DIRINON
DIRINONN-LOPERC'HED
Gare de Dirinon - Loperhet
Histoire
La mise en service de la gare de Dirinon, située à environ 1 500 m du centre bourg, intervient avec l'ouverture, par la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans (PO), de la section, à voie unique, entre Châteaulin et Landerneau, qui permet le lien entre les deux grandes voies ferrées du nord (Paris - Brest) et du sud (Nantes - Landerneau) de la Bretagne, le 16 décembre 1867.Le bâtiment voyageurs est construit suivant le modèle habituel de la Compagnie du PO pour le sud Bretagne ; il est composé d'un corps central à étage, la construction utilise une alternance de lignes rouges en brique, et blanches en tuffeau. Le soubassement est fait de pierres de taille en « granite rose de Laber »
En 2011, l'ancien bâtiment voyageurs n'est plus utilisé pour les voyageurs, mais est toujours utilisé par la SNCF. Un abri TER Bretagne de la dernière génération est installé sur le quai, il comporte un panneau bilingue avec le nouveau nom de la gare en français : « Dirinon-Loperhet » et en breton : « Dirinonn-Loperc'hed ». Ce changement de nom intervient à la suite de la demande de la commune de Loperhet sur laquelle est établie la gare.
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DAOULAS-IRVILLAC
DAOULAS-IRVILHAG
Tout comme pour Dirinon-Lopéreth ,RBroPdL ne dispose pas de beaucoup de documents
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Le premier train à Irvillac !
Publié par war-hentchou-irvilhag
[size=18]Le premier train[/size]On a peine à imaginer, à notre époque, le changement considérable résultant, pour les bretons de 1867, de l’arrivée du train. En un temps où les déplacements se font à pied ou à cheval, l’irruption d’un nouveau moyen de locomotion constitue une véritable révolution. A une époque où la notion de moteur est inconnue de la très large part des habitants, l’arrivée d’une machine à vapeur bruyante, dégageant de la fumée, circulant sur rail, a très certainement bouleversé les personnes assistant à l’arrivée des premiers trains.En 1998, un Irvillacois se souvient avoir entendu son grand-père, décédé en 1942, lui raconter qu’il avait assisté, tout jeune, au passage du premier train en compagnie d’un groupe d’adultes. La réaction de ces derniers, face à cet extraordinaire spectacle, est rapportée ainsi : « Kaout a ra deoc’h e ya hennezh dre vertuz Doue, a houlenn ar re goz an eil gant egile ». Cette phrase peut être ainsi traduite : Croyez-vous que celui-là (cet engin) circule par la grâce de Dieu, se demandaient entre elles les vieilles personnes.E) La gare
Construite vers la fin du XIXe siècle la gare, dénommée « Daoulas-Irvillac », aura une grande importance pour la commune et ses environs, jusqu’à la fin de la guerre 1939-1945.
1 – La gare et ses installationsLe bâtiment principal de la gare, aujourd’hui détruit, était tout à fait semblable à ses « cousins » de Dirinon et de Hanvec[1] . A proximité immédiate se situait une déviation ferroviaire appelée « gare des marchandises ».A hauteur de la gare, la voie ferrée était double afin de permettre le croisement de trains allant vers Landerneau ou vers Quimper.La gare était dirigée par un chef de gare, assisté d’un adjoint.2 – Les activités de la gare entre les deux guerresLa gare a constitué, entre les deux guerres, un important pôle d’activités tant pour le transport des passagers que pour celui des marchandises. Par ailleurs, plusieurs commerces y étaient étroitement liés.a-) le transport des passagersCe n’est qu’à partir des années 1925 qu’un système de transport régulier par car s’est organisé, principalement pour les distances moyennes (Irvillac-Landerneau notamment). Le train a donc longtemps représenté l’unique moyen permettant de parcourir des distances importantes ; il le restera jusqu’au développement de la circulation automobile.Pour Irvillac et sa région, la gare est donc le point de ralliement pour rejoindre Brest, Quimper ou d’autres destinations. Le dimanche soir voit affluer les passagers : les marins de « la Royale », nombreux à cette époque, arrivent à pied de Logonna, Daoulas, l’Hôpital-Camfrout et Irvillac pour rejoindre leur base à Brest ; il en est de même des lycéens, pensionnaires à Brest, à la fin des vacances scolaires. Ce soir là, le train affiche complet. Les jours de marché à Landerneau, nombre de cultivateurs utilisent aussi le chemin de fer, en emportant avec eux les produits à vendre.b-) le transport des marchandisesLe transport par camion étant peu développé entre les deux guerres, un important trafic existe à la gare. De bons chargements de produits de la mer, en provenance de Logonna (essentiellement huîtres et coquilles saint jacques) sont expédiés vers les grands centres. Deux négociants, installés près de la gare, organisent par la voie ferrée le commerce d’engrais et l’expédition de pommes de terre et de céréales. Le dépôt de la coopérative de Landerneau situé au bourg, est également approvisionné par la gare.Le train dessert aussi, chaque jour, le courrier destiné aux habitants de la commune.c-) les commercesOutre les deux commerces déjà cités (fortifié, pour l’un, par la vente de boissons et de charbon) deux cafés sont installés à la gare ; l’un d’entre eux sert également des repas.Un café est doté d’un piano automatique, ce qui permet aux jeunes de se retrouver en fin de semaine, principalement le dimanche, pour danser : c’était, paraît-il, un rendez-vous apprécié. Avant le départ des voyageurs, le dimanche notamment, les cafés sont bondés.3 – Le déclin et la fin de la gareLa gare, si active entre les deux guerres, va rapidement décliner entre 1945 et 1950. Le développement du transport par camion restreint en effet le flux du transport de marchandises ; la forte augmentation des véhicules de tourisme réduit aussi de plus en plus le transport des personnes par chemin de fer.Un chef de gare reste cependant en poste jusque 1969. Le train continue à s’arrêter régulièrement à Irvillac jusqu’en 1976, malgré le très faible nombre de voyageurs. Les arrêts cessent totalement à cette date.La gare, et les bâtiments annexes, sont détruits le 20 avril 1984. Si un des deux cafés a fermé à la veille de la guerre, l’autre est resté ouvert jusque dans les années 1970.
