Angers. Les nouvelles lignes de tramway jusqu'à Belle Bielle et Montplaisir

Angers. Les nouvelles lignes de tramway jusqu'à Belle Bielle et Montplaisir / 10.06.2019
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À Angers, les travaux de réseau des trois lignes du tramway ont commencé fin août 2017. Ils desserviront Avrillé et les quartiers de Monplaisir, la Roseraie et Belle-Beille.


À Angers, les travaux des lignes de tramway ont démarré fin août 2017. Selon la mairie, ils devraient se terminer fin 2022. Où iront les nouvelles lignes ? Par quels chemins ? On vous explique.
Évolution du tracé de la ligne A
Prévue pour 2020, la nouvelle ligne A du tramway sera la première à être mise en marche. Elle conservera son itinéraire Avrillé - la Roseraie, en revanche son tracé sera modifié. La ligne ne passera plus par la place du Ralliement. Après la station Saint-Serge - Université, elle empruntera les boulevards Ayrault et Carnot, jusqu’au centre de congrès. Elle rejoindra ensuite les boulevards Bessonneau puis de la Résistance et de la Déportation, où elle desservira l’Hôtel de Ville. Enfin, la ligne A reprendra son tracé initial à la station Foch - Maison bleue.
Traverser la ville d’ouest en est
La nouvelle ligne B reliera, fin 2022, les quartiers de Belle-Beille et de Monplaisir, en franchissant la Maine via le pont des Arts-et-Métiers (inauguré le 29 juin, il s’élancera de la place La-Rochefoucauld jusqu’à la place Molière). À Belle-Beille, le terminus ouest, sera implanté à la Maison de la technopole. Dans le quartier de Monplaisir, le terminus se situera boulevard Schumann.
Sur la rive gauche, à partir de la place Molière, la ligne empruntera la rue Thiers, puis les boulevards Ayrault et Carnot vers Monplaisir.
De Belle-Beille à la Roseraie sans correspondance



Fin 2022, la troisième ligne reliera, le quartier de Belle-Beille à la gare en 20 minutes sans correspondance, avant de se poursuivre jusqu’à la Roseraie. Au départ de Belle-Beille, elle longera le nouveau tracé réalisé pour la ligne B, puis empruntera le pont des Arts-et-Métiers. À partir de la rue de la Roë jusqu’au boulevard Foch, la ligne C, utilisera une partie des actuelles infrastructures de la ligne A, avant de poursuivre vers la Roseraie.

Dire qu'à Brest ça pinaille pour la ligne 2 du tram et que pour Lambézellec c'est un BHNS  qui est prévu 

Angers. Travaux de nuit pour le raccordement du tramway
 


Ils dureront plusieurs nuits, toute cette fin de mois de juin.


La réalisation de nouveaux aiguillages entre la place François-Mitterrand et le boulevard Ayrault, à Angers, va nécessiter des travaux de nuit. Dans la nuit du 24 au 25 juin, à partir de 3 h, et dans celles des 25, 26 et 27 juin, de 21 h 30 à 4 h 30.

[size=30]Saint-Serge-Université plus desservie jusqu’en 2020[/size]

À partir du début de ces travaux, la station Saint-Serge-Université ne sera plus desservie par le tramway, jusqu’en 2020. Jusqu’au 28 juin, la ligne A arrêtera de circuler dès 21 h 30. Une ligne de bus assurera la liaison Avrillé-Ardenne-Roseraie jusqu’à la fin du service. Les arrêts provisoires seront situés l’un face à l’autre de chaque côté du boulevard Ayrault.

Angers. Transports urbains : une étude sur les enjeux de la gratuité
06.07.2019 /  Emeric EVAIN


Le document commandé par Angers Loire métropole nourrira les débats au conseil communautaire lundi 8 juillet.

Le débat de la gratuité des transports urbains est récurrent au conseil communautaire. Il sera plus que jamais d’actualité lundi 8 juillet. Les élus d’Angers Loire métropole (ALM) débattront autour d’une étude commandée par la collectivité.
« À la demande de Frédéric Béatse », chef de file de l’opposition angevine (PS), précise Christophe Béchu, président d’ALM (divers droite). Le travail a été
confié à Agir, association d’experts dont les adhérents sont des collectivités et des entreprises du transport.
D’autres collectivités ont fait le choix de la gratuité. « Mais aucune ville ayant un tram, note Christophe Béchu. Si on veut continuer à investir dans le réseau, comme nous le faisons à Angers, la gratuité n’est pas la réponse. » À l’appui, l’examen du taux de couverture : dans les villes où l’offre est étoffée, la part des dépenses couvertes par les recettes voyageurs est plus importante. Autrement dit, la fréquentation est au rendez-vous.

