Voie ferrée. Entre Rennes et Retiers les voyageurs gagnent bien plus que 6 minutes
08.09.2019
Après huit mois de travaux de rénovation, le tronçon nord (32 kilomètres) de la ligne Rennes Châteaubriant a été remis en service fin août et inauguré samedi. La seconde partie est prévue dans un peu plus de deux ans, promet SNCF Réseau.
Huit mois pour six minutes…
Le chantier de rénovation de la section Rennes Retiers, sur la ligne ferroviaire Rennes Châteaubriant, a duré huit mois dont six sans circulation de trains. 32 kilomètres de voies ont été rénovées et
64 km de rails ont été posés. Ces aménagements permettent aux trains de rouler à 90 km/h (ils ne dépassaient pas 40 km/h avant les travaux…). En moyenne, les voyageurs gagnent six minutes de temps de parcours par rapport à 2015. Surtout, leur confort a été nettement amélioré grâce une plus grande stabilité des trains qui ne bougent plus sans cesse.
Six allers-retours par jour
Depuis la reprise du trafic, fin août, la cadence est de six allers-retours par jour. « Nous avons choisi d’ouvrir le service le plus rapidement possible pour que les voyageurs ne perdent pas l’habitude du train et pour occasionner le moins de gêne possible. Mais le service est à moitié satisfaisant. Nous avons une année pour nous caler, pour travailler sur des scénarios qui répondent au mieux aux attentes des voyageurs, et notamment des scolaires. À la prochaine rentrée, les choses seront substantiellement revues », précise Gérard Lahéllec, vice président de la Région, en charge des transports et des mobilités en Bretagne qui annonce qu’un 7e aller-retour sera mis en place.
Une fréquentation en hausse
En 2015, 425 800 voyages TER ont été effectués entre Rennes et Chateaubriand. Il s’agit essentiellement de scolaires (50 % des voyages) et des abonnés quotidiens (40 % des voyages). « Le train va continuer à progresser, assure Thierry Restif, maire de Retiers. Il y aura plus de trains avec des temps de trajets plus courts. C’est un atout pour l’attractivité de notre secteur ». L’élu espère que les acteurs publics seront présents pour accompagner ce mouvement et pérenniser cette ligne « essentielle à notre territoire ».
Toute la ligne sera rénovée
Rien n’était gagné mais finalement l’ensemble de la ligne Rennes Chateaubriand sera rénovée. Le maillon sud entre Retiers et Chateaubriand devrait être inauguré dans un peu plus de deux ans.
Un engagement collectif
L’opération a coûté 23,6 millions d’euros. Elle a été financée par l’État (5,6 millions), SNCF Réseau (1,9 million), Roche aux Fées communauté (1,3 million), Conseil départemental (1,2 million), Rennes Métropole (2,3 millions) et la Région Bretagne (11,3 millions).
« Ça n’a pas été un long fleuve tranquille »
Si les élus locaux ont le sourire, Gérard Lahéllec adopte un ton plus mesuré : « Aujourd’hui, mon enthousiasme est contenu car j’ai compris que ce qui reste à faire est au moins aussi important que ce qui a été fait ». Le vice-président à la Région n’oublie pas que c’est « au prix d’une grande pugnacité que nous obtenons ce résultat. La construction de ce projet n’a pas été un long fleuve tranquille. La région a déboursé 48 % du coût de l’opération ». Cette inauguration, répète-t-il, n’est pas la fin de l’histoire. Elle s’inscrit dans un projet global ferroviaire qui doit répondre à des défis de croissance.
08.09.2019
Après huit mois de travaux de rénovation, le tronçon nord (32 kilomètres) de la ligne Rennes Châteaubriant a été remis en service fin août et inauguré samedi. La seconde partie est prévue dans un peu plus de deux ans, promet SNCF Réseau.
Huit mois pour six minutes…
Le chantier de rénovation de la section Rennes Retiers, sur la ligne ferroviaire Rennes Châteaubriant, a duré huit mois dont six sans circulation de trains. 32 kilomètres de voies ont été rénovées et
64 km de rails ont été posés. Ces aménagements permettent aux trains de rouler à 90 km/h (ils ne dépassaient pas 40 km/h avant les travaux…). En moyenne, les voyageurs gagnent six minutes de temps de parcours par rapport à 2015. Surtout, leur confort a été nettement amélioré grâce une plus grande stabilité des trains qui ne bougent plus sans cesse.
Six allers-retours par jour
Depuis la reprise du trafic, fin août, la cadence est de six allers-retours par jour. « Nous avons choisi d’ouvrir le service le plus rapidement possible pour que les voyageurs ne perdent pas l’habitude du train et pour occasionner le moins de gêne possible. Mais le service est à moitié satisfaisant. Nous avons une année pour nous caler, pour travailler sur des scénarios qui répondent au mieux aux attentes des voyageurs, et notamment des scolaires. À la prochaine rentrée, les choses seront substantiellement revues », précise Gérard Lahéllec, vice président de la Région, en charge des transports et des mobilités en Bretagne qui annonce qu’un 7e aller-retour sera mis en place.
Une fréquentation en hausse
En 2015, 425 800 voyages TER ont été effectués entre Rennes et Chateaubriand. Il s’agit essentiellement de scolaires (50 % des voyages) et des abonnés quotidiens (40 % des voyages). « Le train va continuer à progresser, assure Thierry Restif, maire de Retiers. Il y aura plus de trains avec des temps de trajets plus courts. C’est un atout pour l’attractivité de notre secteur ». L’élu espère que les acteurs publics seront présents pour accompagner ce mouvement et pérenniser cette ligne « essentielle à notre territoire ».
Toute la ligne sera rénovée
Rien n’était gagné mais finalement l’ensemble de la ligne Rennes Chateaubriand sera rénovée. Le maillon sud entre Retiers et Chateaubriand devrait être inauguré dans un peu plus de deux ans.
Un engagement collectif
L’opération a coûté 23,6 millions d’euros. Elle a été financée par l’État (5,6 millions), SNCF Réseau (1,9 million), Roche aux Fées communauté (1,3 million), Conseil départemental (1,2 million), Rennes Métropole (2,3 millions) et la Région Bretagne (11,3 millions).
« Ça n’a pas été un long fleuve tranquille »
Si les élus locaux ont le sourire, Gérard Lahéllec adopte un ton plus mesuré : « Aujourd’hui, mon enthousiasme est contenu car j’ai compris que ce qui reste à faire est au moins aussi important que ce qui a été fait ». Le vice-président à la Région n’oublie pas que c’est « au prix d’une grande pugnacité que nous obtenons ce résultat. La construction de ce projet n’a pas été un long fleuve tranquille. La région a déboursé 48 % du coût de l’opération ». Cette inauguration, répète-t-il, n’est pas la fin de l’histoire. Elle s’inscrit dans un projet global ferroviaire qui doit répondre à des défis de croissance.
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