Ligne ferroviaire. Un collectif mis en place
Publié le 13 juillet 2017
Une avancée rapide du dossier est souhaitée par les intervenants.
Initié par Joseph Séité, maire et Gilbert Chapalain, président du CITL (Tourisme local), un collectif de personnes de différents horizons, commerçants, particuliers, élus, membres d'associations, se met en place pour réfléchir et soutenir la facilité d'accès et les déplacements sur le territoire.
La lenteur de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, où 47 minutes sont nécessaires pour faire 28 km, et les attentes en gare de Morlaix sont particulièrement ciblées. À l'heure où la LGV va permettre un gain de 45 minutes entre Paris et Morlaix, celui-ci est largement perdu avant de parvenir à Roscoff. Il est également évoqué la menace de suppression de la billetterie en gare de Roscoff.
C'est naturellement devant celle-ci que les organisateurs du mouvement ont tenu, mardi, une conférence de presse spontanée à laquelle ont répondu 120 personnes. Les notions d'aménagement du territoire et de la desserte de la région, de désenclavement, de développement économique et touristique, de service à la population, aux salariés et aux occasionnels, sont largement développées par les intervenants, Joseph Séité, Gilbert Chapalain, Jean-Paul Chapalain, président de la chambre de commerce de Morlaix, Franck Deveaux pour Sandrine Le Feur, députée, et Sylvie Fillon, présidente de l'APMR (Association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix - Saint-Pol-de-Léon - Roscoff). Lesquels s'engagent tous pour des actions parvenant à une avancée rapide d'un dossier qui paraît traîner en longueur.
_______________________________________________________________________________________
Gare : les Roscovites attendent le train du changement
Modifié le 12/07/2017 à 18:38 | Publié le 12/07/2017 à 17:56
Baisse de correspondance entre Morlaix et Roscoff, temps de trajets rallongés, vétusté de la ligne. Pour les usagers de la gare roscovite, le compte n’y est pas.
La pluie n’a pas intimidé les Roscovites mécontents. Le maire ainsi qu’une centaine d’habitants et commerçants de la ville se sont réunis spontanément, mardi, devant la gare pour « pousser un coup de gueule », selon le mot du maire Joseph Seite.
« Nous voulons fédérer les élus et la population sur la disparition des correspondances sur la ligne Morlaix-Roscoff et sur le besoin de modernisation de celle-ci » continue-t-il.« On gagne 46 minutes avec la LGV entre Paris et Morlaix, mais on les reperd entre Morlaix et Roscoff », déplore le maire.
Avant la LGV, il fallait 28 minutes pour rallier Morlaix à Roscoff en TER. Aujourd’hui, 47. La lenteur du train, à cause de la vétusté de la voie, est à l’origine de la baisse de correspondances en gare de Morlaix.
« Au niveau de la Penzé, parce que la voie est en mauvais état, le train circule à 10 km/h », annoncent des membres de l’Association de défense de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff (APMR), représentée par sa présidente, Sylvie Fillon.
Pour faire entendre leurs revendications auprès des élus de la région, la municipalité et les commerçants ont décidé de monter un collectif. « Nous voulons des correspondances rapides et directes à la gare de Morlaix » assène Gilbert Chapalain, adjoint au maire en charge du tourisme et du patrimoine.
« Nous sommes un territoire attractif au niveau touristique, économique et scientifique. Chaque année, c’est près d’un million de visiteurs qui transitent entre les deux ports de la ville. »
« Il n’y a pas de raison que l’on soit ignoré et laissé de côté » s’exclame un habitant, il y a des gens qui travaillent sur Morlaix et Roscoff et qui ont besoin de cette ligne. C’est une question de bon sens ! »
Le collectif se mobilisera également pour le maintien de la billetterie en gare de Roscoff, alors qu’un projet de suppression est en cours dans plusieurs communes. La création d’un train estival des plages avec le relais du Rosko-bus fait aussi partie des priorités du collectif, ainsi que le développement du train touristique « A fer et à flots ».
Via un communiqué de presse, la députée de la circonscription, Sandrine Le Fleur, annonce qu’elle rencontrera « les élus et les directeurs d’associations locales, la semaine prochaine, pour aborder le sujet ».
Publié le 13 juillet 2017
Une avancée rapide du dossier est souhaitée par les intervenants.
Initié par Joseph Séité, maire et Gilbert Chapalain, président du CITL (Tourisme local), un collectif de personnes de différents horizons, commerçants, particuliers, élus, membres d'associations, se met en place pour réfléchir et soutenir la facilité d'accès et les déplacements sur le territoire.