[size=30]Une facture annuelle de 25 millions d’euros[/size]

« Ceux qui n’utilisent pas les transports en commun mettent peu en avant le prix. C’est plutôt la qualité du réseau, les horaires ou le tracé qui sont évoqués » , appuie Bernard Dupré, rappelant l’étude 2018 de Kéolis. Le vice-président en charge des transports (ex-Modem) ne nie pas quelques avantages (fin de la billetterie, accès à tous…). Mais souligne le risque de saturation et de dégradation du service.
Nerf de la guerre, le coût de la mesure est central selon l’étude. « L’activité n’étant plus commerciale, nous ne pourrions plus récupérer la TVA » , a découvert Christophe Béchu. Coût : 5,8 millions. Qui s’ajouteraient à la disparition des recettes de billetterie. Au total, la collectivité s’acquitterait d’une facture estimée à 25 millions d’euros.
« Comment le financer ? Ça ne peut pas être le versement transport, qui est déjà au maximum. Ni la taxe d’habitation, au moment où elle disparaît. Ce serait donc la taxe foncière, qu’il faudrait augmenter de 600 € par foyer » , calcule Christophe Béchu. Un chiffre parmi d’autres qui devrait animer le débat lundi soir 8 juillet.

[size=30]Baisse des tarifs pour les moins des 26 ans[/size]

Le conseil communautaire devrait voter, lundi 8 juillet, une baisse de 10 % des tarifs pour les moins de 26 ans. L’abonnement annuel passera de 268,80 € à 240 €. Une réduction qui s’appliquera aussi pour les tarifs dégressifs des deuxièmes et troisièmes enfants.
Les abonnements jeunes, précisément la catégorie où Angers est au-dessus de la moyenne nationale. « Seulement, si on regarde l’abonnement mensuel, corrige Christophe Béchu. Nous privilégions l’abonnement annuel. »

Angers. Transports urbains : une étude sur les enjeux de la gratuité

• Angers
  
  

- interruption partielle de la ligne A du tramway jusqu'au 25 août




https://tramway.angersloiremetropole.fr/

Angers. La gratuité, voie sans issue pour les transports urbains
09.07.2019 / Emeric EVAIN



Le débat, suscité par une enquête sur le sujet, se polarise sur le coût de la mesure. Hors d’Angers, les élus n’en font pas une priorité, plaidant plutôt pour une densification des dessertes.

La guerre du tram a bien eu lieu. Ou plutôt le débat annoncé sur la gratuité des transports en commun. Avec comme déclencheur une étude commandée par Angers Loire métropole, à la demande de l’opposition angevine, qui en évalue les impacts potentiels.
Nombreux ont
été les élus d’ALM à prendre la parole sur le sujet ce lundi 8 juillet. À commencer, sans surprise, par Alain Pagano, qui demande inlassablement la gratuité. « Il n’a été examiné ni la possibilité d’expérimentation, ni l’impact potentiel de gratuités partielles, ni des pistes pour des propositions de financement », regrette l’élu communiste. « Pour vous, il n’y a aucun problème, aucune nuance, rétorque le président Christophe Béchu (divers droite). Mais vous êtes isolés… »
[size=30]26 millions par an
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[size=30]Les colistiers angevins d’Alain Pagano plaident aussi pour la gratuité. Tout en ouvrant la porte. « Nous n’avons pas de dogme sur la gratuité totale : cela pourrait être certains jours, ou pour certaines catégories, plaide la socialiste Rachel Capron. Mais on ne parle jamais, ou peu, des bénéfices attendus. » « Si on oppose gratuité et développement du réseau, autant clore tout de suite le débat », ajoute Silvia Camara-Tombini.
De part et d’autre, on mobilise les exemples, en France et à l’étranger, de villes ayant opté pour l’une ou l’autre option. Avec l’argument financier qui plane, têtu. L’étude évalue à plus de 26 millions le manque à gagner du passage à la gratuité. « Et ce coût, qui équivaut à deux fois le budget du CCAS, est à équipement constant. Sans augmenter l’offre d’infrastructure après l’ouverture des nouvelles lignes de tram en 2022, ajoute Christophe Béchu. Or, si on veut augmenter la fréquentation, tous les exemples le montrent, il faut densifier notre réseau. »
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[size=30]Priorité à l’amélioration du réseau[/size]

Même son de cloche pour Bernard Dupré, vice-président en charge des transports : « Le choix de la gratuité pour Dunkerque, dont les recettes étaient quatre fois moins élevées que les nôtres, ne remonte qu’à l’an dernier. Un choix qui implique la décision de ne pas développer de réseau en site propre. »
En s’éloignant d’Angers, la priorité affichée est l’amélioration du réseau vers la première et surtout la deuxième couronne. « J’aurais souhaité qu’on utilise nos marges de manœuvre pour que chaque habitant ait une meilleure offre, notamment en ce qui concerne la fréquence », résume le Trélazéen Grégory Blanc (divers gauche). « Nous ne pourrons pas améliorer le réseau et nous engager en même temps dans la gratuité », juge Jean-Pierre Mignot (Pellouailles-les-Vignes), comme Pierre Vernot (Saint-Lambert-la-Potherie).

