BiBi35, je ne savais pas trop où placer ce message.
Transports. Le Finistère fait bloc pour un train à 3 h de Paris
Modifié le 28/01/2018 à 16:07 | Publié le 28/01/2018 à 16:07
SOURCE
À l’initiative de la présidente du Département, les maires de Brest et Quimper, la CCI et l’UBO cosignent un courrier vers l’État. Après l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, les acteurs finistériens jouent collectif pour interpeller le gouvernement.
Dans un courrier à Philippe Duron, président du Conseil d’Orientation des Infrastructures, Nathalie Sarrabezolles, présidente du Conseil départemental du Finistère, François Cuillandre, président de Brest métropole, Ludovic Jolivet, président de Quimper Bretagne Occidentale, Frank Bellion, président de la CCI métropolitaine Bretagne Ouest, Mathieu Gallou, président de l’Université de Bretagne Occidentale, défendent l’accessibilité du Finistère.
« En décidant une pause dans la mise en œuvre des nouvelles infrastructures ferroviaires le 1er juillet dernier, le Président de la République avait soulevé des questions sur la suite apportée aux projets engagés ou étudiés », écrivent les cinq signataires.
« En annonçant l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes le 17 janvier, le Premier ministre a quant à lui relancé le débat sur l’accessibilité du Grand Ouest. »
« Avec plus de 900 000 Finistériennes et Finistériens, dont plus de 30 000 étudiant.e.s et des milliers d’enseignant.e.s-chercheur.e.s, plus de 60 000 établissements, parmi lesquels de très nombreuses entreprises de renommée nationale voire internationale, le Finistère est un département riche de ressources et d’avenir qui entend poursuivre son développement et améliorer son attractivité », poursuivent-ils.
« De ce fait, l’accessibilité de ce territoire apparaît comme une priorité pour ses habitant.e.s. Par sa position géographique périphérique, le Finistère a besoin d’infrastructures performantes le rendant accessible dans des conditions raisonnables au regard des standards actuels. »
« Le prolongement de la Ligne à Grande Vitesse jusqu’à Rennes qui permet, depuis l’été dernier, une relation avec Paris en moins d’une heure et demie, était une nécessité. L’augmentation de fréquentation constatée en est une preuve éclatante. »
« Cette nouvelle infrastructure bénéficie certes à toute la Bretagne, mais elle porte pour autant en elle un risque de différentiel de développement entre l’est et l’ouest de la région. En effet, malgré les travaux réalisés ces dernières années, au financement desquels les Finistériennes et les Finistériens ont participé à divers titres, le temps d’accès à Brest et à Quimper reste trop long, et aujourd’hui, Rennes est plus proche en temps de Paris que de la pointe occidentale de la Bretagne. »
« Conscientes de ce risque de décrochage, et des conséquences que cela aurait sur le développement de la Bretagne et sur son équilibre territorial, les collectivités régionales dans leur ensemble se sont engagées dans un programme nommé « Bretagne à Grande Vitesse ». Ce programme porte une approche globale, combinant gain de vitesse sur les lignes Rennes – Brest et Rennes – Quimper pour atteindre l’objectif des trois heures de Paris, et améliorant également les liaisons internes à la région. »
« Partie intégrante de ce projet inscrit au Contrat de Plan Etat-Région 2015 - 2020, les Lignes Nouvelles Ouest Bretagne – Pays de la Loire – LNOBPL doivent permettre d’atteindre cet objectif des trois heures de Paris, dont une heure et trente minutes entre la pointe bretonne et Rennes, de par la continuité de la mise à niveau des lignes actuelles. Il est important de souligner que ces travaux participent également à l’amélioration des déplacements domicile- travail. »
« Nous rappelons que ce projet figure dans le Pacte d’avenir pour la Bretagne signé entre la Région Bretagne et l’État en décembre 2013. »
« Enfin, si cet aspect est essentiel, l’accessibilité du Finistère ne peut se limiter au ferroviaire. Nous nous réjouissons de l’avancée des travaux de mise en 2 x 2 voix de la RN 164. Si ce projet doit tenir dans un calendrier raisonnable pour la partie finistérienne, il est important que les travaux nécessaires dans les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine se fassent dans des délais similaires. »
« Concernant l’aérien, nous sommes sensibles à l’attention du Premier ministre qui, lors de l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, prônait le développement de la plateforme de Brest et l’agrandissement de celles de Rennes et de Nantes. »
« L’avion est un élément indispensable de l’accessibilité du Finistère tant pour le développement du tourisme que pour la clientèle d’affaires. L’engagement du Gouvernement que Brest, à l’égal de Nantes et de Rennes, dispose de liaisons faciles avec les autres métropoles européennes, et de liaisons rapides avec les hubs long-courriers, doit se traduire par des mesures concrètes qui devront aussi prendre en compte le handicap différentiel de l’ouest breton par rapport à l’est de la région. Nous souhaitons aussi que la préservation de la plateforme de Quimper soit prise en compte. Nous attendons donc de l’État qu’il prenne en compte les propositions venant du territoire et qu’un dialogue s’instaure avec l’ensemble des acteurs. »
« Enfin, le Finistère compte relever le défi du numérique grâce à une infrastructure régionalisée de fibre dont le déploiement se fera dans les quinze prochaines années. Dans l’attente de cette couverture totale du Finistère, le Conseil départemental est prêt à s’engager sur toute expérimentation nationale qui serait mise en œuvre. »
« Nous restons attentifs à la concrétisation de ce défi qui répond à des demandes essentielles et croissantes.
