur les réseaux sociaux, montrant des rames rouges – une couleur inhabituelle – avec l’inscription Frecciarossa sur leurs flancs.
[size=39]Le Frecciarossa, le TGV italien[/size]
Le Frecciarossa 1000, c’est le nouveau train à grande vitesse de Trenitalia. L’équivalent de notre TGV pour la compagnie ferroviaire italienne. Un signe de l’ouverture à la concurrence du rail breton ? Pas encore… « Ces trains italiens viennent en Bretagne, tout simplement pour effectuer des tests », explique-t-on à la direction régionale de la SNCF, à Rennes.La ligne Paris-Brest, et particulièrement le tronçon entre Guingamp et Plouaret, « présente un profil intéressant pour valider de nouveaux matériels. » Chaque année, des sociétés viennent ainsi effectuer des campagnes d’essai. « Cela peut être du matériel français, ou encore italien, polonais, allemand… »
[size=39]Des essais discrets[/size]
Les rames roulent à vide, généralement pendant les heures creuses pour ne pas gêner le trafic voyageurs ou marchandises. Et elles repartent aussi discrètement qu’elles sont arrivées. L’avenir va sans doute changer la donne, car la législation européenne oblige la France à ouvrir son réseau de chemin de fer à la concurrence. Au plus tard en décembre 2019 pour le TER et décembre 2020 pour le TGV.Ainsi, des trains italiens se positionnent déjà sur la ligne Paris-Milan, dès juin 2020, et même Paris-Marseille, à partir de décembre 2020. Mais ce n’est encore demain que les opérateurs étrangers vont franchir les Alpes pour conquérir le Trégor.
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