L'objectif de rapprocher Roscoff de Morlaix
La lenteur de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, où 47 minutes sont nécessaires pour faire 28 km, et les attentes en gare de Morlaix sont particulièrement ciblées. À l'heure où la LGV va permettre un gain de 45 minutes entre Paris et Morlaix, celui-ci est largement perdu avant de parvenir à Roscoff. Il est également évoqué la menace de suppression de la billetterie en gare de Roscoff.
Une mise en place d'actions concrètes
C'est naturellement devant celle-ci que les organisateurs du mouvement ont tenu, mardi, une conférence de presse spontanée à laquelle ont répondu 120 personnes. Les notions d'aménagement du territoire et de la desserte de la région, de désenclavement, de développement économique et touristique, de service à la population, aux salariés et aux occasionnels, sont largement développées par les intervenants, Joseph Séité, Gilbert Chapalain, Jean-Paul Chapalain, président de la chambre de commerce de Morlaix, Franck Deveaux pour Sandrine Le Feur, députée, et Sylvie Fillon, présidente de l'APMR (Association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix - Saint-Pol-de-Léon - Roscoff). Lesquels s'engagent tous pour des actions parvenant à une avancée rapide d'un dossier qui paraît traîner en longueur.
_______________________________________________________________________________________
Gare : les Roscovites attendent le train du changement
Modifié le 12/07/2017 à 18:38 | Publié le 12/07/2017 à 17:56
Baisse de correspondance entre Morlaix et Roscoff, temps de trajets rallongés, vétusté de la ligne. Pour les usagers de la gare roscovite, le compte n’y est pas.
La pluie n’a pas intimidé les Roscovites mécontents. Le maire ainsi qu’une centaine d’habitants et commerçants de la ville se sont réunis spontanément, mardi, devant la gare pour « pousser un coup de gueule », selon le mot du maire Joseph Seite.
« Nous voulons fédérer les élus et la population sur la disparition des correspondances sur la ligne Morlaix-Roscoff et sur le besoin de modernisation de celle-ci » continue-t-il.« On gagne 46 minutes avec la LGV entre Paris et Morlaix, mais on les reperd entre Morlaix et Roscoff », déplore le maire.
47 minutes pour rallier Morlaix à Roscoff
Avant la LGV, il fallait 28 minutes pour rallier Morlaix à Roscoff en TER. Aujourd’hui, 47. La lenteur du train, à cause de la vétusté de la voie, est à l’origine de la baisse de correspondances en gare de Morlaix.
« Au niveau de la Penzé, parce que la voie est en mauvais état, le train circule à 10 km/h », annoncent des membres de l’Association de défense de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff (APMR), représentée par sa présidente, Sylvie Fillon.
« Des gens qui ont besoin de cette ligne »
Pour faire entendre leurs revendications auprès des élus de la région, la municipalité et les commerçants ont décidé de monter un collectif. « Nous voulons des correspondances rapides et directes à la gare de Morlaix » assène Gilbert Chapalain, adjoint au maire en charge du tourisme et du patrimoine.
« Nous sommes un territoire attractif au niveau touristique, économique et scientifique. Chaque année, c’est près d’un million de visiteurs qui transitent entre les deux ports de la ville. »
« Il n’y a pas de raison que l’on soit ignoré et laissé de côté » s’exclame un habitant, il y a des gens qui travaillent sur Morlaix et Roscoff et qui ont besoin de cette ligne. C’est une question de bon sens ! »
Maintien de la billetterie
Le collectif se mobilisera également pour le maintien de la billetterie en gare de Roscoff, alors qu’un projet de suppression est en cours dans plusieurs communes. La création d’un train estival des plages avec le relais du Rosko-bus fait aussi partie des priorités du collectif, ainsi que le développement du train touristique « A fer et à flots ».
Via un communiqué de presse, la députée de la circonscription, Sandrine Le Fleur, annonce qu’elle rencontrera « les élus et les directeurs d’associations locales, la semaine prochaine, pour aborder le sujet ».
Hier à 17:53 par LeChaix
» Redon : Le pont sur la Vilaine
Dim 24 Nov - 9:44 par U50GD
» PN 25 Langon "Port-de-Roche" reconstruction du pont routier sur la Vilaine.
Sam 23 Nov - 18:14 par U50GD
» TGV OUIGO Bretagne supprimés
Sam 23 Nov - 17:52 par LeChaix
» X 2400 Patte d'oie Guingamp en 1985
Sam 23 Nov - 17:18 par LeChaix
» Les X 2400 DU FORUM....
Sam 23 Nov - 16:18 par LeChaix
» Guingamp 18 mai 1990 inauguration autorail A2E
Ven 22 Nov - 17:09 par LeChaix
» Lannion en 1994 X 2141 et X 2136 vert
Ven 22 Nov - 16:55 par LeChaix
» Brest Quimper Grève du jeudi 21 nov
Ven 22 Nov - 16:09 par LeChaix