Derniers sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 2 Invités
Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 85 le Mar 19 Nov - 2:44
Rechercher
Nantes Semitan réforme ancien tramway TFS de 1985
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
En 1978 la ville de Nantes, bien que non concernée par le concours Cavaillé, choisit de réintroduire le tramway. Le matériel roulant est conçu en 1979-1980 par un groupement piloté par Alsthom et comprenant Francorail-MTE, TCO et CIMT. Articulé à deux caisses portant sur deux bogies moteurs d’extrémité et un bogie central porteur, il ne comporte initialement pas de partie à plancher bas. La traction est assurée par des moteurs à courant continu. La livraison débute en 1984.
Avec le succès de la ligne 1, inaugurée en 1985, il est fait appel à des couplages de deux rames, nécessitant le montage d’attelages automatiques aux extrémités des rames. C’est pour la mise en service de la ligne 2 du tramway de Nantes en 1992, et devant la réussite du tramway de Grenoble à plancher bas partiel, qu’il est décidé d’insérer une troisième caisse centrale à plancher bas dans les rames nantaises. Cette solution permet d'améliorer l'accessibilité faire face à l’afflux de passagers sans recourir aux unités multiples, qui mobilisent de nombreuses rames.
la rame n° 309 devant la médiathèque
la rame n° 312 en décembre 1984 Bellevue place Mendès France
Avec le succès de la ligne 1, inaugurée en 1985, il est fait appel à des couplages de deux rames, nécessitant le montage d’attelages automatiques aux extrémités des rames. C’est pour la mise en service de la ligne 2 du tramway de Nantes en 1992, et devant la réussite du tramway de Grenoble à plancher bas partiel, qu’il est décidé d’insérer une troisième caisse centrale à plancher bas dans les rames nantaises. Cette solution permet d'améliorer l'accessibilité faire face à l’afflux de passagers sans recourir aux unités multiples, qui mobilisent de nombreuses rames.
la rame n° 309 devant la médiathèque
la rame n° 312 en décembre 1984 Bellevue place Mendès France
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
la rame n° 340 ( allongée à 3 caisses ) à Bellevue place Mendès France
la rame n° 302 en direction de Bellevue
la rame n° 321 devant le Château
la rame n° 312 ( modifiée à 3 caisses ) devant le Château le 17 04 2018
Dernière édition par LeChaix le Dim 16 Juin - 17:57, édité 2 fois
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
La ville retient, en août 1978, la réalisation de la ligne est-ouest Bellevue - Haluchère, afin de desservir « le centre, mais par la tangente, sans le perforer. C’est aussi le tracé qui occasionnait le minimum de gêne, on pouvait récupérer une emprise sur des terrains de la SNCF ». Cela permet le lancement des études détaillées et des procédures administratives (DUP obtenue en 1981). Le projet est évalué à 400 millions de francs (environ 60 millions d'euros) en 1980.
En 1979, le SITPAN confie à la Semitan, alors dirigée par Michel Bigey, un spécialiste des transports, la maîtrise d'ouvrage déléguée du projet pour construire et coordonner le projet de tramway. Bien que l'ensemble des acteurs aient la volonté de réaliser rapidement cette ligne en utilisant des techniques éprouvées en Allemagne, des retards se font jour, liés notamment au coût du matériel roulant, et l'alternance municipale voit en 1983, au terme d'une campagne opposant notamment les pro et anti-tramway, l'élection de l'équipe de Michel Chauty à la mairie de Nantes. Cette équipe, opposante résolue au tramway, estime notamment que le projet de la précédente coupe la ville, et fait interrompre les travaux mais constate que le projet est trop engagé pour pouvoir être stoppé. Le chantier redémarre donc, et dure au total, entre les premiers travaux préparatoires qui débutèrent en novembre 1981 et l’ouverture de la ligne pour les essais en août 1984, trente-trois mois.
