RENOVER ET PROLONGER LA LIGNE RENNES CHATEAUBRIANT
UDB 06/2016
L'Union démocratique bretonne est mobilisée pour le maintien de la ligne Rennes-Châteaubriant et pour la réalisation de tous les travaux de rénovation nécessaires. La solution actuelle ne peut nous satisfaire, avec une participation de l'Etat limitée à 20 % et 18 millions d'euros réclamés à huit communes ! Quand on sait que l’État ne cesse de rogner les budgets des collectivités pour leur faire payer ses propres erreurs économiques, il y a de quoi se demander si la somme exorbitante réclamée aux communes n'est pas une manière déguisée de leur faire porter à terme le chapeau d'une fermeture de la ligne.
Difficile également de ne pas faire le parallèle avec l'état lamentable de la ligne Landerneau-Quimper (pour laquelle les jeunes de l'UDB organisent une marche de soutien du 17 au 20 juin) et avec l'absence de liaison Nord-Sud entre Auray et Saint-Brieuc malgré la demande locale. C'est encore la région Bretagne qui a dû mettre la main à la poche pour sauver la ligne Guingamp-Paimpol en 2015. Partout en Bretagne, de Châteaubriant à Landerneau, l’État laisse mourir les transversales Nord-Sud en laissant des collectivités exsangues assurer l'essentiel des investissements. Ce sont pourtant des lignes utilisées par les lycéens, les étudiants, les travailleurs... Elles sont sans doute plus utiles à la vie quotidienne des habitants que les nouvelles liaisons TGV avec Paris, pour lesquels la région Bretagne a aussi dû mettre la main à la poche... Supprimer cette ligne accentuerait encore davantage les difficultés économiques des communes impactées et notamment de Châteaubriant, qui subit la métropolisation de plein fouet.
Si l’État ne veut pas assumer ses responsabilités, qu'il les assume donc en transférant aux régions une autonomie fiscale qui leur permettra de décider elles-mêmes des investissements utiles à la population. La logique de l'octroi et de la mendicité permanente ne peuvent plus durer ! Il est temps que les régions et les communes cessent de devoir supplier l'Etat d'apporter sa part à chaque projet, de toujours devoir se satisfaire du minimum sans oser lancer les chantiers d'ampleur dont notre économie a besoin.
Dans le cas de la liaison Rennes-Châteaubriant, entretenir la ligne n'est pas une fin en soi : pourquoi ne pas également reconnecter Rennes-Châteaubriant et Rennes-Nantes, pour ouvrir une deuxième liaison directe entre Rennes et Nantes ?Pourquoi infliger au transport ferroviaire les conséquences d'une séparation administrative absurde en maintenant la coupure entre les deux lignes ? En attendant la réunification administrative de la Bretagne, il y aurait là matière à une coopération intergionale utile entre les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire, pour peu que l'intérêt des habitants passe avant les calculs politiciens.
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