[size=30]Levier fiscal[/size]

Pour financer la gratuité, Christophe Béchu évoque « un seul levier, la taxe foncière ». Pas acceptable pour plusieurs élus. Comme Marc Laffineur (Avrillé, divers droite). Ou Marc Goua (Trélazé, divers gauche), qui anticipe que « les villes de la première couronne paieraient le plus ».
Alain Pagano évoque la possibilité d’un changement de la loi : « Augmenter le versement transport à 2,5 % rapporterait grosso modo 14 millions pour notre cas. » Il « ne donne pas le détail du financement, mais ça se termine toujours par la fiscalité », brocarde l’Angevin Roch Brancour (LR). « L’impression que laisse cette étude est que la gratuité, c’est trop compliqué. Et qu’on ne devrait pas avoir de regrets », déplore Rachel Capron qui aimerait que toutes les pistes soient explorées. Ce n’est, sans doute, que partie remise, à quelques mois des élections municipales.
[size=18]Angers. La gratuité, voie sans issue pour les transports urbains ?










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ANGERS - C'est à une très faible allure, 5 km/h environ, que la première rame s’est élancée ce lundi 27 février 2023 matin de la place Molière pour rejoindre le pont des Arts-et-Métiers puis le théâtre Le Quai, donnant ainsi le top départ aux premiers essais dits "dynamiques" du tramway. "Un grand jour, se félicite le maire-président Jean-Marc Verchère. L’ouverture de ce réseau croisé qui comprendra trois lignes et 10 km de voies supplémentaires est un événement pour notre territoire sur le plan des mobilités décarbonées. De Belle-Beille à Monplaisir, en passant par la Doutre, Montaigne, La Roseraie et l’Université, le tramway va faciliter les déplacements, modifier l’ambiance de la ville et relier les habitants qui trouveront une station à moins de 500 m de chez eux." À vide, les rames circuleront dans un premier temps en direction de Belle-Beille avant de monter en puissance du côté de Monplaisir à compter de la mi-mars, puis sur l’ensemble du réseau. Au fil des essais, qui seront menés nuit et jour, la vitesse de déplacement sera de plus en plus élevée, à des fréquences variables.

Pont des Arts et Métiers ( photo : Angersloiremétropole.fr)


station Molière ( photo :angersloiremetropole.fr )


Cale de la Savatte ( photo : angersloiremetropole.fr)


Le Quai ( photo : agersloiremetropole.fr )

Mise en service le 8 juillet

"Même si tout a déjà été modélisé et testé en mode statique, cette étape permet de voir, en grandeur réelle, le comportement des rames en mouvement, explique Christophe Rose, qui pilote la partie technique du projet pour Transamo. Nous allons par exemple effectuer des réglages sur la partie électrique des nouvelles lignes afin de vérifier leur alimentation depuis les cinq sous-stations. Le franchissement des carrefours, le bon fonctionnement de la signalétique, la fluidité de la circulation ou encore la distance entre les rames et les quais des stations font aussi partie de l’exercice." Exercice qui se poursuivra en mai et juin par une marche à blanc, dans des conditions d’exploitation proches du réel mais toujours sans voyageurs. "Cela nous mènera jusqu’au 8 juillet, date de mise en service effective de ces deux nouvelles lignes", donne rendez-vous le maire-président.

Vigilance

En attendant, les habitants sont invités à faire preuve de vigilance. "C’est le cas dans les nouveaux secteurs desservis mais aussi dans le centre-ville où nous avons perdu l’habitude de voir circuler le tramway, rappelle Corinne Bouchoux, vice-présidente en charge de la Transition écologique et des Mobilités. Je pense par exemple à la place du Ralliement et aux rues d’Alsace et de la Roë, à Angers. C’est donc une phase d’éducation qui démarre auprès des habitants, des écoles…" Nouveaux panneaux, nouveaux feux, nouvelle signalétique… le paysage va en effet changer pour les piétons, cyclistes et automobilistes, notamment au niveau des croisements. Une règle, elle, n’évolue pas: le tramway a toujours la priorité.

Trois lignes

L’ouverture, cet été, de ces nouvelles lignes B et C va permettre de desservir au total 100000 habitants, soit 35% de la population d’Angers Loire Métropole. Pour rappel, la ligne A reliera le quartier de la Roseraie à Avrillé, en passant par l’hôtel de ville, les boulevards Ayrault et Carnot, le pont Confluences, le centre hospitalier universitaire et le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin. La ligne B s’étendra de Belle-Beille et son campus universitaire à l’ouest à Monplaisir à l’est, via Patton, Le Quai, la Doutre, Saint-Serge, Montaigne et Deux-Croix. La ligne C quant à elle doublera le tronçon de Belle-Beille à Molière où elle bifurquera vers le Ralliement en direction du boulevard Foch vers la Roseraie. "Ce beau projet qui se concrétise est étroitement lié aux opérations de renouvellement urbain en cours à Angers dans les quartiers de Belle-Beille et Monplaisir, ajoute le préfet Pierre Ory. D’où l’accompagnement financier de l’État apporté à Angers Loire Métropole."