QUIMPERLE. Arrêts TGV menacés ?
01.11.2017
« Le secteur ferroviaire est confronté à un déséquilibre économique et financier, dont l'ampleur et la dynamique pèsent sur les finances publiques et menacent son avenir. Gestion du réseau et exploitation des services ferroviaires, en particulier TGV et fret, sont tous à la fois concernés », mentionne, ainsi, la missive du 12 octobre dernier adressée par le chef du gouvernement au haut fonctionnaire rattaché au ministère des Transports (qui dépend du ministère de la Transition écologique et solidaire).
« Attentifs aux conclusions du rapport »
Immédiatement, Michaël Quernez, maire de Quimperlé et vice-président du conseil départemental, a réagi au 20 h de TF1, le journal télévisé le plus regardé en Europe. Avant de marteler à nouveau à plusieurs reprises sa position. « Nous ne sommes pas sans méconnaître le sujet. Nous savons ce que cela peut vouloir dire. Il y a pourtant eu un engagement majeur de la Région et des collectivités. Localement, on a investi pour demain, avec le Pem (2,1 M€ de travaux, dont 783.000 € à la charge de la Ville et 968.000 € à la charge de Quimperlé communauté). Nous ne demandons rien de plus que le maintien des arrêts de la Ligne à grande vitesse (LGV), mise en service le 2 juillet dernier, qui connaît une hausse de fréquentation de 18 % depuis sa mise en service, selon les derniers chiffres communiqués par la SNCF ».
Et de poursuivre : « Il existe quatre liaisons par jour en direction de Lorient, le même nombre en direction de Quimper. Nous croyons à la complémentarité entre la LGV et les TER, même si, en raison des recalages (refonte totale de la grille des horaires, NDLR), il y a des mécontents. Nous avons alerté sur ce sujet par plusieurs courriers. Par rapport à la mission Spinetta, nous serons très attentifs aux conclusions du rapport ». Celui-ci doit être remis au Premier ministre courant janvier 2018. L'association 3R, de son côté, ne dit pas mieux.
Une convention pour cinq ans
Gérard Lahellec, vice-président de la Région Bretagne, en charge des transports, assure avoir entendu les doléances des usagers du rail quimperlois - lesquels étudient à Lorient ou travaillent à Quimper (voire l'inverse) - concernant les horaires chamboulés des TER.
« Mais par définition, quand le TGV passe, il n'y a pas de place pour le TER. Nous travaillons à la régulation pour la pointe bretonne. Il n'est nullement question de remettre en cause les territoires intermédiaires comme Quimperlé ou Rosporden. Que les usagers soient rassurés, une convention a été signée avec la SNCF, pour une durée de cinq ans. Elle garantit le maintien des arrêts TGV. La facture de service est passée pour la Région de 100 M€ à 110 M€. C'est énorme. Mais au moins, cela est sanctuarisé pour cinq ans. C'est le seul exemple existant en Europe ».
Par ailleurs, le vice-président de la Région l'affirme : « La SNCF ne perd pas d'argent en Bretagne. Elle a même gagné 15 M€ entre 2014 et 2015 sur le TER. Nous le disons haut et fort : si l'État n'est pas capable de desservir la Bretagne, la Région le fera elle-même ! ».
01.11.2017
Le lancement, mi-octobre, d'une mission sur le modèle du transport ferroviaire, par le gouvernement, ravive l'inquiétude concernant les arrêts TGV dans le pays de Quimperlé. Au même moment, le 10 novembre, le pôle d'échanges multimodal va être inauguré. De quoi relancer l'éternel débat.
Le 10 novembre, à 18 h, l'inauguration du pôle d'échanges multimodal (Pem) de Quimperlé, le second à être réaménagé dans le secteur après celui de Bannalec, devrait être une « fête ». Mais la mission commandée, mi-octobre, par Édouard Philippe, le Premier ministre, auprès de Jean-Cyril Spinetta, sur le modèle du transport ferroviaire, ravive des inquiétudes à Quimperlé et ses alentours.« Le secteur ferroviaire est confronté à un déséquilibre économique et financier, dont l'ampleur et la dynamique pèsent sur les finances publiques et menacent son avenir. Gestion du réseau et exploitation des services ferroviaires, en particulier TGV et fret, sont tous à la fois concernés », mentionne, ainsi, la missive du 12 octobre dernier adressée par le chef du gouvernement au haut fonctionnaire rattaché au ministère des Transports (qui dépend du ministère de la Transition écologique et solidaire).
« Attentifs aux conclusions du rapport »
Immédiatement, Michaël Quernez, maire de Quimperlé et vice-président du conseil départemental, a réagi au 20 h de TF1, le journal télévisé le plus regardé en Europe. Avant de marteler à nouveau à plusieurs reprises sa position. « Nous ne sommes pas sans méconnaître le sujet. Nous savons ce que cela peut vouloir dire. Il y a pourtant eu un engagement majeur de la Région et des collectivités. Localement, on a investi pour demain, avec le Pem (2,1 M€ de travaux, dont 783.000 € à la charge de la Ville et 968.000 € à la charge de Quimperlé communauté). Nous ne demandons rien de plus que le maintien des arrêts de la Ligne à grande vitesse (LGV), mise en service le 2 juillet dernier, qui connaît une hausse de fréquentation de 18 % depuis sa mise en service, selon les derniers chiffres communiqués par la SNCF ».
