Sarthe Gilles retape des wagons et des engins d'un autre temps
:logo-of-167x7222.09.2019 / Mathilde LECLERC
Son dépôt est un paradis d’anciens wagons, de locomotives défraîchies ou retapées. À Saint-Germain-d’Arcé, près de La Flèche, Gilles Couléard déniche, restaure et préserve le patrimoine ferroviaire. So,n dépôt est visible à l’occasion des Journées du patrimoine.
Dans le dépôt qu’il a construit de ses propres mains, situé en sud Sarthe, à Saint-Germain-d’Arcé, Gilles Couléard offre un voyage dans le temps. Des carcasses de locomotives ont l’air de sommeiller, quand d’autres, rénovées, ont été sorties du
hangar comme pour s’élancer sur les voies.
En avançant vers ce patrimoine industriel, on s’imagine cette vieille locomotive sifflante, entrer en gare. Ce vieux locotracteur avec son moteur thermique, « le plus gros en Europe », traverser la Pologne sur un chemin de fer à voie de 60. Ces petits bijoux d’un autre temps, Gilles Couléard les dégote en France et à l’étranger. Il les restaure et les entrepose, dans l’espoir de les voir rouler à nouveau un jour. Président de l’association pour la préservation et l’entretien du matériel à voie étroite, il ouvre les portes de son dépôt ce samedi 21 et dimanche 22 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine.
Les engins vont des années 1880 à 1958. Sept sont classés « Monument historique ». Comme cette voiture des tramways de Vendée, « fabriquée au Mans en 1896, et qui circulait de Challans à Fromentine, en Vendée ». Passée par les mains d’habiles chirurgiens, elle a un aujourd’hui charme fou. « Dans l’ensemble, le matériel provient du réseau militaire de chemin de fer de voies de 60, fait par Decauville », raconte le collectionneur, en pointe sur l’histoire ferroviaire. Il présente cette locomotive à vapeur « de 1945 et conçue selon des plans Allemands. Elle parcourait la ligne ferroviaire de Pithiviers. » Il y a aussi cette voiture des tramways de la Vienne, qu’il a mis « 24 ans à récupérer ! » Ou encore cette locomotive achetée en Angleterre, dernière arrivée dans la collection en 2018, et fabriquée en Pologne. « Elle en a fait du chemin, n’est ce pas ! », sourit le passionné. Du chemin sur des camions, transportée comme pièce maîtresse de l’histoire et qui ne demande qu’à être remise en état. Pour peut-être, un jour, rouler de nouveau.
« Avec les quatre autres propriétaires de l’association, c’est notre objectif : nous voulons avoir un chemin de fer touristique. Il nous faudrait 3 km de ligne… mais le foncier nous bloque. Nous avions prospecté sur l’ancienne voie à La Flèche… mais ça n’a rien donné. Heureusement, j’ai une locomotive vapeur dans la Somme et dès que je peux, je roule », témoigne-t-il. Les problèmes de financement viennent toutefois lui mettre des bâtons dans les roues. Du moins, ils freinent les projets. « On ne monte des dossiers pour la restauration qu’une fois l’engin classé. Et ça prend beaucoup, beaucoup de temps… »
Vingt-six ans après avoir créé l’association, le professionnel en climatisation ne semble pas rassasier.Cette association, « c’est ma danseuse », lâche-t-il. Le petit-train électrique de son enfance a « changé d’échelle. » Il a acheté sa première locomotive lorsqu’il était « en classe de première, à un prix symbolique », et ne s’est jamais vraiment arrêté. « 70 % de ce qui est exposé au dépôt m’appartient », poursuit Gilles Couléard.
Ce week-end, il expliquera aux visiteurs les mécanismes, les aiguillages, et surtout, il enrichira sa besace d’anecdotes sur l’époque où la locomotive à vapeur était révolutionnaire.
Les visites se font à La Pinelière, Saint-Germain-d’Arcé. Ouverture samedi 21 septembre de 10 à 19 h, puis dimanche 22, de 9 à 18 h.
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Son dépôt est un paradis d’anciens wagons, de locomotives défraîchies ou retapées. À Saint-Germain-d’Arcé, près de La Flèche, Gilles Couléard déniche, restaure et préserve le patrimoine ferroviaire. So,n dépôt est visible à l’occasion des Journées du patrimoine.
Dans le dépôt qu’il a construit de ses propres mains, situé en sud Sarthe, à Saint-Germain-d’Arcé, Gilles Couléard offre un voyage dans le temps. Des carcasses de locomotives ont l’air de sommeiller, quand d’autres, rénovées, ont été sorties du
hangar comme pour s’élancer sur les voies.
En avançant vers ce patrimoine industriel, on s’imagine cette vieille locomotive sifflante, entrer en gare. Ce vieux locotracteur avec son moteur thermique, « le plus gros en Europe », traverser la Pologne sur un chemin de fer à voie de 60. Ces petits bijoux d’un autre temps, Gilles Couléard les dégote en France et à l’étranger. Il les restaure et les entrepose, dans l’espoir de les voir rouler à nouveau un jour. Président de l’association pour la préservation et l’entretien du matériel à voie étroite, il ouvre les portes de son dépôt ce samedi 21 et dimanche 22 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine.
Les engins vont des années 1880 à 1958. Sept sont classés « Monument historique ». Comme cette voiture des tramways de Vendée, « fabriquée au Mans en 1896, et qui circulait de Challans à Fromentine, en Vendée ». Passée par les mains d’habiles chirurgiens, elle a un aujourd’hui charme fou. « Dans l’ensemble, le matériel provient du réseau militaire de chemin de fer de voies de 60, fait par Decauville », raconte le collectionneur, en pointe sur l’histoire ferroviaire. Il présente cette locomotive à vapeur « de 1945 et conçue selon des plans Allemands. Elle parcourait la ligne ferroviaire de Pithiviers. » Il y a aussi cette voiture des tramways de la Vienne, qu’il a mis « 24 ans à récupérer ! » Ou encore cette locomotive achetée en Angleterre, dernière arrivée dans la collection en 2018, et fabriquée en Pologne. « Elle en a fait du chemin, n’est ce pas ! », sourit le passionné. Du chemin sur des camions, transportée comme pièce maîtresse de l’histoire et qui ne demande qu’à être remise en état. Pour peut-être, un jour, rouler de nouveau.
« Avec les quatre autres propriétaires de l’association, c’est notre objectif : nous voulons avoir un chemin de fer touristique. Il nous faudrait 3 km de ligne… mais le foncier nous bloque. Nous avions prospecté sur l’ancienne voie à La Flèche… mais ça n’a rien donné. Heureusement, j’ai une locomotive vapeur dans la Somme et dès que je peux, je roule », témoigne-t-il. Les problèmes de financement viennent toutefois lui mettre des bâtons dans les roues. Du moins, ils freinent les projets. « On ne monte des dossiers pour la restauration qu’une fois l’engin classé. Et ça prend beaucoup, beaucoup de temps… »
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