Ligne St Brieuc-Loudéac. L'étude touristique sur les rails
14.05.2019
Dans quelles conditions pourrait-on circuler à nouveau sur la ligne de chemin de fer Saint-Brieuc - Loudéac (Côtes-d’Armor) ? Quelles aventures ferroviaires, à quelle fréquence, à quel prix ? C’est ce que devrait déterminer dans les mois à venir une étude de potentiel touristique, actée vendredi 10 mai.
président, Alain Cadec. « Il a été décidé lors de cette réunion de lancer une étude approfondie du potentiel touristique de la ligne », précise Thibaut Guignard, premier vice-président du conseil départemental et maire de Plœuc-L’Hermitage.
Cofinancée par les deux intercommunalités concernées et le conseil départemental, cette étude est confiée à l’agence de développement touristique Côtes-d’Armor Destination. Ses conclusions devraient être connues en septembre prochain.
« Entre le département, les intercommunalités et le mode de gestion que l’on trouvera pour l’offre touristique, cela devrait être supportable », analyse Thibaut Guignard, qui croit très fort au potentiel de la ligne, pour le Centre-Bretagne en particulier. « La promenade en train peut être un objectif en soi, mais aussi un moyen de ramener davantage de tourisme dans le secteur de Loudéac », estime-t-il.
L’association dispose, en plus des nombreux bénévoles passionnés, les engins de chantier nécessaires à un entretien régulier, à condition qu’ils obtiennent l’autorisation, via la convention, de rouler et d’emprunter les passages à niveaux. « L’enjeu est d’entretenir le patrimoine et l’infrastructure, de manière à ce qu’elle puisse servir à nouveau. Un hiver supplémentaire sans entretien, ce serait embêtant », conclut Thibaut Guignard.
14.05.2019
Dans quelles conditions pourrait-on circuler à nouveau sur la ligne de chemin de fer Saint-Brieuc - Loudéac (Côtes-d’Armor) ? Quelles aventures ferroviaires, à quelle fréquence, à quel prix ? C’est ce que devrait déterminer dans les mois à venir une étude de potentiel touristique, actée vendredi 10 mai.
[size=30]Conclusions en septembre[/size]
Un comité de pilotage a réuni, vendredi 10 mai, le conseil régional, Loudéac Communauté Bretagne Centre (LCBC) Saint-Brieuc Armor Agglomération et le conseil départemental, à l’initiative de sonprésident, Alain Cadec. « Il a été décidé lors de cette réunion de lancer une étude approfondie du potentiel touristique de la ligne », précise Thibaut Guignard, premier vice-président du conseil départemental et maire de Plœuc-L’Hermitage.
Cofinancée par les deux intercommunalités concernées et le conseil départemental, cette étude est confiée à l’agence de développement touristique Côtes-d’Armor Destination. Ses conclusions devraient être connues en septembre prochain.
[size=30]Un tourisme innovant ?[/size]
Une étude antérieure de faisabilité a montré qu’il est nécessaire de prévoir des travaux de mise à niveau sur la ligne. Remplacement des traverses, sécurisation des passages à niveaux, les investissements pour les dix ans à venir s’élèvent à deux millions d’euros environ. Une somme qui, échelonnée, représente 200 000 € par an.« Entre le département, les intercommunalités et le mode de gestion que l’on trouvera pour l’offre touristique, cela devrait être supportable », analyse Thibaut Guignard, qui croit très fort au potentiel de la ligne, pour le Centre-Bretagne en particulier. « La promenade en train peut être un objectif en soi, mais aussi un moyen de ramener davantage de tourisme dans le secteur de Loudéac », estime-t-il.
[size=30]Convention avec la SNCF.[/size]
D’ici là, le conseil départemental pilotera la discussion avec la SNCF pour le compte de LCBC et Saint-Brieuc Armor Agglomération. L’objectif ? Obtenir une convention provisoire pour assurer l’entretien de la ligne, constamment menacée par la végétation.[size=30]Les Chemins de Fer du Centre-Bretagne (CFCB) assureraient l’entretien.[/size]
L’association connaît la ligne par cœur et mène régulièrement actions de sensibilisation et opérations de nettoyage, depuis la fin des voyages touristiques en février 2017. Michel Joindot, son président se dit « heureux mais pas surpris » du lancement de cette étude, résultat selon lui, du dialogue et « d’un travail approfondi avec le département ».L’association dispose, en plus des nombreux bénévoles passionnés, les engins de chantier nécessaires à un entretien régulier, à condition qu’ils obtiennent l’autorisation, via la convention, de rouler et d’emprunter les passages à niveaux. « L’enjeu est d’entretenir le patrimoine et l’infrastructure, de manière à ce qu’elle puisse servir à nouveau. Un hiver supplémentaire sans entretien, ce serait embêtant », conclut Thibaut Guignard.
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