[1] On voit nettement la gare, ainsi que l’arrivée d’un autorail, dans le film tourné en 1976 à Irvillac : « Quand l’amour vient » d’Hervé Baslé.
EXTRAIT De "Irvillac, une histoire, un patrimoine" tome 2 Edition W.H.I.
en vente en Mairie d'Irvillac
Aujourd'hui, au moment ou le prix du carburant atteint des sommets, l'arrêt des trains en gare d'Irvillac est de nouveau "d'utilité publique"
Espèrons que les collectivités chargées du dossier interviennent rapidement, pour cette future desserte..
Nota: Les gares de Daoulas et de Quimerc'h avaient la même configuration d'origine ( ).
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HANVEC
HANVEG
Gare d'Hanvec
La ligne Savenay - Landerneau, construite par la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans fut mise en service le 16 décembre 1863, le tronçon concernant Hanvec, allant de Châteaulin à Landerneau, étant le dernier à être mis en service en raison du relief tourmenté qui explique le profil tourmenté, pentu et sinueux de la ligne à hauteur d'Hanvec. Il fut même envisagé un temps de ne pas construire ce tronçon du fait de son profil difficile et d'une alternative possible avec un service de bateaux à vapeur sur l'Aulne et la rade de Brest.
Le journal Le Temps évoque ainsi la mise en service de cette voie ferrée :
À plusieurs reprises (1869, 1872), les Hanvécois demandèrent sans l'obtenir la construction d'une halte au débouché du tunnel de Néisvran[48], même si le bourg d'Hanvec était desservi par une gare, quelque peu excentrée par rapport au bourg, sur la route de Saint-Éloy. Des expériences d'arrêt à hauteur de la forêt du Cranou eurent aussi parfois lieu.« La compagnie d'Orléans va, dans quelques jours, livrer à l'exploitation la dernière section de sa grande ligne de Nantes à Brest. Cette section, comprise entre Châteaulin et Landerneau, [...] compte trois stations intermédiaires : Quimerc'h, Hanvec, Daoulas. Elle traverse un sol très tourmenté qui a donné lieu à l'établissement de nombreux ouvrages d'art. Nous citerons parmi les plus importants le viaduc de Guily-Glas, sur l'Aulne, près de Port-Launay, composé de douze grandes arches d'un seul étage, de 22 mètres d'ouverture. Sa longueur totale est de 357 mètres, sa hauteur de 22,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer ; le viaduc de Meil-ar-Guidy, sur la Doufine, près de Pont-de-Buis : il se compose de 9 arches de 18 mètres d'ouverture, sa longueur est de 222 mètres, sa hauteur de 40 mètres ; le tunnel de Neiz-Vran, long de 400 mètres ; le pont sur l'Élorn (rivière de Landerneau), composé de trois arches, l'une centrale en plein cintre, de 16 mètres d'ouverture, les deux autres de 9,5 mètres de diamètre[47]. »
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QUIMERC'H
KIMERC'H
L'arrêt en gare de Quimerch du maréchal Mac Mahon, président de la République (1874)
En août 1874, le maréchal Mac-Mahon, président de la République, en visite en Bretagne, prend le train entre Brest et Quimper en s'arrêtant de brefs instants à Landerneau, à Quimerch et à Châteaulin. Le journal Le Figaro décrit ainsi le bref arrêt à Quimerch :
« À Quimerch, un joueur de biniou a beaucoup amusé le Maréchal. Ce malheureux breton, se voyant observé par un aussi grand personnage, soufflait avec un entrain merveilleux. Si le train était resté en gare une minute de plus, l'instrument et le musicien éclataient»
(La route descendante est celle qui mène à la gare. Elle rejoint la "RN 170" (Brest-Quimper - en réalité de Brignogan à Quimper par Landerneau-Daoulas et Châteaulin). Ce document est intéressant. La route génère très peu de trafic. Elle passe sous la ligne de Chemin de fer un peu plus bas
LIEN GMAP
https://www.google.fr/maps/@48.282889,-4.0976313,3a,34.6y,280.56h,77.51t/data=!3m4!1e1!3m2!1shfD1g53POJrIQODV0jzynQ!2e0
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LE DRENIT.. PONT DE BUIS
PONT AR VEUZENN
Histoire
(...)
