Temps de franchissement d'un PN par un véhicule routier

Bonjour,

Je viens de lire un article récent de Ouest-france où les habitants de Redon et St-Nicolas-de-Redon trouvent abusives l'interdiction de franchissement du PN 395 de la ligne de Savenay à Landerneau par les véhicules de plus de 3.5 tonnes.
Ce PN est classé dans la liste des passages à niveau où le comportement des usagers peut être préoccupant.
Cette décision fait suite à une étude sur site du CEREMA et de la constatation d'un nombre conséquent d'usagers franchissants le PN en plus de 7 secondes.


D'où viennent ces 7 secondes ?

C'est le temps qui s'écoule entre le début du clignotement des feux et le début de l'abaissement des barrières (PNSAL). C'est le temps des visibilités requises pour un PN Non Gardé (PN NG)

Si un véhicule ne respecte pas cette prescription, la barrière qui descend engage le gabarit routier et sera arrachée et plus particulièrement par les véhicules hauts. Il peut également y avoir le risque d'arracher la barrière de sens contraire.

La longueur de traversée d'un PN a son origine à la perpendiculaire du feu d'entrée et se termine à la perpendiculaire du feu de l'autre sens.


Après, c'est un calcul simple :

ex : longueur de traversée du PN 14 m + longueur Poids Lourds, Bus ou autocar de 18 m = 32 m Il faut donc franchir le PN à une vitesse moyenne de 16.4 Km/h

Nota : le délai de temporisation de 7 " est allongé d'une seconde par tranche de 2 m supplémentaire de traversée.

Donc on voit la problématique si il s'agit d'un démarrage ou d'une circulation urbaine en accordéon.

Apparemment de nombreuses collectivités s'intéressent à ce problème, cela devraient conduire à reconsidérer le maintien d'un certain nombre de PN.


Alain