Estimations de desserte
En 1983, on estime que le tramway desservira 70 000 habitants et 37 000 emplois situés à moins de 800 m de la ligne, auxquels il faut ajouter les emplois du centre-ville, soit 90 000 emplois au total, ce qui amène aux prévisions de trafic suivantes pour la ligne 1 (en prenant en compte le rabattement des lignes de bus vers les terminus, de manière à améliorer la desserte notamment de la zone industrielle et le centre de gros de Carquefou, vers Haluchère, et les quartiers de Bellevue et de Saint-Herblain-Village, pour l'autre extrémité) :
Débit maximum à l'heure de pointe : 2 500 passagers par heure ;
Débit quotidien moyen par jour ouvrable : 58 000 passagers par heure.
Soit un trafic annuel escompté de 17 millions de voyageurs environ, à une vitesse commerciale de 25 km/h, moyennant une fréquence d'un tramway toutes les quatre minutes à l'heure de pointe et de 15 minutes en heures creuses9.
Coût du projet
Financièrement, la réalisation de la ligne 1 est élevée : 403 millions de francs de l'époque, dont 214 millions pour l'infrastructure et 93,8 pour le matériel roulant. Mais son coût a été maîtrisé puisque l'ensemble des travaux étaient initialement prévues à 400 millions de francs. Le financement est assuré par une subvention de l'État pour 50 % des investissements stricts de transport, hors matériel roulant, plus dix millions apportés par l'ANVAR en raison du caractère innovant du projet. Le solde, emprunté par le SITPAN, sera remboursé grâce à une augmentation du versement transport payé par les entreprises, qui passe de 1 % des salaires à 1,5 %.
En 1979, le SITPAN confie à la Semitan, alors dirigée par Michel Bigey, un spécialiste des transports, la maîtrise d'ouvrage déléguée du projet pour construire et coordonner le projet de tramway. Bien que l'ensemble des acteurs aient la volonté de réaliser rapidement cette ligne en utilisant des techniques éprouvées en Allemagne, des retards se font jour, liés notamment au coût du matériel roulant, et l'alternance municipale voit en 1983, au terme d'une campagne opposant notamment les pro et anti-tramway, l'élection de l'équipe de Michel Chauty à la mairie de Nantes. Cette équipe, opposante résolue au tramway, estime notamment que le projet de la précédente coupe la ville, et fait interrompre les travaux mais constate que le projet est trop engagé pour pouvoir être stoppé. Le chantier redémarre donc, et dure au total, entre les premiers travaux préparatoires qui débutèrent en novembre 1981 et l’ouverture de la ligne pour les essais en août 1984, trente-trois mois.
Estimations de desserte
En 1983, on estime que le tramway desservira 70 000 habitants et 37 000 emplois situés à moins de 800 m de la ligne, auxquels il faut ajouter les emplois du centre-ville, soit 90 000 emplois au total, ce qui amène aux prévisions de trafic suivantes pour la ligne 1 (en prenant en compte le rabattement des lignes de bus vers les terminus, de manière à améliorer la desserte notamment de la zone industrielle et le centre de gros de Carquefou, vers Haluchère, et les quartiers de Bellevue et de Saint-Herblain-Village, pour l'autre extrémité) :
Débit maximum à l'heure de pointe : 2 500 passagers par heure ;
Débit quotidien moyen par jour ouvrable : 58 000 passagers par heure.
Soit un trafic annuel escompté de 17 millions de voyageurs environ, à une vitesse commerciale de 25 km/h, moyennant une fréquence d'un tramway toutes les quatre minutes à l'heure de pointe et de 15 minutes en heures creuses9.
Coût du projet
Financièrement, la réalisation de la ligne 1 est élevée : 403 millions de francs de l'époque, dont 214 millions pour l'infrastructure et 93,8 pour le matériel roulant. Mais son coût a été maîtrisé puisque l'ensemble des travaux étaient initialement prévues à 400 millions de francs. Le financement est assuré par une subvention de l'État pour 50 % des investissements stricts de transport, hors matériel roulant, plus dix millions apportés par l'ANVAR en raison du caractère innovant du projet. Le solde, emprunté par le SITPAN, sera remboursé grâce à une augmentation du versement transport payé par les entreprises, qui passe de 1 % des salaires à 1,5 %.