Renforcer l’accessibilité en Finistère dans le souci du développement durable est une nécessité pour l’essor économique et l’emploi, pour notre qualité de vie et pour la préservation de l’environnement. »
« L’activité économique de notre département n’est pas concentrée autour d’un seul pôle, mais répartie sur l’ensemble de notre territoire. Que ce soit dans les domaines de la recherche, de l’agroalimentaire, de l’industrie, de la culture, de l’enseignement…, des entreprises performantes font le choix de s’implanter, ou de rester, dans leur bassin de vie, le Finistère. Elles peuvent le faire car elles trouvent à proximité les services nécessaires, et ont bénéficié d’un réseau routier et de transport de qualité. Les attentes sont fortes et les exigences nouvelles. »
Transports. Le Finistère fait bloc pour un train à 3 h de Paris
Modifié le 28/01/2018 à 16:07 | Publié le 28/01/2018 à 16:07
SOURCE
À l’initiative de la présidente du Département, les maires de Brest et Quimper, la CCI et l’UBO cosignent un courrier vers l’État. Après l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, les acteurs finistériens jouent collectif pour interpeller le gouvernement.
Dans un courrier à Philippe Duron, président du Conseil d’Orientation des Infrastructures, Nathalie Sarrabezolles, présidente du Conseil départemental du Finistère, François Cuillandre, président de Brest métropole, Ludovic Jolivet, président de Quimper Bretagne Occidentale, Frank Bellion, président de la CCI métropolitaine Bretagne Ouest, Mathieu Gallou, président de l’Université de Bretagne Occidentale, défendent l’accessibilité du Finistère.
« En décidant une pause dans la mise en œuvre des nouvelles infrastructures ferroviaires le 1er juillet dernier, le Président de la République avait soulevé des questions sur la suite apportée aux projets engagés ou étudiés », écrivent les cinq signataires.
« En annonçant l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes le 17 janvier, le Premier ministre a quant à lui relancé le débat sur l’accessibilité du Grand Ouest. »
« Avec plus de 900 000 Finistériennes et Finistériens, dont plus de 30 000 étudiant.e.s et des milliers d’enseignant.e.s-chercheur.e.s, plus de 60 000 établissements, parmi lesquels de très nombreuses entreprises de renommée nationale voire internationale, le Finistère est un département riche de ressources et d’avenir qui entend poursuivre son développement et améliorer son attractivité », poursuivent-ils.