Et de poursuivre : « Il existe quatre liaisons par jour en direction de Lorient, le même nombre en direction de Quimper. Nous croyons à la complémentarité entre la LGV et les TER, même si, en raison des recalages (refonte totale de la grille des horaires, NDLR), il y a des mécontents. Nous avons alerté sur ce sujet par plusieurs courriers. Par rapport à la mission Spinetta, nous serons très attentifs aux conclusions du rapport ». Celui-ci doit être remis au Premier ministre courant janvier 2018. L'association 3R, de son côté, ne dit pas mieux.
Une convention pour cinq ans
Gérard Lahellec, vice-président de la Région Bretagne, en charge des transports, assure avoir entendu les doléances des usagers du rail quimperlois - lesquels étudient à Lorient ou travaillent à Quimper (voire l'inverse) - concernant les horaires chamboulés des TER.
« Mais par définition, quand le TGV passe, il n'y a pas de place pour le TER. Nous travaillons à la régulation pour la pointe bretonne. Il n'est nullement question de remettre en cause les territoires intermédiaires comme Quimperlé ou Rosporden. Que les usagers soient rassurés, une convention a été signée avec la SNCF, pour une durée de cinq ans. Elle garantit le maintien des arrêts TGV. La facture de service est passée pour la Région de 100 M€ à 110 M€. C'est énorme. Mais au moins, cela est sanctuarisé pour cinq ans. C'est le seul exemple existant en Europe ».
Par ailleurs, le vice-président de la Région l'affirme : « La SNCF ne perd pas d'argent en Bretagne. Elle a même gagné 15 M€ entre 2014 et 2015 sur le TER. Nous le disons haut et fort : si l'État n'est pas capable de desservir la Bretagne, la Région le fera elle-même ! ».
01.11.2017
Nous vous parlons d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Ni ceux de 40 ans d'ailleurs. L'origine du train à Quimperlé remonte au 8 septembre 1863, lorsque la compagnie des chemins de fer d'Orléans inaugure les rails, au coeur de la cité du coq. Cela fait donc 154 ans que la gare, refaite à neuf en janvier 2015, pour un coût de 850.000 € (financé par la Région à hauteur de 75 % et de la SNCF pour les 25 % restants), accueille des passagers. Et pourtant, à intervalles réguliers, la suppression des arrêts de train revient dans les conversati
1972, premiers blocages
Le parvis du PEM de Quimperlé portera le nom de Simone de ma BollardièreDébut des années 70, le rail ne semble plus à la mode et de nombreuses liaisons secondaires sont délaissées. C'est aussi l'époque du tout voiture. Le comité de défense est créé à Quimperlé et trois grandes figures en émergeront : Daniel Picol, côté cheminot ; Louis Le Pensec, côté politique ; Simone de Bollardière (épouse du général qui refusa la torture en Algérie), qui deviendra la présidente du comité. Sans oublier les centaines de personnes mobilisées, à l'image du résistant Guy Savin. Tous les dimanches, pendant un an, les trains ont été bloqués en gare, avec quatre ou cinq manifestations supplémentaires dans l'année. Maintien de telle ou telle correspondance, de telle ou telle liaison, du TGV, des TER... Toutes ces questions sont revenues sur la table et ont mobilisé, à chaque fois, de nombreux citoyens attachés à leur gare et à l'usage du train.
« À nous de vous faire préférer le train ? »
Citons un exemple, caractéristique de tout ce qui a pu être écrit aux différents ministres. En 2001, Simone de Bollardière s'adresse à Jean-Claude Gayssot. « Monsieur le ministre, nous venons attirer votre attention sur certains dysfonctionnements existant à la SNCF. Cette situation n'est pas nouvelle puisqu'elle est l'une des raisons de la création de notre comité de défense en 1972. Il semblerait même que les nouveaux services horaires du 28 novembre se dégraderaient encore un peu plus pour des gares assimilées " comme de moindre importance " par les états-majors de la SNCF. Nous demandons une nouvelle fois : le rétablissement des trains de nuit en provenance ou à destination de Paris, tous les jours de la semaine, car il est tout de même scandaleux de voir la Bretagne coupée du reste de l'Europe, à partir de 19 h 30. Serait-ce la nouvelle formule du " Droit en transport pour tous " et " À nous de vous faire préférer le train " ? » Le 10 novembre, à l'occasion de l'inauguration du parvis du Pem, la présence de Simone de Bollardière, aujourd'hui âgée de 95 ans, est espérée. Quoi qu'il arrive, le parvis portera bel et bien son nom. En hommage à toutes ces luttes afin de maintenir le train à Quimperlé
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