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Maine et Loire La grogne existe aussi dans les TER
03.12.2019
Récemment, les usagers du TGV entre Angers (Maine-et-Loire) et Le Mans (Sarthe) ont créé une pétition sur Internet pour dénoncer la disparition programmée de certains trains, à compter du 16 décembre. Du côté des TER (trains express régionaux) la situation semble aussi agacer certains utilisateurs, depuis
la rentrée.
Fin novembre, Dominique Romann, secrétaire Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) des Pays de la Loire, et Jocelyn L’Hermitte, le correspondant du Maine-et-Loire, ont mis en avant trois soucis principaux.
La SNCF est consciente de ce problème. « Mais uniquement sur la portion de trajet entre La Possonnière et Angers, note Olga Morato, directrice de lignes Angers à la direction TER Pays de la Loire. Sur c es douze minutes, on a effectivement beaucoup de monde. Notamment le lundi et le vendredi, quand on a des internes avec des valises. On a regardé la possibilité de le mettre en deux rames. Malheureusement, ce n’est pas possible, car ce train-là dessert des petites gares entre Angers et Saumur, dont la longueur des quais n’est pas capable d’accueillir deux rames. »
Olga Morato et son équipe réfléchissent à une manière de positionner différemment « les trains encadrants, pour permettre de mieux répartir les voyageurs ».
Une situation qu’Olga Morato regrette. « Le problème que l’on rencontre, c’est que la gare d’Angers est un nœud ferroviaire. Avec, en périodes de pointe, un train qui passe toutes les quatre minutes et avec des problèmes de capacité, car la gare n’a que cinq quais. » Au petit jeu des correspondances, la priorité va aux plus grands flux de voyageurs, dont ne font pas partie ceux se rendant de Saumur à Cholet.
03.12.2019Récemment, les usagers du TGV entre Angers (Maine-et-Loire) et Le Mans (Sarthe) ont créé une pétition sur Internet pour dénoncer la disparition programmée de certains trains, à compter du 16 décembre. Du côté des TER (trains express régionaux) la situation semble aussi agacer certains utilisateurs, depuis
la rentrée.
Fin novembre, Dominique Romann, secrétaire Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) des Pays de la Loire, et Jocelyn L’Hermitte, le correspondant du Maine-et-Loire, ont mis en avant trois soucis principaux.
[size=39]La ligne Angers-Cholet, « la plus problématique »[/size]
« La ligne qui pose le plus de problèmes est celle entre Cholet et Angers. Elle est handicapée par le fait qu’il n’y a pas d’électrification entre La Possonnière et Cholet. D onc on est obligé d’utiliser des rames bimodes, se servant de la traction thermique. » Ce qui écarte, de fait, les TER à double étage. En découle un souci de capacité, notamment pour le train partant de Cholet à 6 h 47, à destination de Saumur via Angers. « Il y a 220 places assises. Or, il peut y avoir le double de voyageurs. On demande donc deux rames sur le même train. »La SNCF est consciente de ce problème. « Mais uniquement sur la portion de trajet entre La Possonnière et Angers, note Olga Morato, directrice de lignes Angers à la direction TER Pays de la Loire. Sur c es douze minutes, on a effectivement beaucoup de monde. Notamment le lundi et le vendredi, quand on a des internes avec des valises. On a regardé la possibilité de le mettre en deux rames. Malheureusement, ce n’est pas possible, car ce train-là dessert des petites gares entre Angers et Saumur, dont la longueur des quais n’est pas capable d’accueillir deux rames. »
Olga Morato et son équipe réfléchissent à une manière de positionner différemment « les trains encadrants, pour permettre de mieux répartir les voyageurs ».
[size=39]Des correspondances « non assurées »[/size]
Jocelyn L’Hermitte s’insurge contre un manque de logique dans le tableau des correspondances en gare d’Angers, notamment pour les passagers arrivant de Saumur et se rendant à Cholet, le soir. « Il n’y a qu’une minute d’écart entre les deux trains. Les gens doivent donc patienter jusqu’au suivant, parfois une heure plus tard. »Une situation qu’Olga Morato regrette. « Le problème que l’on rencontre, c’est que la gare d’Angers est un nœud ferroviaire. Avec, en périodes de pointe, un train qui passe toutes les quatre minutes et avec des problèmes de capacité, car la gare n’a que cinq quais. » Au petit jeu des correspondances, la priorité va aux plus grands flux de voyageurs, dont ne font pas partie ceux se rendant de Saumur à Cholet.
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