Une priorité : l’accessibilité
« De ce fait, l’accessibilité de ce territoire apparaît comme une priorité pour ses habitant.e.s. Par sa position géographique périphérique, le Finistère a besoin d’infrastructures performantes le rendant accessible dans des conditions raisonnables au regard des standards actuels. »
« Le prolongement de la Ligne à Grande Vitesse jusqu’à Rennes qui permet, depuis l’été dernier, une relation avec Paris en moins d’une heure et demie, était une nécessité. L’augmentation de fréquentation constatée en est une preuve éclatante. »
« Le temps d’accès reste trop long »
« Cette nouvelle infrastructure bénéficie certes à toute la Bretagne, mais elle porte pour autant en elle un risque de différentiel de développement entre l’est et l’ouest de la région. En effet, malgré les travaux réalisés ces dernières années, au financement desquels les Finistériennes et les Finistériens ont participé à divers titres, le temps d’accès à Brest et à Quimper reste trop long, et aujourd’hui, Rennes est plus proche en temps de Paris que de la pointe occidentale de la Bretagne. »
Risque de décrochage de la pointe bretonne
« Conscientes de ce risque de décrochage, et des conséquences que cela aurait sur le développement de la Bretagne et sur son équilibre territorial, les collectivités régionales dans leur ensemble se sont engagées dans un programme nommé « Bretagne à Grande Vitesse ». Ce programme porte une approche globale, combinant gain de vitesse sur les lignes Rennes – Brest et Rennes – Quimper pour atteindre l’objectif des trois heures de Paris, et améliorant également les liaisons internes à la région. »
1 h 30 mn entre la pointe bretonne et Rennes
« Partie intégrante de ce projet inscrit au Contrat de Plan Etat-Région 2015 - 2020, les Lignes Nouvelles Ouest Bretagne – Pays de la Loire – LNOBPL doivent permettre d’atteindre cet objectif des trois heures de Paris, dont une heure et trente minutes entre la pointe bretonne et Rennes, de par la continuité de la mise à niveau des lignes actuelles. Il est important de souligner que ces travaux participent également à l’amélioration des déplacements domicile- travail. »
« Nous rappelons que ce projet figure dans le Pacte d’avenir pour la Bretagne signé entre la Région Bretagne et l’État en décembre 2013. »
Les routes
« Enfin, si cet aspect est essentiel, l’accessibilité du Finistère ne peut se limiter au ferroviaire. Nous nous réjouissons de l’avancée des travaux de mise en 2 x 2 voix de la RN 164. Si ce projet doit tenir dans un calendrier raisonnable pour la partie finistérienne, il est important que les travaux nécessaires dans les Côtes-d’Armor et l’Ille-et-Vilaine se fassent dans des délais similaires. »
L’aérien
« Concernant l’aérien, nous sommes sensibles à l’attention du Premier ministre qui, lors de l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, prônait le développement de la plateforme de Brest et l’agrandissement de celles de Rennes et de Nantes. »
« L’avion est un élément indispensable de l’accessibilité du Finistère tant pour le développement du tourisme que pour la clientèle d’affaires. L’engagement du Gouvernement que Brest, à l’égal de Nantes et de Rennes, dispose de liaisons faciles avec les autres métropoles européennes, et de liaisons rapides avec les hubs long-courriers, doit se traduire par des mesures concrètes qui devront aussi prendre en compte le handicap différentiel de l’ouest breton par rapport à l’est de la région. Nous souhaitons aussi que la préservation de la plateforme de Quimper soit prise en compte. Nous attendons donc de l’État qu’il prenne en compte les propositions venant du territoire et qu’un dialogue s’instaure avec l’ensemble des acteurs. »
Le défi numérique
« Enfin, le Finistère compte relever le défi du numérique grâce à une infrastructure régionalisée de fibre dont le déploiement se fera dans les quinze prochaines années. Dans l’attente de cette couverture totale du Finistère, le Conseil départemental est prêt à s’engager sur toute expérimentation nationale qui serait mise en œuvre. »
« Nous restons attentifs à la concrétisation de ce défi qui répond à des demandes essentielles et croissantes.
Renforcer l’accessibilité en Finistère dans le souci du développement durable est une nécessité pour l’essor économique et l’emploi, pour notre qualité de vie et pour la préservation de l’environnement. »
« Les attentes sont fortes »
« L’activité économique de notre département n’est pas concentrée autour d’un seul pôle, mais répartie sur l’ensemble de notre territoire. Que ce soit dans les domaines de la recherche, de l’agroalimentaire, de l’industrie, de la culture, de l’enseignement…, des entreprises performantes font le choix de s’implanter, ou de rester, dans leur bassin de vie, le Finistère. Elles peuvent le faire car elles trouvent à proximité les services nécessaires, et ont bénéficié d’un réseau routier et de transport de qualité. Les attentes sont fortes et les exigences nouvelles. »
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