L'arrivée du chemin de fer à Pont-de-Buis intervient avec l'ouverture de la section, à voie unique, entre Châteaulin et Landerneau, qui permet le lien entre les deux grandes voies ferrées du nord (Paris - Brest) et du sud (Nantes - Landerneau) de la Bretagne mise en service par la Compagnie du PO, le 16 décembre 1867. Néanmoins les trains ne font que passer jusqu'à l'ouverture d'une halte en 1888, l'installation est d'abord limitée à celle du passage à niveau n° 536 situé à Le Drenit.
Des améliorations et agrandissements ont lieu, notamment pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), période d'intenses activités à la poudrerie de Pont-de-Buis qui a besoin d'une desserte pour pouvoir rapidement acheminer sa production vers les zones du conflit.
Au delà du PN, route nationale 170 Quimper-Brignogan par Daoulas et Landerneau
(ajout 23.12.2014)
années 60
(années 1970)
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CHATEAULIN ORLEANS...EMBRANCHEMENT
KASTELIN
Histoire
L'arrivée du chemin de fer à Châteaulin est programmée par la loi, du 2 mai 1855, relative à la concession, du chemin de fer de Nantes à Châteaulin, avec embranchement sur Napoléonville, à la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans (PO). L'inauguration de la section, à voie unique, entre Quimper et Châteaulin a lieu le 12 décembre 1864[2]
La section, à voie unique, entre Châteaulin et Landerneau, qui permet le lien entre les deux grandes voies ferrées du nord (ligne de Paris-Montparnasse à Brest) et du sud (ligne de Savenay à Landerneau) de la Bretagne est mise en service par la compagnie du PO, le 16 décembre 1867la gare est désormais reliée avec Brest.
Le bâtiment voyageurs est construit suivant le modèle habituel de la Compagnie du PO pour le sud Bretagne, il est composé d'un corps central à étage entouré de deux petites ailes en rez-de-chaussée, la construction utilise une alternance de lignes rouges en brique, et blanches en tuffeau.
La commune de Châteaulin possédait deux gares jusqu'à la fermeture de la ligne de Carhaix à Camaret-sur-Mer du Réseau breton, le 30 septembre 1967 :
- Châteaulin-Ville située sur cette dernière ;
- Châteaulin-Embranchement correspondant à la jonction de cette ligne et de la ligne allant de Landivisiau à Quimper et vers Camaret.
Aujourd'hui les voies allant vers Carhaix et celles conduisant à Crozon et Camaret sont déposées. La gare de Châteaulin-Ville est ainsi fermée. Seule la gare dite « de l'embranchement » reste utilisée, gardant officiellement le nom de Châteaulin-Embranchement, bien que sur le bâtiment voyageurs, seul « Châteaulin » y figure
La voie centrale n'existe pas encore. Cette photo est antérieur à l'arrivée du RB.
Aout 1914 (mobilisation)
en
:thmvl012: : PHOTOS ANCIENNES & DOCUMENTSLa voie
QUEMENEVEN
Gare de Quéménéven
La gare de Quéménéven est une gare ferroviaire française de la ligne de Savenay à Landerneau, située sur le territoire de la commune de Quéménéven, dans le département du Finistère en région Bretagne. Elle se trouve à environ 2,7 kilomètres du bourg de la commune.
Établie à 68 m d'altitude, la gare de Quéménéven est située au point kilométrique (PK) 702,562 de la ligne de Savenay à Landerneau, entre les gares ouvertes de Quimper et de Châteaulin. Elle est séparée de la gare de Quimper par la petite gare aujourd’hui fermée de Pont-Quéau.
Plus aucun train ne s’arrête en gare. La voie d’évitement et les voies de débords ont toutes été déposées. La voie actuelle ayant été réalignée, le quai situé contre le bâtiment voyageurs s’en trouve trop éloigné et le quai de l’ancienne voie d’évitement à du être détruit. Le bâtiment voyageurs n’a plus aucune utilité.
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PONT QUEAU (HALTE)
PONT KEO
Hélas je ne dispose pas de document concernant cette halte qui disposait d'une voie d'évitement en impasse et de son quai. On peut encore voir l'emplacement de sa plateforme (il est vrai que cette ancienne halte fermé vers 1969 est franchi à 120 km). Le BV est privé.
:thmvl012: : PHOTOS ANCIENNES & DOCUMENTSLa voie
TERMINUS QUIMPER (KEMPER)....
La voie de droite (celle sur laquelle circulent un Brest Quimper) est la ligne de Savenay à Landerneau. Celle de gauche est la ligne de Quimper à Douarnenez et juste avant le tunnel, ligne de Pt L'abbé.... L'effet est trompe l'œil.....toutes ses voies étaient VU.
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