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
Le début du succès
Le succès populaire de la ligne, notamment lors d'une mise en service exceptionnelle les 20, 21 et 22 décembre 1984, au cours de laquelle 50 000 personnes empruntent la ligne, donne tort aux opposants du tramway, qui fera désormais l'objet d'un meilleur consensus municipal.
La première rame de tramway moderne, commandée en avril 1982, est livrée le 2 avril 1984, et la ligne 1 mise en service le 7 janvier 1985, sous la neige, entre les stations Commerce et Haluchère, avec un succès renforcé par un blocage de la circulation routière engendrées par la météorologie. Compte tenu de l'opposition de la municipalité d'alors, cette première partie de la ligne ne fut jamais inaugurée. Le 18 février de la même année, le tronçon Commerce - Bellevue est mis en service après quelques retards dans les travaux. Il faudra attendre le 22 avril 1989, soit 4 ans après le retour du tramway à Nantes, pour pouvoir emprunter la ligne jusqu'à Beaujoire.
Fin 1985, la ligne 1 est utilisée par 42 000 voyageurs par jour, amenant à sa saturation aux heures de pointe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Nantes#GEC-Alsthom_TFS
Le succès populaire de la ligne, notamment lors d'une mise en service exceptionnelle les 20, 21 et 22 décembre 1984, au cours de laquelle 50 000 personnes empruntent la ligne, donne tort aux opposants du tramway, qui fera désormais l'objet d'un meilleur consensus municipal.
La première rame de tramway moderne, commandée en avril 1982, est livrée le 2 avril 1984, et la ligne 1 mise en service le 7 janvier 1985, sous la neige, entre les stations Commerce et Haluchère, avec un succès renforcé par un blocage de la circulation routière engendrées par la météorologie. Compte tenu de l'opposition de la municipalité d'alors, cette première partie de la ligne ne fut jamais inaugurée. Le 18 février de la même année, le tronçon Commerce - Bellevue est mis en service après quelques retards dans les travaux. Il faudra attendre le 22 avril 1989, soit 4 ans après le retour du tramway à Nantes, pour pouvoir emprunter la ligne jusqu'à Beaujoire.
Fin 1985, la ligne 1 est utilisée par 42 000 voyageurs par jour, amenant à sa saturation aux heures de pointe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Nantes#GEC-Alsthom_TFS
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
Caractéristiques des rames Tramway Français Standard
* dans sa configuration à 3 caisses pour Nantes : caisse centrale surbaissée
la rame n° 340 en version à 3 caisses
transbus.org
* dans sa configuration à 3 caisses pour Nantes : caisse centrale surbaissée
la rame n° 340 en version à 3 caisses
transbus.org
Dernière édition par LeChaix le Dim 16 Juin - 15:02, édité 2 fois
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
_________________
et moi
LeChaix- Messages : 4104
Date d'inscription : 29/10/2015
Localisation : Bretagne
_________________
et moi
Aujourd'hui à 9:44 par U50GD
» PN 25 Langon "Port-de-Roche" reconstruction du pont routier sur la Vilaine.
Hier à 18:14 par U50GD
» TGV OUIGO Bretagne supprimés
Hier à 17:52 par LeChaix
» X 2400 Patte d'oie Guingamp en 1985
Hier à 17:18 par LeChaix
» Les X 2400 DU FORUM....
Hier à 16:18 par LeChaix
» Guingamp 18 mai 1990 inauguration autorail A2E
Ven 22 Nov - 17:09 par LeChaix
» Lannion en 1994 X 2141 et X 2136 vert
Ven 22 Nov - 16:55 par LeChaix
» Brest Quimper Grève du jeudi 21 nov
Ven 22 Nov - 16:09 par LeChaix
» Rennes St Malo grève jeudi 21 novembre
Jeu 21 Nov - 17:02 par LeChaix